Balthasar Glättli quitte la présidence des Vert-e-s. Le conseiller national zurichois ne se représentera pas pour la fonction en avril prochain, a-t-il annoncé mardi à la radio SRF. En cause: la défaite de son parti lors des élections fédérales le mois dernier.
Les Vert-e-s ont perdu cinq sièges au Conseil national. Le parti «mérite» un «nouveau départ» avec un «nouveau visage». Même s'il dit qu'il «n'est pas le seul à avoir fait faux», il estime ne plus pouvoir «briller» pour son parti, se comparant à un lampadaire de rue, éclairant vers le haut et vers le bas. Il avait été élu à la tête de la formation écologiste en juin 2020.
Le Zurichois voit bien un duo lui succéder, «plus jeune et plus féminin». Son annonce intervient deux jours après la non-réélection de la conseillère aux Etats genevoise Lisa Mazzone, vice-présidente du parti suisse.
La décision du conseiller national n'est pas une surprise. Le lendemain du scrutin, Glättli avait affirmé qu'il n'excluait pas de démissionner. «Nous allons nous asseoir ensemble et analyser les élections de manière approfondie», avait-il déclaré.
Balthasar Glättli a déjà une longue carrière politique derrière lui. Elu en 2011 au Conseil national pour le canton de Zurich, il a été réélu le 22 octobre dernier pour la quatrième fois. Il a longuement présidé le groupe parlementaire des Vert-e-s. En plus des questions liées au climat et à l'énergie, il s'est aussi fait connaître sur les questions liées à la migration.
Le Zuroichois fait actuellement partie de l'influente commission de l'économie et des redevances du National. Décrit comme intelligent, bon débatteur et capable de compromis, Balthasar Glättli a peut-être pêché par manque de pugnacité, notamment lors de la dernière campagne électorale, selon certains observateurs. (ats/asi)