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80% des parents sont pour interdire les téléphones à l’école

Parents contre écrans: la saga continue dans les foyers suisses.
Parents contre écrans: la saga continue dans les foyers suisses.Image: Shutterstock

Voici ce qui provoque des disputes dans 55% des familles suisses

Plus d’une famille suisse sur deux se dispute à cause du temps d’écran des enfants, selon une étude Axa qui pointe aussi TikTok et les dangers du cyberharcèlement.
12.08.2025, 12:1412.08.2025, 12:14

Le temps d’écran des enfants est à l’origine de disputes dans 55% des familles en Suisse et 46% des parents ont du mal à faire respecter les horaires convenus. Ils sont 51% à éprouvent des difficultés à limiter l’accès à certaines plateformes et applications.

L'utilisation du smartphone divise de nombreuses familles avec des enfants âgés de 6 à 17 ans. C'est la conclusion du Cybersorgenmonitor publié mardi par le groupe d'assurance Axa. L'institut de sondage Sotomo a mené l'enquête.

Ce que font les parents

Presque tous les parents interrogés limitent les activités de leur progéniture sur Internet. Outre la réglementation du temps, ils interdisent ou restreignent l'accès à certaines plateformes en ligne.

L'ensemble des sondés porte un regard critique sur l'utilisation d'Internet par les enfants. Ainsi, quatre cinquièmes d'entre eux sont favorables à l'interdiction des téléphones portables dans les écoles et à une limite d'âge de 16 ans pour les plateformes de réseaux sociaux. Selon le moniteur Axa, 43% des individus considèrent le cyberharcèlement comme l'un des plus grands dangers pour les enfants.

Pour 40% d'entre eux, le cybergroomig, la manipulation des enfants pour des contenus sexuels, est un risque alors que 37% perçoivent les contenus sexuels comme des dangers. Enfin, 36% des sondés considèrent l'utilisation excessive d'Internet par les adolescents comme une source de danger importante.

Devoir parental

Chez les parents 85% partent du principe que les enfants ne sont pas assez informés des dangers d'Internet. Pour 89% d'entre eux, il est du devoir des parents de les informer et pour 77%, c'est également une tâche de l'école.

Soixante-deux pourcents des parents d'enfants mineurs se sentent capables d'assumer cette tâche, mais 38% indiquent ne pas pouvoir protéger suffisamment leur progéniture contre les cyberrisques.

Interrogés sur une utilisation d'Internet adaptée à l'âge, l'ensemble des sondés se prononce en moyenne pour des jeux en ligne à partir de dix ans, pour des plates-formes vidéo à partir de 13 ans et pour un accès illimité à Internet à partir de 14 ans.

En ce qui concerne Tiktok, critiquée pour les risques d'addiction que le réseau social peut engendrer, 48% des parents demandent une interdiction pour tous les groupes d'âge, 39% s'y opposent et le reste est indécis. Le baromètre Axa des cybersoins a été réalisé par Sotomo entre fin février et mi-mars auprès de 1706 personnes en Suisse alémanique et en Suisse romande. (jah/ats)

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