La Suisse connaît (enfin) ce vendredi le nom de la ville qui recevra l'Eurovision l'année prochaine. Genève et Bâle étaient les dernières candidates en lice, après que Zurich, Berne et Bienne ont été écartées. C'est donc Bâle qui a été choisie.
Le verdict est tombé à 10 heures, plus de trois mois après la victoire de l'artiste biennois Nemo en Suède. La SSR devait annoncer si le concours, suivi par 180 millions de téléspectateurs, allait se dérouler à Palexpo à Genève ou à la halle Saint-Jacques de Bâle.
Les deux villes ont des «excellents dossiers», affirmait à Keystone-ATS, avant le verdict, Jean-Marc Richard, qui commente l'Eurovision sur la RTS depuis plus de 30 ans. Elles ont toutes deux les infrastructures, les aéroports et la proximité avec la France.
Ce point est important pour les fans qui ne pourraient pas se permettre de s'offrir un hôtel en Suisse. Et ça poussera les hôteliers sur place à ne pas trop gonfler les prix.
Genève a l'avantage d'avoir sur son territoire l'Union européenne de radio-télévision (UER), qui a lancé et supervise le concours et qui fêtera, l'année prochaine, ses 75 ans d'existence.
Ce qui pourrait jouer en faveur de Bâle par contre, c'est l'intérêt pour le concours plus fort en Suisse alémanique, malgré un regain d'intérêt romand ces dernières années, selon Jean-Marc Richard. Il y a aussi une plus grande proximité avec l'anglais outre-Sarine et on retrouve des formats plus proches de l'Eurovision dans les divertissements.
Pour organiser l'événement:
Si l'investissement est important, les retombées économiques attendues sont considérables. Liverpool, hôte du concours en 2023 avait enregistré une valeur ajoutée de 62 millions d'euros. (jah/ats)