Pourquoi cet armailli fribourgeois a chanté devant le Parlement
Qui ne connaît pas, au moins de loin, le fameux cantique du «Ranz des vaches»? Celui-ci a retenti, ce lundi après-midi, devant tout le Parlement suisse, dans la salle du Conseil national, à l'occasion de l'élection à la présidence de la Chambre basse du Fribourgeois, Pierre-André Page.
Le conseiller national UDC, agriculteur de formation et élu sous la Coupole en 2015, a loué dans son discours d'intronisation la neutralité suisse et la «formation duale», qui a fait le succès du pays.
Il a aussi, dans plusieurs langues nationales, évoqué la culture et la diversité helvétiques, notamment illustrées par le fameux chant fribourgeois. (Il a aussi souhaité, rempli d'optimisme, que Fribourg-Gottéron gagne la coupe cette année.)
Un (long) extrait du «Ranz des vaches» au Parlement:
La chanson traditionnelle et folklorique est emblématique du patrimoine cantonal fribourgeois — plus précisément: de la Gruyère. Elle a été entonnée par le soliste Fabien Crausaz, qui l'avait déjà chantée lors de la Fête des Vignerons à Vevey, en 2019. Il portait bien évidemment l'habit traditionnel des armaillis, le «bredzon».
Le chanteur était accompagné par la fanfare de l'Etat et de la ville de Fribourg, la Landwehr, dont Pierre-André Page est le président. Après le «Ranz des vaches», celle-ci a continué de jouer, entraînant avec elle le Parlement dans son ensemble qui tapait dans ses mains.
