Jugée «absurde» par ses protagonistes, la récente mésaventure vécue par une Neuchâteloise et relatée ce vendredi par ArcInfo révèle les failles de l'automatisation des factures.
Habitante d'Hauterive, sur la commune de Laténa (NE), elle a reçu le 14 juin dernier une sommation de payer pour une facture d'électricité datant de fin 2024. Selon le journal neuchâtelois, il s'agissait d'un deuxième rappel concernant un solde impayé.
Le montant de l'arriéré? Cinq misérables centimes... auxquels s'ajoutent désormais pas moins de 32,45 francs de frais de rappel ainsi que 8,90 francs de frais administratifs. Soit une note totale de 41,40 francs, environ 800 fois supérieure au montant de l'impayé initial.
Selon ArcInfo, les fameux cinq centimes ont été à l'origine réclamés par le propriétaire de l'immeuble. Ils concernent des panneaux solaires installés sur le toit.
Dans les cas de RCP (Regroupement pour la Consommation Propre), le distributeur local d'électricité n'est mandaté que «pour la gestion administrative», explique celui-ci au journal neuchâtelois. Et pour des raisons d'automatisation informatique, il n'a pas été possible de reporter l'infime montant sur la prochaine facture.
Contacté par ArcInfo, le propriétaire déclare qu'il va se pencher sur le cas. Il envisage toutefois «faire annuler» les frais de rappel. (jzs)