C'est le genre de suite dont on se serait passé tant le premier film se suffisait à lui-même. Disney est en train de relooker Le Diable s'habille en Prada, sorti en 2006. Ce sont les médias américains spécialisés comme Variety et Deadline qui ont annoncé la nouvelle. Ce deuxième volet sera dirigé par la scénariste du premier opus, Aline Brosh McKenna, ainsi que son réalisateur, David Frankel. La productrice sera à nouveau Wendy Finerman. Mais est-ce que cela suffira?
Evidemment, les actrices principales du premier film étaient la couture qui tenait l'histoire de bout en bout. Mais leur présence pour cette suite n'a pas été confirmée. Pour rappel, Anne Hathaway jouait la frêle et mal habillée Andrea Sachs, Emily Blunt était Emily Charlton et Meryl Streep jouait le rôle de Miranda Priestly, rôle pour lequel elle a obtenu un Golden Globe.
Le Diable s'habille en Prada 2 suivra Miranda Priestly, la rédactrice en chef de Runway (l'équivalent de Vogue) dans les difficultés de l’édition papier des magazines à l'heure du numérique. Elle devra cohabiter avec le personnage d’Emily Charlton, son ancienne employée qu'elle traitait comme son porte-manteau, et qui occupe désormais une position importante dans un groupe de luxe disposant de ressources publicitaires importantes pour le magazine Runway.
Les actrices Anne Hathaway et Emily Blunt se sont toujours montrées frileuses à une suite potentielle. Dans une interview en février sur le podcast Happy Sad Confused, Emily Blunt affirmait que le film était «bon» et n’avait «pas besoin de suite».
Mais Emily Blunt sait aussi qu'elle serait FOMO si tous ses anciens camarades de classe disaient «oui» à ce projet. Dans une interview au site People, en 2018, elle déclarait que si tout le monde le faisait, elle serait partante.
Quant à Anne Hathaway, elle a déclaré au site Extra que les fans ne devaient pas avoir «trop d'espoir». En 2022, dans l'émission The View, elle affirmait qu'elle ne pensait pas qu'une suite était possible.
Le Diable s'habille en Prada est un film si iconique qu'il est souvent considéré comme meilleur que le roman dont il est tiré. L'auteure, Lauren Weisberger, s'était inspirée de son expérience en tant qu'assistante d'Anna Wintour chez Vogue. Le long métrage avait rapporté 326,7 millions de dollars au box-office mondial.