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Trump dénonce la date de son procès: «Ingérence électorale!»

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Keystone

Trump dénonce la date de son procès: «Ingérence électorale!»

Dans un post publié sur son réseau social, l'ancien président américain a dénoncé la date de son procès à Washington, décidée plus tôt dans la journée. Il a une fois de plus crié à la «chasse aux sorcières» et accusé la juge de «le détester».
28.08.2023, 22:1229.08.2023, 07:23

Donald Trump a vivement dénoncé lundi la date fixée par une juge pour le début de son procès fédéral à Washington sur ses pressions électorales en 2020.

Dans une publication sur son réseau Truth Social, l'ancien président, candidat aux primaires républicaines, a accusé la juge de «détester Trump».

«Ingérence électorale!»
Trump sur son réseau social

En effet, Donald Trump a critiqué la date du procès, puisqu'elle tombe, comme il le souligne, «en plein milieu» de sa campagne contre le président Joe Biden:

«Le dérangé Jack Smith et son équipe de voyous, qui ont été surpris en train de se rendre à la Maison Blanche juste avant d'inculper le 45e président des États-Unis (ce qui est absolument interdit!), travaillent sur cette chasse aux sorcières depuis près de 3 ans, mais ont décidé de la mener en plein milieu de la campagne de l'opposant politique de Joe Biden contre ce dernier. Ingérence électorale! Aujourd'hui, un juge partial, haïssant Trump, m'a donné une extension de seulement deux mois, juste ce que notre gouvernement corrompu voulait, SUPER MARDI. Je ferai appel!»

La date tombe la veille du «Super Tuesday», une des plus importantes échéances des primaires républicaines.

Donald Trump attribue systématiquement ses tracas judiciaires à l'administration du président démocrate Joe Biden, qu'il pourrait retrouver sur sa route en 2024 pour une revanche de l'élection de 2020. Le calendrier établi par la juge prévoit que les recours préalables au procès soient formulés en octobre-novembre.

La procureure Molly Gaston a invoqué «l'intérêt public extraordinaire pour un procès rapide», compte tenu du fait que «le prévenu est accusé de crimes historiques» pour un président en exercice au moment des faits.

Une solution «sensée»

La date du 4 mars est une «solution sensée», a déclaré à l'AFP Carl Tobias, professeur de droit à l'université de Richmond.

«Trump a aussi fait des commentaires menaçants qui pourraient met en danger les jurés et la juge Chutkan l'avait prévenu que s'il ne cessait pas, elle fixerait une date de procès rapprochée, mais il a persisté malgré l'avertissement»
Carl Tobias, professeur de droit à l'université de Richmond

Il n'était pas clair dans l'immédiat quelles conséquences cette nouvelle date pourrait avoir sur le calendrier judiciaire chargé de Donald Trump, bien que la juge Chutkan ait indiqué avoir avisé de sa décision sa collègue en charge du procès à New York. (ats/max)

Cet imitateur est venu troller Donald Trump:

Vidéo: watson
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