L'enquête a donné «une image claire» et aucune «intervention délictueuse d'un tiers» n'a pu être étayée, indique le MPC vendredi. L'enquête a donc été classée début novembre.
Le ministère privilégierait la thèse du suicide, selon les journaux du groupe Tamedia. L'enquête a pourtant été compliquée par l'absence d'organes après une première autopsie en Iran, relèvent-ils.
Lorsque les experts de l'institut de médecine légale de l'Université de Berne ont procédé à un deuxième examen en Suisse, il manquait le cerveau, le coeur, un rein et des parties de la colonne vertébrale. Les expertises pratiquées n'ont pas pu déterminer la cause exacte du décès, mais n'ont montré aucun indice de violence. Questionné sur ces révélations, le MPC indique ne pas pouvoir commenter certains actes de procédure.
La diplomate âgée d'une cinquantaine d'années employée par l'ambassade de Suisse en Iran est décédée en 2021 à Téhéran. Le service national des secours avait indiqué qu'elle était «tombée d'une tour (d'habitation) de Kamranieh», quartier du nord de la capitale. Elle était tombée du 17e étage de l'immeuble où elle habitait. (sda/ats)