Menace terroriste, cyberattaques, mobilisation des extrémismes: le Covid-19 a marqué l'environnement sécuritaire suisse en 2020, estime le Service de renseignement de la Confédération (SRC) dans un rapport.
Ainsi, l'extrême gauche s'est particulièrement mobilisée. Si elle a accepté les mesures de lutte contre la pandémie comme des restrictions nécessaires, elle a été très critique envers:
Côté chiffres, en 2020, le SRC a observé:
Concernant les cyberattaques, les chaînes logistiques en particulier ont été visées.
Le rapport indique ensuite que la pression accrue de la numérisation due à la pandémie a augmenté la probabilité des cyberattaques.
La numérisation et la mise en réseau ont aussi provoqué une forte augmentation de l'espionnage dans le cyberespace.
Selon le SRC, la menace terroriste reste élevée en Suisse. Elle émane principalement d'acteurs djihadistes, qui agissent de manière autonome, dont de plus en plus de personnes souffrant de problèmes psychiques.
Le meurtre de Morges (VD) en septembre 2020 et l'attaque de Lugano (TI) en novembre 2020 ont été inspirés par la mouvance djihadiste. Dans les deux cas, des crises personnelles et des problèmes psychiques des agresseurs ont joué un rôle.
De telles attaques peuvent se répéter n'importe où en Suisse, note le SRC. Et d'ajouter que les autorités de sécurité fédérales et cantonales sont en contact étroit entre elles et avec les institutions apportant un soutien aux personnes radicalisées.
(ats/hkr)