UBS a dégagé entre juillet et fin septembre un bénéfice net de 1,4 milliard de dollars (1,2 milliard de francs au cours du jour), contrastant avec la perte sèche de 785 millions accusée un an plus tôt, alors attribuée au frais de reprise pour Credit Suisse.
Le produit d'exploitation s'est enrobé de 5% à 12,33 milliards de dollars. Le ratio coûts/bénéfice, mesurant le niveau de dépense pour chaque dollar gagné, a été amélioré de 3,5 points de pourcentage sur trois mois à 83,5%.
La performance décoiffe allègrement les projections des analystes consultés par AWP, qui culminaient notamment à 825 millions pour le bénéfice net.
La banque aux trois clés a bénéficié d'afflux d'argent frais à hauteur de 25 milliards dans sa branche de gestion de fortune internationale. Les avoirs sous gestion au niveau du groupe ont enflé de 15% à quelque 6200 milliards.
Le programme d'économies a en outre permis de réduire la dépense de quelque 800 millions supplémentaires et la réduction de la base de coûts est attendue à 7,5 milliards de dollars.
Le béhémoth bancaire, qui laisse augurer un dernier partiel à l'avenant du troisième, affirme derechef dans un compte-rendu intermédiaire mener prestement l'intégration de son ancienne rivale malheureuse.
Les gains cumulés depuis le début de l'année atteignent désormais 4,32 milliards de dollars.
Sur le front de la transformation, la première étape de l'absorption des comptes-clients de Credit Suisse, menée sur les places luxembourgeoise et hongkongaise s'est achevée en octobre. Singapour et le Japon devraient suivre d'ici la fin de l'exercice en cours, avant la Suisse en 2025. (ats)