Rebondissement dans le scandale raciste à la police de Lausanne
Suspendus dans l'affaire des messages racistes, sexistes et antisémites échangés sur des groupes Whatsapp et révélés fin août, des policiers lausannois ne comptent pas en rester là.
Selon la RTS, la majorité des huit agents sanctionnés vont en effet contester leur mise à l'écart. L'un d'eux a même a déjà été réintégré et a retrouvé son poste.
L'homme n'aurait eu qu'un «rôle passif» et n'avait rien publié de litigieux, rapporte le média public. La Municipalité de Lausanne a donc renoncé à le licencier.
Des salaires suspendus
Alors que l'un des policiers impliqués a démissionné de lui-même, la procédure de licenciement est toujours en cours pour les six agents restants. D'après la RTS, la sanction a même été prononcée de manière définitive dans un cas et un recours va être déposé devant la justice administrative.
Les autres policiers devraient de leur côté saisir une commission paritaire, un organe consultatif qui peut donner son avis sur une décision de licenciement. Il s'agit notamment pour certains de faire recours contre la suspension de leur salaire.
Selon la RTS, les agents concernés ne sont en effet plus payés depuis leur suspension. Et comme ils n'ont pas encore été licenciés, ils ne peuvent prétendre au chômage et se retrouvent sans revenu.
Contactée par le média public, la Municipalité de Lausanne n'a pas souhaité faire de commentaire, l'enquête étant toujours en cours. La justice vaudoises doit, en effet, encore déterminer si des infractions pénales ont été commises sur les groupes Whatsapp. (jzs)