Les vibrations liées au volume sonore et les sautillements du public du concert étaient mesurables jusqu'à une distance de six kilomètres, indique mercredi le Service sismologique suisse. Un pic a été enregistré peu après 19h00, lorsque la chanteuse américaine est montée sur la scène, dans le stade du Letzigrund.
L'énergie des mouvements rythmiques se transmet au sol comme «une vibration harmonique», précise l'institut basé à l'EPF Zurich. Pour cette raison, elle peut être mesurée par des séismographes situés non loin. Huit stations l'ont ainsi recensée dans un rayon de six kilomètres.
Ce ne sera pas la première fois que les Swifties provoquent un tremblement de terre. En Ecosse, le 7 juin dernier, les 70 000 spectateurs réunis au Murrayfield stadium d'Edimburg ont aussi fait trembler la terre avec leurs pas de danse. Les instruments scientifiques ont enregistré un maximum de 23,4 nanomètres (nm) de mouvement.
Des phénomènes similaires ont été observés lors des premiers concerts de la tournée Eras Tour, aux Etats-Unis, notamment à Seattle en juillet 2023. Là aussi, les sismologues avaient enregistré une légère activité sismique à certains moments du concert, et même un tremblement de terre de magnitude 2,3 sur l’échelle de Richter. (mbr/ats)