«C'est le bon moment, en particulier pour mon parti», a-t-il expliqué mercredi à Keystone-ATS. Son mandat courrait en principe jusqu'en 2027, alors que trois échéances électorales (communales, cantonales et fédérales) se succéderont entre 2026 et 2027.
Aucune lassitude ni tensions n'ont dicté son choix. «Au contraire, le parti va bien, et a regagné des parts électorales», a expliqué Grangier.
«Cinq ans, c'est le plus long bail d'un président de l'UDC vaudoise depuis plus de 30 ans», a-t-il ajouté. Il quittera aussi la direction de l'UDC Suisse, un poste lié à sa présidence vaudoise. Mais il reste à la disposition du parti, s'il peut «jouer un rôle, d'une manière ou d'une autre, plutôt derrière la caméra que devant».
A 39 ans, il va continuer à oeuvrer pour son agence de communication politique. Sera-t-il candidat aux prochaines échéances électorales? «Ce n'est pas une ambition», répond-il même s'il ne l'exclut pas.
Dans un communiqué, la secrétaire générale du parti Floriane Gonet salue «l'excellent travail fourni durant ces cinq dernières années», notamment à l'occasion des élections fédérales 2023. Elle parle d'une «décision mûrement réfléchie et justifiée». Concernant sa succession, le délai pour les candidatures devrait être fixé à la fin du mois d'août. Le congrès tranchera le 3 octobre. (sda/ats)