Suisse
LGBTIQ+

La Marche des fiertés rassemble 15 000 personnes à Genève

epa12162482 People take part in a march in the streets for the rights of the LGBTIQ+ community during the major Romandie Pride March event in Geneva, Switzerland, 07 June 2025. EPA/MARTIAL TREZZINI
Keystone

La Marche des fiertés rassemble 15 000 personnes à Genève

«L'amour n'a pas de genre», c'est ce qu'ont notamment clamé les participants à la pride genevoise, samedi.
07.06.2025, 21:3807.06.2025, 21:39
Plus de «Suisse»

La grande Marche romande des fiertés a rassemblé plus de 15 000 personnes samedi après-midi à Genève. Dans une ambiance festive, l'association Geneva Pride a mis en garde contre les menaces sur la santé des personnes LGBTQIA+.

Xavier Lavatelli, coprésident de Geneva Pride, a déclaré avant le départ du cortège:

«Les Prides sont interdites dans un nombre croissant de pays. Les politiques fascistes prennent les personnes LGBTQIA+ pour cible en décomplexant les violences sociales, mentales, physiques et sexuelles à leur encontre.»

En Suisse, les coupes budgétaires annoncées mettront en danger les personnes LGBTQIA+. Geneva Pride demande un accès aux soins, notamment les soins d'affirmation de genre et ceux liés à la santé sexuelle et reproductive, sans barrière administrative ni discrimination. Les personnes LGBTQIA souffrent de risques accrus de dépression, de suicide, d'isolement social et de maladie infectieuse. Xavier Lavatelli a souligné:

«Nous demandons ni plus ni moins que l'égalité»

Détournant la devise de Genève, le slogan de cette édition était «Post Tenebras Touxtes!», un engagement à briser les tabous et à défendre la santé pour toutes.

KEYPIX - People march in the streets for the rights of the LGBTIQ+ community during the major Romandie Pride March in Geneva, Switzerland, Saturday, June 07, 2025. The Geneva Pride association, which  ...
Keystone

Sous un ciel gris, le cortège coloré est parti du Quai Wilson, pour traverser le pont du Mont-Blanc et rejoindre le parc des Bastions. «L'amour n'a pas de genre», «Queer liberation», «Je suis illégale dans plus de 60 pays» ou encore «Dieu aime sans condition», pouvait-on lire sur des pancartes.

Tournant en dérision les thérapies de conversion, un minibus proposait des thérapies de «queerisation» avec de faux médecins. Des drapeaux marquaient la présence de participants venus du Jura, de Neuchâtel, du Valais, de Bienne (BE) ou encore de Winterthour (ZH). Des représentants des partis socialiste, Vert.e.s et Vert'libéraux ont fermé le cortège.

epa12162409 People take part in a march in the streets for the rights of the LGBTIQ+ community during the major Romandie Pride March event in Geneva, Switzerland, 07 June 2025. EPA/MARTIAL TREZZINI
Keystone

Aux Bastions, la ville et le canton ont assuré les personnes LGBTQIA+ de leur soutien. «L'égalité est un droit. Nous n'allons pas céder face aux menaces réactionnaires», a déclaré le maire de la Ville de Genève, Alfonso Gomez. «Genève est le premier canton à avoir une loi sur l’égalité et la lutte contre les discriminations liées au sexe et au genre», a rappelé la conseillère d'Etat Nathalie Fontanet.

A l'instar de la police, les organisateurs ont annoncé la participation de plus de 15 000 personnes, «malgré la pluie et la Pentecôte», a salué Xavier Lavatelli. Plus de 35 000 personnes avaient défilé lors de la précédente pride romande à Genève, en 2023, et elles étaient plus de 12 000 à Martigny (VS) l'an passé. L'édition 2026 aura lieu à Lausanne. (ats)

People march in the streets for the rights of the LGBTIQ+ community during the major Romandie Pride March in Geneva, Switzerland, Saturday, June 07, 2025. The Geneva Pride association, which organizes ...
Keystone
Les drones ukrainiens attaquent depuis des camions civiles
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
1 Commentaire
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
1
Ce fiasco à 300 millions qui embarrasse l’armée suisse
Les avertissements à propos des risques qui entouraient l'achat d'un drone «de luxe» n'avaient pourtant pas manqué en 2015. Mais malgré tout, une majorité du Parlement fédéral a validé le projet. Il a déjà coûté 300 millions, mais risque désormais de tomber à l'eau.

Il devait faire des miracles. Plus grand, plus silencieux, doté d'une durée d'autonomie supérieure à celle de l'ancien modèle Ranger, adapté à tous les temps, fournissant de bien meilleures images, pouvant être engagé dans presque toutes les circonstances. De plus, grâce à un système d'évitement révolutionnaire, le nouveau drone devait pouvoir voler de jour de manière autonome dans des espaces non sécurisés.

L’article