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Une majorité de Suisses craint des attaques russes en Europe

Personen anlaesslich einer Kundgebung gegen den Krieg in der Ukraine, am Samstag, 4. Maerz 2023, in Bern. Mehrere Parteien und Institutionen haben zu dieser Kundgebung aufgerufen. (KEYSTONE/Peter Schn ...
De quel côté se range la population suisse sur la question de la guerre en Ukraine? Largement derrière l'Ukraine, selon un nouveau sondage Image: keystone

Une majorité de Suisses craint des attaques russes en Europe

Comment la population suisse se positionne-t-elle dans la guerre en Ukraine? Comment jauge-t-elle les chances d'une attaque russe contre d'autres pays européens? Un récent sondage de l'institut Leewas commandé par Tamedia montre qu'une nette majorité d'Helvètes soutient l'Ukraine.
16.04.2025, 16:5816.04.2025, 16:58
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La Suisse derrière l'Ukraine

La Suisse penche clairement d'un côté: 72% des personnes interrogées soutiennent l'Ukraine. 22% indiquent ne préférer aucun des deux camps. Et seuls 5% disent se placer du côté de la Russie.

L'appui à Kiev augmente avec l'âge des personnes interrogées: plus de 80% chez les plus de 65 ans. Ce chiffre est nettement inférieur chez les 18-34 ans - 63% seulement. Il est en outre frappant de constater que les jeunes sondés manifestent plus souvent de la sympathie pour la Russie: 10% des 18-34 ans se rangent du côté de Moscou - plus que dans n'importe quel autre groupe d'âge.

Un sympathisant UDC sur dix du côté de la Russie

Des différences apparaissent également selon les appartenances partisanes: alors que le soutien à la Russie n'est que de 1 à 2% dans tous les partis, les proches de l'UDC se distinguent nettement. 12% d'entre eux se rangent du côté de la Russie, 44% ne se prononcent pas et 43% soutiennent l'Ukraine. Dans les autres partis, le soutien à l'Ukraine est clairement plus élevé - entre 74% pour le PLR et 91% pour les Vert'libéraux, révèle Tamedia.

Les Suisses craignent de nouvelles attaques russes

Deux tiers des personnes interrogées (66%) croient ou sont même convaincus que la Russie attaquera d'autres pays d'Europe de l'Est au cours des dix prochaines années. 18% répondent par plutôt non - et 12% sont certaines que cela n'arrivera pas.

De manière générale, une offensive élargie de la Russie contre l'Europe inquiète de plus en plus. La majorité des sondés ne se dit pourtant que peu ou pas du tout menacée par le conflit: 70% indiquent se sentir peu ou pas du tout en danger personnellement, tandis que 23% se sentent plutôt fortement menacés et 5% très fortement.

L'UDC divisée sur la question d'une offensive

Le sondage met en lumière de nettes divergences selon les lignes politiques des partis: les votants du Centre et de la gauche s'attendent plus que les autres à une nouvelle attaque de la Russie contre d'autres Etats.

Les sympathisants de l'UDC sont en revanche divisés: la moitié d'entre eux environ s'attend à une extension de la guerre, l'autre non. Fait intéressant: un quart des électeurs de l'UDC sont persuadés que la guerre ne s'étendra pas davantage - un chiffre qui, au sein des autres formations, ne se situe qu'à un niveau bien inférieur.

(Traduit de l'allemand par Valentine Zenker)

Méthodologie
35 132 personnes de toute la Suisse ont participé au sondage de Tamedia entre le 31 mars et le 1er avril. Le sondage a été réalisé avec l'institut Leewas. Il modélise les données récoltées selon des variables démographiques, géographiques et politiques. La marge d'erreur s'établit à 1,7 point de pourcentage.

La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev

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La guerre en Ukraine dans l'œil d'Alexander Chekmenev
Faces of war pour le New York Times.
source: alexander chekmenev
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