Actuellement, la mammographie, qui permet de détecter les cancers du sein, «n'est pas vraiment optimale», écrit 24 heures. 40% des cas lui échappent et il y a beaucoup de faux positifs.
Pour combler ces lacunes, des chercheurs de l'Université de Fribourg sont en train de mettre au point un test sanguin novateur pour permettre un dépistage précoce de la maladie.
Si des tests similaires existent déjà, il sont considérés comme imprécis. En cause: ils cherchent dans le sang des éléments qui viennent directement de la tumeur.
La différence d'avec celui développé par les chercheurs romands? Le nouveau test sanguin recherche des éléments qui viennent du système immunitaire en réponse à la présence d’une tumeur. La difficulté rencontrée a été «d'identifier, dans des cellules du système immunitaire, la combinaison de biomarqueurs qui indique que notre organisme lutte contre une tumeur cancéreuse», explique le professeur Curzio Rüegg au quotidien vaudois. Et de se réjouir:
Le principe développé à Fribourg s'approche de la technologie PCR, connue depuis le Covid-19. Cependant, ce n'est pas un virus qui est cherché, mais des modifications dans les globules blancs dans le sang. Le professeur précise:
Le test sanguin est parvenu à identifier «cette signature» précise le journal. Il détecte entre 95% et 99% des cancers du sein et est spécifique à cette maladie.
«Jugés prometteurs, les premiers résultats doivent être consolidés», poursuit le journal. Environ 2000 femmes seront intégrées à l'étude. Si tout se passe bien (obtention des financements par exemple et certification officielle), «le déploiement de ce nouvel outil est prévu pour fin 2028». (ag)