Une attaque informatique touche le site Internet de l’Etat du Valais, depuis jeudi en fin de matinée. Celui-ci a été déconnecté par mesure de précaution. A ce stade, aucun vol ou utilisation de données n’a été constaté.
22.05.2025, 18:4822.05.2025, 18:48
«Les hackers ont disposé temporairement de droits étendus sur les sites Internet et Intranet de l’Etat du Valais, ce qui pourrait permettre de procéder à des modifications sur le site mais ceci n'a pour l'instant pas été constaté», précise Claude-Alain Berclaz, le chef du Service cantonal de l’informatique, constant l'attaque informatique qui a touché le site.
L'acte malveillant n'a pas été revendiqué. Cette attaque «est de la première attaque de cette ampleur», précise encore Claude-Alain Berclaz. Selon les informations transmises par l'Etat du Valais, dans un communiqué, ces attaques n’ont pas permis d’intrusion dans d’autres systèmes informatiques de l’Etat du Valais. Les activités opérationnelles internes de l’Etat ne sont pas impactées.
«Désormais, le but est de remettre le plus rapidement possible notre site Internet en fonction, sans toutefois prendre de quelconques risques»
Claude-Alain Berclaz
Des investigations vont se poursuivre durant la soirée de jeudi et la nuit. L’Etat du Valais dit «avoir pris toutes les mesures pour sécuriser au maximum son environnement informatique. Il applique systématiquement les bonnes pratiques de cybersécurité afin de limiter au maximum les risques de survenance d’une attaque.»
(ats/acu)
Plus d'articles sur le Valais
La vidéo de l'évacuation héliportée d'une vache fait le buzz
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
Au lendemain des émeutes liées à la mort de Marvin, Lausanne révélait un scandale policier sans lien avec l'accident de l'adolescent. Pourquoi n'avoir pas attendu? Comment la décision a été prise? Entretien avec la cheffe d'orchestre de la communication de la ville.
Dimanche 24 août, des émeutes éclataient à Lausanne suite au décès d'un ado d'origine congolaise, Marvin, dans le contexte d'une course poursuite avec la police municipale. Pourtant, le lundi après-midi, les autorités lausannoises révélaient les résultats d'une enquête sur leur police: des groupes Whatsapp où des agents s'échangeaient des propos et des images racistes, antisémites et sexistes, notamment.