C'est bien d'être ouvert aux cuisines du monde, mais il y a quelques trucs qu'on peut s'abstenir de goûter. Le crapaud dans la gnôle, par exemple, évitez.
Mais si cette excentricité cinématographique n'existe pas, sachez qu'il y a des plats encore pires. Voici 7 spécialités culinaires du monde difficiles à avaler.
Mettons tout de suite les pieds dans le plat avec cette spécialité des Philippines. Il n'est pas rare de voir à la carte des restaurants «le balut» décrit comme un œuf de canard dur. Mais ne vous fiez pas à ce mignon petit nom, c'est en fait un œuf fécondé qui s'est développé pendant 16 à 20 jours avant d'être cuit. Vous mangez donc un fœtus. Ne vous étonnez pas si ça croque sous la dent: c'est le bec et les plumes. Pourquoi manger un truc pareil? L'embryon de canard aurait des vertus aphrodisiaques.
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Dans plusieurs émissions de survie, genre Koh-Lanta, on voit les candidats manger des yeux de poissons. Enfin... ils tentent de les avaler tout rond pour éviter de les vomir. Ce sont souvent des yeux de barracuda. Eh bien sachez qu'il y a pire: les yeux de thon, beaucoup plus massifs. On en trouve au Japon. Ils se mangent braisés avec du riz blanc et un filet de sauce soja. Une délicatesse.
Les Italiens ne font pas que de bonnes pizzas et de bonnes pâtes. Ils ont aussi des spécialités qu'on ne leur envie pas du tout. Ce fromage en fait partie. Heureusement, il ne dépasse pas les frontières de la Sardaigne. Il est carrément interdit en Europe, car dangereux. Complètement pourri, il est rempli d'asticots vivants qui peuvent survivre à travers votre tube digestif et accessoirement vous tuer. L'astuce consiste à les écraser avant de les manger. Tout simplement.
Une théorie nébuleuse prétend que tout ce qui est frit est bon. Ce n'est probablement pas le cas de ce plat. Dans le Midwest aux Etats-Unis, et tout particulièrement à Saint-Louis, on mange de la cervelle de veau frite dans un sandwich. Les locaux jurent que c'est délicieux. On peut tout de même s'interroger sur la texture molle de ce mets.
Cette spécialité écossaise se compose (tenez-vous bien) de panse de brebis farcie avec un mélange d'abats de mouton, d'avoine, d'oignon, le tout revenu dans de la graisse de rognon de mouton. Avec ça, plus besoin de manteau pour l'hiver, le manteau c'est vous.
Appelée czarna polewka (soupe noire), on en trouve dans certaines régions de Pologne. A l'époque, on la servait pour faire peur à de potentiels concurrents ou aux invités non désirés (sans blague). Elle est faite de sang de canard ou d'oie, d'abats et de légumes. Elle aurait un goût aigre-doux dû au mode de conservation du sang avec du sucre et du vinaigre ainsi qu'au mode de cuisson avec des fruits frais ou secs. C'est un peu la version liquide du boudin noir. D'ailleurs, ça se mange aussi avec des pommes de terre.
Sachez qu'au Vietnam il existe également une soupe de sang de canard, crue cette fois-ci, potentiellement dangereuse pour la santé, à cause des risques de transmission de maladies, comme la grippe aviaire.
Ce plat coréen s'adresse aux foodies les plus aventureux. On dit souvent qu'il s'agit de poulpe vivant, mais l'invertébré est tué juste avant d'être servi, ce qui fait que ses tentacules bougent encore. Un peu comme les lézards qui perdent leur queue. Il faut néanmoins être très prudent, car les ventouses de l'animal se collent à la gorge et provoquent l'étouffement. Il est recommandé de mâcher convenablement avant d'avaler. Chaque année, des gens meurent par suffocation.
On en trouve en Corée, mais aussi dans quelques restaurants de New York et de Los Angeles. Et le goût? Ce plat aurait une saveur douce, mais c'est surtout la texture terriblement gluante qui attirerait les casse-cou culinaires.