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++Emeutes en France EN DIRECT++ Marseille: un mort après les émeutes

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Un jeune dans le coma après avoir reçu «des billes de plombs» d'un policier du Raid

Les violences se poursuivent en France depuis la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier après un refus d'obtempérer. Les dernières infos à chaud. 👇
02.07.2023, 16:5005.07.2023, 20:14
Team watson
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  • Les émeutes continuent en France depuis plusieurs nuits.
  • 72 personnes interpellées dans la nuit de lundi à mardi, le signe d'un retour au calme. Cela porte à 3486 le nombre d'interpellations depuis une semaine, selon le Ministère de l'Intérieur.
  • Une cellule interministérielle de crise a été convoquée au ministère de l'Intérieur français par le président Emmanuel Macron.
  • Une marche blanche rassemblant plus de 6000 personnes s'est tenue jeudi dernier à Nanterre.
  • En marge des événements en France, une centaine de jeunes ont attaqué des commerces du centre-ville de Lausanne.
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19:58
Un homme de 25 ans dans le coma
Selon plusieurs médias français, un homme de 25 ans est dans le coma depuis vendredi. Il aurait reçu un projectile à la tête, une sorte de sachet contenant de minuscules plombs tiré par un policier du Raid, en Meurthe-et-Moselle.

Son avocat, le même que celui de la famille de Nahel, dit vouloir déposer plainte pour tentative d’homicide volontaire. «D’après mes informations, il ne participait pas aux émeutes et n’a commis aucun refus d’obtempérer», a précisé Me Bouzrou.

Le jeune homme aurait été en voiture au moment où il a été blessé, et selon les deux passagers, ils se rendaient au Luxembourg et ne participaient pas aux violences. La voiture aurait été fouillée sans que rien ne puisse leur être reproché.
14:33
La circulation des bus et trams assurée «normalement»

La circulation des bus et tramways «pourra reprendre normalement partout en France» mercredi soir, a indiqué le ministre des Transports Clément Beaune sur Twitter. «Des dérogations localisées pourront s'appliquer en fonction de la situation», a précisé le ministre, après plusieurs jours d'interruption nocturne à cause des émeutes.
Firefighters use a water hose on a burnt bus in Nanterre, outside Paris, France, Saturday, July 1, 2023. French President Emmanuel Macron urged parents Friday to keep teenagers at home and proposed re ...
Bild: sda
Un bus en feu à Nanterre le samedi 1er juillet.

Une quarantaine d'autobus et un tramway ont été détruits en Ile-de-France lors des émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel, le 27 juin à Nanterre. La région Ile-de-France a chiffré le total des dégâts à 16 millions d'euros.
14:25
Le père de Nahel va se constituer partie civile

Hicham Hammouti, le père de Nahel, est sorti du silence dans lequel il s'était muré depuis une semaine. Il a reçu la presse au cabinet de son avocat, Me Serge Money. «Je me constitue partie civile pour que justice soit rendue pour Nahel et pour dire que je suis vivant», a dit aux journalistes cet homme de 42 ans, originaire de Colombes, ville voisine de Nanterre.

Il reconnaît n'avoir pas vu son fils naître ni grandir, invoquant un «parcours très difficile» qui l'a notamment conduit à être incarcéré. Il met aussi en cause la mère de Nahel, qui l'a empêché de tisser un lien avec ce fils. La mort de son fils l'a toutefois fortement secoué: «J'ai du mal à m'en remettre. Je n'arrive plus à dormir», a-t-il déclaré.

Pour en apprendre plus sur Nahel et sa famille👇
14:10
Décès d'un homme probablement touché par un tir de flash-ball
Un homme de 27 ans est mort à Marseille dans la nuit de samedi à dimanche, émaillée d'émeutes, a indiqué le parquet de Marseille. Son décès est probablement dû à un «choc violent au niveau du thorax causé par un projectile de type flash-ball».

«Des événements de type émeutes et pillages se déroulaient cette nuit-là dans le secteur, sans qu'il soit possible de déterminer si la victime y avait participé ou même si elle avait pu circuler dans une telle zone», souligne toutefois le parquet. «Les éléments de l'enquête permettent de retenir comme probable un décès causé par un choc violent au niveau du thorax causé par le tir d'un projectile de 'type flash-ball'», détaille la même source.
Emeutes en France: plus de 1000 condamnations. Plus d'un millier de personnes ont été condamnées en lien avec les émeutes qui ont secoué la France après la mort de Nahel.
Bild: Anadolu
Un homme est décédé à Marseille lors d'émeutes, dans la nuit de samedi à dimanche.

«Cet impact a entraîné un arrêt cardiaque et donc la mort dans un temps proche», ajoute le parquet de Marseille, qui précise avoir ouvert «une information judiciaire du chef de coups mortels avec usage ou menace d'une arme». La deuxième ville de France a été touchée par des heurts entre policiers et groupes de jeunes, ainsi que par des pillages, durant le week-end. Un dispositif policier très musclé avait été mis en place samedi après une nuit de vendredi particulièrement violente.

Les émeutes diminuent en France 👇
8:13
La cagnotte pour le policier a été clôturée
La cagnotte controversée destinée à lever des fonds pour soutenir la famille de l'agent de police responsable du tir mortel sur le jeune Nahel est terminée. Son auteur, Jean Messiha, ancien porte-parole d'Eric Zemmour, l'a fermée mardi soir à minuit, sous la pression de plusieurs personnalités politiques. Mathilde Panot (La France insoumise) et Arthur Delaporte (PS) avaient indiqué vouloir saisir la justice pour fermer la cagnotte.
epa10625286 French politician Jean Messiha attends a far-right and pro-monarchy party 'Action Francaise' meeting called ?France in Danger? in Paris, France, 13 May 2023. The French Interior  ...
Bild: sda
Jean Messiha

La famille de Nahel a également porté plainte. La cagnotte a rassemblé plus de 1,6 million d'euros via plus de 75 000 dons.
22:10
Un homme meurt à la suite des émeutes à Marseille
Une information judiciaire a été ouverte par le parquet de Marseille, annonce BFMTV, pour «coups mortels avec usage ou menace d'une arme suite au décès d'un homme âgé de 27 ans dans la nuit de samedi à dimanche».

Selon le parquet, la raison probable du décès serait le tir d'un projectile de type «flash-ball». Il précise: «Cet impact a entraîné un arrêt cardiaque et donc la mort dans un temps proche.»
20:04
La mère de Nahel porte plainte contre Jean Messiha
La mère de Nahel, tué par un policier à l'âge de 17 ans, le 27 juin dernier, a déposé plainte contre Jean Messiha. Comme l'indique Libération, elle accuse d'«escroquerie en bande organisée» et de «recel» l'ex-porte-parole de campagne d'Eric Zemmour, qui a créé une cagnotte en soutien au policier.

Toujours selon le journal français, la mère de Nahel dépose également plainte pour« détournement de la finalité d’un traitement de données à caractère personnel». En cause, la publication par Jean Messiha d'informations sur les réseaux sociaux concernant les antécédents judiciaire du jeune homme.
16:04
Emmanuel Macron annonce une loi d'urgence pour accélérer la reconstruction
Le président français a annoncé mardi devant des maires de villes touchées par les émeutes de la dernière semaine un projet de «loi d'urgence» pour accélérer la reconstruction, après les destructions qui ont visé des bâtiments, du mobilier urbain et des moyens de transports.

Le chef de l'Etat a aussi promis des aides financières aux villes pour les réparations concernant «la voirie, les établissements communaux et les écoles». Et d'ajouter: «On va être extrêmement ferme et clair avec les assureurs, commune par commune.»

La Poste française a quant à elle elle annoncé que 80 bureaux de poste «n'ont pas pu rouvrir» en raison des destructions et des risques. (ats)
13:28
Emeutes: Macron se dit «très prudent» sur le retour au calme
Emmanuel Macron s'est dit mardi «très prudent» sur le retour au calme après plusieurs nuits d'émeutes mais a jugé que «le pic» était «passé, devant quelque 250 maires de villes touchées par les violences reçus à l'Elysée.

«Est-ce que le retour au calme est durable? Je serai prudent mais le pic que nous avons connu ces derniers jours est passé», a affirmé le chef de l'Etat, selon un participant, après avoir exprimé aux élus le «soutien, l'estime et la reconnaissance de la Nation «pour leur action» ces derniers jours.
11:35
Le gouvernement à l'heure du bilan
La désescalade se confirme. Au terme d'une nuit de lundi à mardi marquée par une nette décrue des violences, Emmanuel Macron doit commencer à faire le bilan d'une semaine d'émeutes. Il reçoit mardi les maires de quelque 220 communes «victimes d'exactions».

Avec cette consultation des élus locaux en fin de matinée, le Président «souhaite débuter un travail minutieux et de plus long terme pour comprendre en profondeur les raisons qui ont conduit à ces événements», a précisé l'Elysée.

Le ministère de l'Intérieur a relevé dans la matinée une nouvelle nette décrue des violences pendant la nuit, avec 72 personnes interpellées, contre jusqu'à plusieurs centaines au plus fort des violences.

Le ministère a également recensé 159 incendies de véhicules et 202 incendies sur la voie publique lors de cette septième nuit consécutive d'émeutes suscitées par la mort du jeune Nahel à Nanterre.

Les principales organisations patronales françaises appellent de leur côté le gouvernement à mettre en place des mesures de soutien en faveur des commerçants et entrepreneurs affectés, notamment un «fond de secours» pour «ceux qui ont tout perdu». Les dégâts sont estimés par le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, à un milliard d'euros.
21:40
Le dispositif policier est maintenu
Des rassemblements «civiques» se sont tenus lundi devant plusieurs mairies en France pour dire «ça suffit», au lendemain de l'attaque à la voiture-bélier qui a visé le domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses. Le gouvernement a lui intensifié les consultations politiques.

Malgré le retour au calme engagé ce week-end, le dispositif policier des jours précédents est maintenu pour la nuit de lundi à mardi, soit 45 000 policiers et gendarmes, a annoncé la Première ministre Elisabeth Borne, après avoir reçu les groupes politiques à Matignon.

Emmanuel Macron rencontrera mardi les maires de plus de 220 communes ciblées par les violences.

«La démocratie attaquée»
Cette réception interviendra deux jours après la violente attaque à la voiture-bélier contre le domicile de Vincent Jeanbrun, le maire LR de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), dimanche qui a provoqué une vive émotion dans le pays et les condamnations unanimes de toute la classe politique.
21:33
Un milliard de dégâts, selon une première estimation du Medef
Le patron des patrons, Geoffroy Roux de Bézieux, dit estimer à un milliard d'euros les dégâts pour les entreprises provoqués par les émeutes. Il s'exprimait dans un entretien au Parisien publié lundi soir.

«Il est trop tôt pour donner un chiffre précis, mais on est à plus d'un milliard d'euros, sans compter les dégâts au niveau du tourisme. Les vidéos des émeutes, qui ont circulé dans le monde, dégradent l'image de la France», a déclaré le dirigeant du Medef, syndicat patronal le plus influent.

Selon ses chiffres, plus de 200 commerces ont été entièrement pillés, 300 agences bancaires détruites, 250 bureaux de tabac touchés, «avec des modes opératoires d'une violence absolue. Tout a été volé, même des caisses enregistreuses, avant de mettre le feu pour détruire».

Les assureurs sont mobilisés
Au sujet des indemnisations qui préoccupent de nombreuses entreprises et notamment les plus petites, Geoffroy Roux de Bézieux assure que «les assureurs sont mobilisés pour aller le plus vite possible, je suis assez confiant sur le fait que les commerces concernés seront indemnisés».

Ecartant un retour au «quoi qu'il en coûte», le patron des patrons estime qu'il faut envisager «des avances ponctuelles, car certains ne pourront pas exercer leur activité pendant un certain temps».

Samedi, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait exhorté les assureurs à prolonger les délais de déclaration, à indemniser rapidement les victimes et à réduire les franchises.

Geoffroy Roux de Bézieux sera remplacé par un nouveau dirigeant du Medef qui doit être élu le 6 juillet, soit Patrick Martin ou Dominique Carlac'h, les deux candidats restants. (ats)
18:03
Lausanne: les émeutiers se donnent à nouveau rendez-vous mardi
Un appel circule à nouveau sur les réseaux sociaux pour un nouveau rassemblement prévu mardi à 20h30 au centre-ville de Lausanne. Selon le journal 24 Heures, les participants sont invités à venir équipés de gants, de cagoules et de mortiers d'artifice.
«Il faut qu'on fasse regretter à la police, ils ont tapé une fille à Lausanne», déclare l'un des initiateurs de cet appel anonyme. Il n'est cependant pas précisé si ce message est lié aux événements survenus ce week-end. Contactée, la police municipale s'est dite informée de la diffusion de ce message.

Les commerçants sont quant à eux invités à sécuriser leurs mobiliers extérieurs. La société Mobimo, propriétaire du quartier du Flon, a annoncé être également informée et «en contact régulier avec la police».
13:57
Macron demande le maintien d'une présence policière «massive»
Emmanuel Macron a demandé au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin de maintenir une «présence massive» sur le terrain afin de garantir le «retour au calme», a indiqué lundi l'entourage du président français. Une décrue des violences est observée après six nuits d'émeutes liées à la mort du jeune Nahel.

«Le président de la République souhaite que l'exécutif maintienne un haut niveau d'engagement et de pression sur le terrain, avec une présence massive, pour conforter le retour au calme et à l'ordre», relève-t-on de même source.
French President Emmanuel Macron speaks following a government emergency meeting after riots erupted for the third night in a row across the country, at the Interior Ministry in Paris, Friday, June 30 ...
Bild: sda
Le ministre de l'Intérieur a estimé lundi, à l'issue d'une nuit où aucun incident majeur n'a été signalé, que «l'ordre» était «en train d'être rétabli», «grâce à une fermeté qui a été affichée».

Gérald Darmanin a reconduit dimanche soir un dispositif de 45 000 policiers et gendarmes sur tout le territoire pour faire face aux émeutes déclenchées par la mort du jeune Nahel, tué par un policier, lors d'un contrôle routier mardi à Nanterre.

Lors d'une réunion dimanche soir à l'Elysée avec la cheffe du gouvernement Elisabeth Borne et sept ministres, Emmanuel Macron a demandé de «continuer à tout faire pour rétablir l'ordre et garantir le retour au calme». «Sans tirer de conclusion hâtive, à ce stade tout porte à croire qu'il a bien fait de trancher pour une réponse graduée», souligne-t-on dans son entourage.
11:44
Le troisième occupant de la voiture entendu par l'IGPN
Le troisième occupant de la voiture conduite par le jeune Nahel, tué mardi par un policier lors d'un contrôle routier à Nanterre, était entendu lundi en fin de matinée par l'IGPN, la police des polices, a appris l'AFP de source proche du dossier.

Le passager s'est présenté à l'Inspection générale de la police nationale à 11H00, a précisé cette source.
8:48
Sixième nuit d'émeutes: 157 interpellations, trois blessés
Quelque 157 personnes ont été interpellées dans la nuit de dimanche à lundi lors de la sixième soirée de violences après la mort de Nahel, tué mardi à Nanterre par un policier, selon un bilan rendu public lundi matin par le ministère de l'Intérieur.

Le ministère fait également état de trois blessés parmi les forces de l'ordre et a recensé 352 incendies sur la voie publique et 297 incendies de véhicules. Un poste de police et une caserne de gendarmerie ont été visés.
8:43
Un pompier de 24 ans est décédé à Saint-Denis
Un pompier de 24 ans est décédé dans la nuit de dimanche à lundi à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) alors qu'il luttait contre un incendie de véhicules lors de la sixième nuit de violences urbaines qui agite le pays, a annoncé lundi Gérald Darmanin.

«Un jeune caporal-chef de la brigade des sapeurs-pompiers de Paris est décédé malgré la prise en charge très rapide de ses équipiers», a tweeté le ministre de l'Intérieur, en précisant que les faits s'étaient déroulés dans «un parking souterrain».

«Une enquête est en cours» pour déterminer les circonstances de l'incendie des véhicules, a-t-on ajouté au ministère de l'Intérieur.

Aucun lien formel n'a été encore établi entre l'incendie sur lequel ce pompier intervenait et les violences urbaines qui agitent de nombres villes de France depuis la mort mardi dernier à Nanterre du jeune Nahel, 17 ans, tué par un policier.
6:38
Une accalmie se dessine
Un retour au calme s'est esquissé en France dans la nuit de dimanche à lundi, après cinq nuits d'émeutes consécutives à la mort d'un adolescent de 17 ans, tué par un policier. A 01h30, aucun incident majeur n'avait été signalé.



Les forces de l'ordre avaient procédé à ce moment-là à 78 interpellations sur le territoire national, selon le ministère français de l'intérieur. A Paris et dans sa proche banlieue, 20 personnes avaient été arrêtées à 01h00, d'après la préfecture de police.
Le choc causé par l'agression visant le maire de L'Haÿ-les-Roses, dans la banlieue de Paris, avait fait passer au second plan la décrue des violences déjà constatée dans la nuit de samedi à dimanche. Après ces faits, dans un contexte de recrudescence des attaques visant les élus, la population est invitée à se rassembler lundi à midi devant toutes les mairies de France.

Le président français Emmanuel Macron doit recevoir lundi les présidents des deux assemblées, puis les maires de plus de 220 communes ciblées par les violences mardi. Il a aussi demandé à sa première ministre, Elisabeth Borne, de rencontrer les présidents des groupes parlementaires lundi.

En cinq nuits d'émeutes jusqu'à dimanche matin, le ministère de l'intérieur a comptabilisé quelque 5000 véhicules incendiés, près de 1000 bâtiments brûlés ou dégradés, 250 attaques de commissariats ou de gendarmeries, plus de 700 membres des forces de l'ordre blessés.
3:43
Macron va recevoir les maires de plus de 220 communes
Emmanuel Macron recevra lundi les présidents des deux chambres du Parlement français. Mardi, il rencontrera les maires des «plus de 220 communes victimes d'exactions» lors des émeutes des derniers jours, a annoncé dimanche un participant à l'issue d'une réunion autour du chef de l'Etat.

«Le président a aussi demandé à la Première ministre Elisabeth Borne de recevoir les présidents de groupes politiques au Parlement» lundi, a ajouté cette source.
16:47
Borne: «Nous ne laisserons rien passer»
La Première ministre Elisabeth Borne a assuré dimanche aux maires que le gouvernement ne «laissera passer aucune violence», après l'attaque à la voiture-bélier de la maison de l'édile de L'Haÿ-les-Roses. «La plus grande fermeté» sera appliquée dans les sanctions.

Lors de la réunion à la mairie, elle a indiqué «regarder comment on accompagne les villes qui ont des équipements détruits». «On ne va pas vous laisser seuls, on sera aux côtés des maires, aussi des maires qui ont une difficulté pour accompagner les jeunes pendant les vacances», a-t-elle lancé.

Le maire Vincent Jeanbrun lui avait décrit auparavant les violences perpétrées dans sa commune de plus de 30'000 habitants. «On n'est plus dans une logique de pression ou quoi que soit. On était dans l'animalité pure», selon lui.

Egalement présente, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse a souligné que «ça pose le problème sur la sanction». La justice «tape très fort», a répondu Gérald Darmanin.
epa10722329 Ile-de-France Region President Valerie Pecresse (2-L) looks on next to Val-de-Marne Prefect Sophie Thibault (L) as French Prime Minister Elisabeth Borne (3-L) meets with municipal police,  ...
Bild: sda
16:43
La grand-mère de Nahel appelle au calme
La grand-mère de Nahel, tué mardi par un policier à Nanterre, a lancé dimanche un appel au calme après une cinquième nuit consécutive d'émeutes urbaines en France, causée par la mort de son petit-fils de 17 ans.

«Les gens qui sont en train de casser, je leur dis: arrêtez. Qu'ils ne cassent pas les vitrines, qu'ils ne cassent pas les écoles, pas les bus. Arrêtez, c'est des mamans qui prennent les bus, c'est des mamans qui marchent dehors», a exhorté Nadia, la grand-mère de Nahel, interrogée sur BFMTV.

«On veut que ces jeunes-là restent tranquilles. Nahel, il est mort. Ma fille avait un seul enfant, elle est perdue, c'est fini, ma fille n'a plus de vie. Et moi, ils m'ont fait perdre ma fille et mon petit-fils», a-t-elle poursuivi.

«J'en veux aux deux policiers, parce qu'ils étaient deux, qui ont donné deux coups de crosse à la tête de mon petit-fils, et à celui qui a tiré directement dans le coeur, il pouvait lui tirer dans la jambe, dans le bras», a déclaré la grand-mère.
16:41
Appel à une «mobilisation civique» devant toutes les mairies de France
Maires et citoyens sont invités lundi à se rassembler sur le parvis de toutes les mairies de France, qui feront sonner leurs sirènes, après l'attaque à la voiture-bélier du domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), a annoncé dimanche le président de l'Association des maires de France (AMF).

«L'AMF a décidé d'appeler les élus et la population à se mobiliser, nous on ne baisse pas les bras (...) et à ce titre demain à 12h00 nous avons décidé avec (...) tous les maires de France d'appeler à un rassemblement sur les parvis des mairies, nous ferons sonner les sirènes», a déclaré David Lisnard sur TF1. «Nous continuons notre travail au quotidien pour que l'ordre revienne», a-t-il poursuivi.
15:27
Une cagnote récolte 600'000 euros pour le policier de Nanterre
Jean Messiha, ex-délégué du Rassemblement national, aujourd'hui membre de Reconquête, a lancé un appel au don. L’objectif était de récolter 50'000 euros.

Ce dimanche 2 juillet, trois jours à peine après sa création, la cagnotte pour soutenir la famille du policier a atteint plus de 600'000 euros. Près de 29'000 personnes ont participé.
14:31
Borne et Darmanin rendent visite au maire visé par l'attaque
La Première ministre Elisabeth Borne ainsi que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin se rendent dimanche à L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) après l'attaque à la voiture-bélier chez le maire de la ville dans la nuit, a indiqué Matignon.
epa10722252 French Prime Minister Elisabeth Borne (3-R), Ile-de-France Region President Valerie Pecresse (2-L), Secretary of State for Rurality Dominique Faure (R), Minister for Ecological Transition  ...
Bild: sda
«Après les faits intolérables dont ont été victimes le maire Vincent Jeanbrun et sa famille, la Première ministre se rend à L'Haÿ-les-Roses pour adresser son soutien et réaffirmer sa détermination à mettre fin à ces violences inacceptables», selon un communiqué.
12:34
Macron fera un point de la situation ce soir
Le président Emmanuel Macron fera un «point de situation» dimanche soir avec plusieurs membres du gouvernement sur les violences après la mort de Nahel, qui ont eu lieu une nouvelle fois en France dans la nuit de samedi à dimanche pour la cinquième soirée consécutive.

Une réunion se tiendra à 19H30 au Palais de l'Elysée en présence de la Première ministre Elisabeth Borne, du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et du garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti, a indiqué la présidence.

Le chef de l'Etat a reporté sa visite d'Etat en Allemagne, qui était prévue de dimanche soir à mardi, pour «pouvoir rester en France ces prochains jours». Samedi après-midi, il a passé une série d'appels téléphoniques à des maires.

Une cellule interministérielle de crise (CIC) est activée «en continu» pour suivre la situation et «prendre les décisions nécessaires», selon Matignon.
12:30
La classe politique réagit à la tentative d'assassinat
La Première ministre Elisabeth Borne s'est élevée contre des «faits intolérables». «Les coupables seront poursuivis avec la plus grande fermeté», a indiqué Matignon dans un communiqué.

«S'en prendre à la vie d'un élu et à celle de sa famille, c'est s'en prendre à la Nation», a tweeté le président du Sénat Gérard Larcher (LR). «L'engagement public ne devrait jamais être synonyme de danger, ni pour soi ni pour ceux que l'on aime», pour la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance).

Sur Twitter, le patron des Républicains Eric Ciotti a condamné «des faits d'une extrême gravité qui doivent conduire leurs auteurs en cour d'assises».
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@ECiotti


Dans la majorité présidentielle aussi, les messages de soutien ont afflué. «Bravo pour ton courage et ta détermination à servir nos concitoyens! Ne laissons passer aucune violence, verbale ou physique», lui a écrit le ministre de l'Economie Bruno Le Maire (ex-LR).

A gauche également, Marine Tondelier, cheffe d'EELV, a assuré que «les écologistes apportent leur soutien le plus total à Vincent Jeanbrun». «Ce qu'il a vécu est inqualifiable», a-t-elle tweeté.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon, le chef des Insoumis a dit sur Twitter «partage(r) l'effroi de la famille Jeanbrun». La députée LFI Clémentine Autain a souligné l'«urgence absolue à dégager des réponses politiques de justice et d'égalité pour apaiser»
12:25
Enquête ouverte pour tentative d'assassinat
Le domicile du maire LR de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) a été attaqué à la voiture-bélier enflammée dans la nuit de samedi à dimanche, en présence de ses enfants et de son épouse blessée en voulant fuir, des faits qui ont suscité une condamnation unanime du gouvernement et de la classe politique.

Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat, a indiqué le procureur de Créteil, Stéphane Hardouin, qui l'a confiée au service départemental de la police judiciaire.

Entendant du bruit et voyant des flammes, la femme et les deux enfants ont pris la fuite par le jardin à l'arrière du pavillon, selon le procureur. Dans sa course, l'épouse «s'est blessée au tibia, c'est une blessure assez sérieuse puisqu'il serait cassé», a précisé Stéphane Hardouin. Elle a été hospitalisée, selon l'entourage du maire.

«Compte tenu de (leur) gravité extrême», la «qualification de tentative d'assassinat a été choisie par le parquet», et «tout sera mis en oeuvre pour confondre les auteurs et les traduire devant la justice», a-t-il assuré.
11:01
Elisabeth Borne promet de poursuivre les coupables de l'attaque du maire
Les auteurs de l'attaque à la voiture-bélier perpétrée contre le domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) dans la nuit de samedi à dimanche ont vraisemblablement lancé le véhicule «pour brûler le pavillon», a indiqué dimanche le procureur de la République de Créteil, Stéphane Hardouin.

«Les premières constations nous laissent présumer que le véhicule a été lancé pour brûler le pavillon», a déclaré devant la presse le procureur, à proximité de la maison du maire Vincent Jeanbrun (LR). «Un accélérant a été découvert dans une bouteille de coca», a ajouté le magistrat, dénonçant des faits d'une «gravité extrême».

La Première ministre Elisabeth Borne s'est quant à elle élevée contre des «faits intolérables», promettant que «les coupables seront poursuivis avec la plus grande fermeté».

«La Première ministre condamne ces faits intolérables et apporte tout son soutien au maire de L'Hay-les-Roses et à ses proches. Elle a adressé un message au maire et à sa famille qui sont encore sous le choc. Les coupables seront poursuivis avec la plus grande fermeté», a indiqué Matignon dans un communiqué.
8:56
Le domicile d'un maire attaqué à la voiture-bélier
Le domicile du maire de L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne) a été attaqué à la voiture-bélier dans la nuit de samedi à dimanche. Son épouse et un de ses deux jeunes enfants ont été blessés, a annoncé l'élu.

Une enquête a été ouverte pour tentative d'assassinat, a indiqué le parquet de Créteil, confirmant une information de BFMTV. La police judiciaire est saisie.

Le maire de ce chef-lieu d'arrondissement, Vincent Jeanbrun (LR), a dénoncé dans un communiqué publié sur Twitter «une tentative d'assassinat d'une lâcheté inqualifiable».
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Vers 01h30, alors qu'il se trouvait à l'Hôtel de ville «comme depuis trois nuits» pour faire face aux violences urbaines, des émeutiers «ont lancé une voiture-bélier sur (son) domicile avant d'y mettre le feu pour incendier (sa) maison», a-t-il indiqué dans un communiqué publié sur Twitter.

Sa femme et ses «deux jeunes enfants» y dormaient, a-t-il précisé. C'est en tentant de «protéger» la famille et d'«échapper aux assaillants» que l'épouse et l'un des enfants ont été blessés, selon le maire.
8:53
Un peu plus de 700 personnes interpellées dans la nuit de samedi
En France, 719 personnes ont été interpellées dans la nuit de samedi à dimanche lors de la cinquième soirée de violences après la mort d'un adolescent, tué mardi par un policier, a indiqué le ministère de l'Intérieur, dans un bilan encore provisoire.

A ce stade, 45 policiers et gendarmes ont été blessés, 577 véhicules et 74 bâtiments ont été incendiés, tandis que 871 incendies ont été comptabilisés sur la voie publique, a ajouté le ministère.

De plus, 10 commissariats, 10 casernes de gendarmerie et 6 postes de police municipale ont été pris pour cible, a encore dit le ministère.
Marseille et l'ensemble de l'agglomération lyonnaise sont les deux villes les plus touchées par les violences, comme la veille.
17:46
Des centaines de personnes à Nanterre pour l'enterrement de Nahel
Plusieurs centaines de personnes se sont pressées samedi au funérarium de Nanterre, dans une mosquée de la ville puis au cimetière du Mont-Valérien pour l'enterrement de Nahel. Cet adolescent de 17 ans a été tué par un policier lors d'un contrôle routier.
epa10720821 People wait next to the entrance of Mont Valerien cemetery, where Nahel Merzouk will be laid to rest, in Nanterre, near Paris, France, 01 July 2023. Nahel Merzouk will be buried in Mont Va ...
Bild: sda
«Paix à son âme, que justice soit faite», a lancé sous couvert d'anonymat une Nanterrienne en sortant du funérarium. «Je suis venue soutenir la maman, elle n'avait que lui, la pauvre».

La cérémonie s'est déroulée dans un climat de vives tensions entre des groupes de jeunes et la presse, dont la présence avait été proscrite par la famille et l'entourage de la victime.
17:43
Manifestations interdites à Marseille
Toute manifestation est de nouveau interdite à Marseille à compter de samedi après-midi. Les transports en commun s'arrêteront à 18h00 et des renforts des forces de l'ordre sont mobilisés pour tenter d'éviter de nouvelles violences après une nuit marquée par des heurts et des pillages.


En ce jour d'obsèques du jeune Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier en région parisienne, les autorités craignent de nouvelles manifestations de colère et des débordements violents: la préfète de police des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté interdisant «toute manifestation entre samedi 14h00 et dimanche 07h00». Les métros, tramways et bus s'arrêteront à 18h00.

La préfecture de police a aussi annoncé un renfort massif de CRS, l'engagement des blindés et de deux hélicoptères de la gendarmerie. Ces derniers, avec un avion de la police, survoleront la ville toute la nuit pour aider à repérer les incidents.
16:16
Les commerces de Strasbourg appelés à fermer
Les autorités locales ont appelé samedi les commerçants de Strasbourg à fermer leurs établissements après les pillages survenus la veille dans plusieurs magasins du centre-ville.

Place Kleber, coeur commerçant de la ville empli de policiers, l'atmosphère était étrangement calme pour un premier samedi des soldes. «On range la terrasse pour des raisons de sécurité», a expliqué à l'AFP Christophe Marchal, manager du café Starbucks, situé sur la place.

La veille, le magasin Apple Store, qui jouxte son établissement, a été la cible de pilleurs, en plein après-midi, comme plusieurs autres établissements à proximité, dont une enseigne Zara ou encore un magasin Bouchara.

«C'était hyper choquant», raconte Christophe Marchal, «ils tapaient sur les fenêtres, certains préparaient des cocktails Molotov en regardant les employés qui étaient confinés à l'intérieur. On n'a pas eu de casse, on a vraiment eu de la chance.»

La préfecture du Bas-Rhin et la mairie de Strasbourg ont donc diffusé un message à destination des commerçants, les invitant à baisser le rideau samedi après-midi, tandis que les transports en commun ont cessé de fonctionner à 13h00.
15:13
Macron reporte sa visite d'Etat en Allemagne
Le président français Emmanuel Macron reporte sa visite d'Etat en Allemagne, prévue de dimanche soir à mardi, a annoncé samedi dans un communiqué la présidence allemande, après quatre jours d'émeutes en France.

«Le président français Macron s'est entretenu au téléphone aujourd'hui avec le président allemand Steinmeier et l'a informé de la situation dans son pays. Le président Macron a demandé le report de sa visite d'Etat prévue en Allemagne», indique la présidence allemande dans son communiqué.
15:12
«Emeutes sans précédent»: le maire de Lyon demande des renforts
Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a demandé samedi l'envoi immédiat de renforts de police après les émeutes «sans précédent» marquées par des heures de pillage, face à des forces de l'ordre parfois «débordées» et «en nombre insuffisant».

La ville «a été en proie à des émeutes avec une intensité, des dégradations et des violences sans précédent», a-t-il dit au cours d'un point-presse à la mairie après une réunion de crise.

Au cours de la nuit, des dizaines de jeunes «très mobiles» circulant à pied, à vélo ou à trottinette ont sillonné les rues, avec «une quarantaine de magasins attaqués, vandalisés, pillés, une vingtaine de véhicules incendiés» et des dégradations dans tous les arrondissements, selon le bilan communiqué par l'élu.
A man passes by a wall illuminated by a burning barricade on which is written 'Police kills' in the center of Lyon, central France, Friday, June 30, 2023. French President Emmanuel Macron ur ...
Bild: AP
Le dernier bilan de la préfecture fait état de 35 blessés dans les rangs des forces de l'ordre, avec notamment quatre policiers visés par des tirs à Vaulx-en-Velin, une commune populaire de la périphérie lyonnaise connue pour ses flambées de violence en 2005.

«On a besoin de plus de renfort, plus de policiers nationaux pour pouvoir assurer la sécurité dans la ville de Lyon», a-t-il enjoint. «Hier soir, on a fait le constat que les policiers étaient en nombre insuffisant pour pouvoir faire face à l'ensemble des débordements», avec par moment «certaines brigades en difficulté» face à «des émeutiers extrêmement mobiles», a ajouté l'édile, tout en saluant le «sang froid» des policiers.
15:07
Les liaisons TPG avec la France toujours interrompues en soirée
Les trams et les bus des Transports publics genevois (TPG) qui circulent sur les lignes transfrontalières s'arrêteront progressivement à la frontière française samedi, à partir de 21h00. Cette configuration sera maintenue jusqu'à nouvel avis, annonce le transporteur genevois dans un communiqué.

Cet horaire réduit avait été mis en oeuvre une première fois vendredi. La mesure fait suite à une demande des autorités françaises qui, confrontées à des émeutes sur leur territoire, ont décidé d'interrompre la circulation des bus et des trams le soir.

Les TPG recommandent aux personnes qui voyagent en transport public à destination de la France d’anticiper leurs déplacements. Ils les invitent aussi à consulter systématiquement le site www.tpg.ch ou les applications mobiles du transporteur pour avoir une idée précise des horaires.

Genève est mitoyenne de la France sur trois côtés et nombre de lignes de bus et tramways sont empruntées par les dizaines de milliers de frontaliers résidant en France et travaillant dans la ville rhodanienne.
12:32
Plus de 1.300 interpellations dans la nuit
Un total de 1.311 personnes ont été interpellées dans la nuit de vendredi à samedi en France lors de la quatrième nuit de violences consécutives à la mort de Nahel, tué mardi par un policier, a indiqué le ministère de l'Intérieur.

Selon le ministère, 752 personnes ont été interpellées en zone police, 406 à Paris et en proche banlieue et 153 en zone gendarmerie.
10:55
Nuit plus calme dans l'ouest de la France
La nuit de vendredi à samedi a été beaucoup plus calme que les précédentes en Nouvelle-Aquitaine, où de Bordeaux à Pau en passant par Poitiers, le nombre d'incidents a été nettement plus limité.

Dans la métropole girondine, cinq communes de la rive droite de la Garonne avaient décrété un couvre-feu pour éviter de nouvelles dégradations et plusieurs quartiers bordelais touchés les nuits précédentes, comme les Aubiers ou le Grand Parc, étaient calmes en milieu de nuit.

Les violences «ont été plus limitées en nombre et en intensité», souligne la préfecture samedi matin. Deux postes de police nationale ont été dégradés à Bordeaux, des magasins vandalisés dans une artère commerçante du centre-ville après une manifestation, et des commerces vandalisés dans un quartier résidentiel.

La police, renforcée par des unités du Raid et de la BRI, a interpellé 11 personnes.
9:45
Un nombre d'interpellations record
Les forces de l'ordre ont procédé à 994 interpellations dans toute la France, un chiffre record, lors d'une quatrième nuit de violences. Celle-ci était toutefois d'une intensité «moindre» que la nuit précédente, a annoncé samedi le ministère de l'Intérieur.

Un très important dispositif, pas moins de 45'000 policiers, a permis de contenir les violences pour cette quatrième nuit d'émeutes, mais le bilan reste très lourd. Il y a eu «79 policiers et gendarmes blessés», quelque 1350 véhicules incendiés, 234 bâtiments incendiés ou dégradés et quelque 2560 incendies ont été comptabilisés sur la voie publique, selon le ministère de l'Intérieur.
Marseille a connu une nuit agitée, incitant le ministre de l'Intérieur Gérard Darmanin à y envoyer des renforts. La police avait déjà rapporté 88 interpellations vers 02h00 depuis le début de soirée, des groupes de jeunes souvent masqués et «très mobiles».

A Lyon ou Grenoble (centre-est), des affrontements ont opposé jusque tard dans la nuit des bandes de jeunes souvent encagoulés, se déplaçant en courant ou à trottinette et tirant des dizaines de mortiers vers les policiers qui répliquaient par des grenades lacrymogènes.

La région parisienne n'a pas été épargnée, trois villes proches de la capitale ayant par ailleurs décidé d'instaurer un couvre-feu, comme d'autres villes en province.
23:42
Mbappé appelle les émeutiers au calme
Kylian Mbappé a pris la parole pour appeler au calme, à travers un communiqué, indique Bfmtv.

«Depuis ce tragique évènement, nous assistons à l'expression d'une colère populaire dont nous comprenons le fond, mais dont nous ne pouvons cautionner la forme», statue notamment le document.

«Issus pour beaucoup d'entre nous des quartiers populaires, ce sentiment de douleur et de tristesse, nous les partageons également. Mais cette souffrance s'ajoute à celle d'assister impuissants à un véritable processus d'autodestruction. La violence ne résout rien, encore moins lorsqu'elle se retourne inéluctablement et inlassablement contre ceux qui l'expriment, leurs familles, leurs proches et leurs voisins

Le joueur dit ne pouvoir rester silencieux, et appelle «à l'apaisement, à la prise de conscience et à la responsabilisation». «Le 'vivre ensemble' auquel nous sommes attachés est en danger, et il est de notre responsabilité à tous de le préserver. Il existe d'autres manières pacifiques et constructives de s'exprimer. C'est en cela que nos énergies et nos réflexions doivent se concentrer. Le temps de la violence doit cesser pour laisser place à celui du deuil, du dialogue et de la reconstruction».


23:22
Heurts, pillages et 80 interpellations à Marseille
Jets de projectiles contre des véhicules de police, tirs de lacrymogènes, groupes de jeunes le visage masqué et quelques trottinettes brûlées: la tension était palpable vendredi soir au centre de Marseille.

La police a annoncé au moins 80 interpellations vers 23h00 parmi ces petits groupes, très mobiles dont certains «tentent des pillages» sur plusieurs artères. Deux policiers ont été blessés légèrement.

Certains commencent à lancer des projectiles sur les fourgons et la police répond par quelques tirs de gaz lacrymogène. Les groupes se dispersent, courent dans de petites rues et le jeu du chat et de la souris se poursuit, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Selon BFMTV, une armurerie de la ville a été pillée par des émeutiers entre 21 heures et 21h30. Quelques armes de chasse ont été dérobées mais pas de munition. Une personne a été interpellée avec un fusil de chasse.

Cinq mineurs, âgés de 15 à 17 ans, ont été interpellés à Grasse, tandis que des pillages sont en cours à Lyon dans la rue commerçante la plus fréquentée - la rue de la République. Des CRS sont présents sur place, complète BFMTV.
Riot police officers patrol as smoke billows from burnt vehicles on the third night of protests sparked by the fatal police shooting of a 17-year-old driver in the Paris suburb of Nanterre, France, Fr ...
Bild: AP
21:13
«45 000 policiers et gendarmes» mobilisés cette nuit
Le ministre français de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé le déploiement de «45 000 policiers et gendarmes» cette nuit en France au micro de la chaîne TF1.

«Il y aura des moyens exceptionnels sur le terrain (...) J'ai mobilisé davantage d'unités spécialisées du Raid, de la BRI, du GIGN», a-t-il assuré.

En outre, le ministre de l'Intérieur a déploré un «problème de parents», alors que des «enfants de 13 ans» ont été arrêtés en marge des violences urbaines, relaie encore Bfmtv.

20:16
Commissariat incendié, uniformes dérobés, et vagues d'interpellations
Selon Bfmtv, un commissariat de Reims a été incendié et pillé dans la nuit de jeudi à vendredi, et des «vêtements sérigraphiés police nationale» ont été dérobés par les émeutiers.

Du côté de Marseille, 18 personnes ont été interpellées en marge d'incidents dans le centre-ville.
A protester is detained during a protest Friday, June 30, 2023 in Strasbourg, eastern France. French President Emmanuel Macron urged parents Friday to keep teenagers at home and proposed restrictions  ...
Bild: sda
18:30
Éric Dupond-Moretti réclame des «peines sévères»
Éric Dupond-Moretti, ministre français de la Justice, s'est exprimé ce vendredi sur Bfmtv, pour détailler le contenu de sa circulaire adressée aux parquets.

«Le drame qui s'est déroulé à Nanterre, la mort de ce garçon, ne peuvent pas servir de prétexte à ces exactions dont nous sommes tous les victimes», a-t-il déclaré. Il a réclamé des «peines sévères» pour les émeutiers.

Ses déclarations:



Le ministre de la Justice a mis en garde les parents des jeunes émeutiers. Au micro de BFMTV, il a rappelé que lorsque des parents «n'exercent pas leur autorité parentale et que cela met en cause la sécurité, la moralité, l'éducation des enfants, ils encourent une peine de 2 ans de prison et 30 000 euros d'amende».

«Il ne s'agit pas de criminaliser des mamans seules qui ne sont pas en capacité d'exercer l'autorité parentale, mais tous les parents qui, parfois, peuvent le faire, mais ne le font pas», a-t-il précisé.
15:59
Le concert de Mylène Farmer est annulé
Après le concert prévu ce vendredi soir à Paris, la seconde date, prévue samedi est également annulée, annonce la préfecture.
14:24
Macron a parlé
Le président français Emmanuel Macron est intervenu à la télévision en début d'après-midi. Il n'a pas évoqué d'état d'ugence. Il demande, en revanche, aux parents de surveiller leurs enfants pour qu'ils n'aillent pas dans la rue participer aux émeutes. Il en appelle «au sens de la responsabilité des pères et des mères de famille». Il martèle: «C'est la responsabilité des parents de les garder chez eux»

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11:14
Ecoles et mairies incendiées en Alsace et en Lorraine
Lorraine et Alsace ont vécu une nouvelle nuit de violences au cours de laquelle de nombreuses dégradations ont été commises, avec notamment deux mairies de quartier incendiées à Metz et deux écoles ayant subi des «dégradations significatives» à Strasbourg vendredi, après la mort du jeune Nahel mardi à Nanterre.

A Metz, «les mairies de quartier de Borny et de Bellecroix ont été incendiées la nuit dernière ainsi que le hall de la Boîte à musique», la salle de musique et de spectacle construite au cœur du quartier de Borny, a déclaré le maire (ex-LR) François Grosdidier, qui a passé une partie de la nuit au centre de commandement de la police municipale pour suivre les événements.
Une nouvelle nuit de violences dans de nombreuses villes du territoire français, aussi bien en Alsace qu'en Franche-Comté ou à Annecy.
Bild: AP
11:12
Menace sur la chef des Républicains
Le président de Républicains (droite) menacé de mort dans une commune où il s'est déplacé:

11:08
Les émeutiers se tapent des McFlurry
11:06
Près de 4000 incendies en France cette nuit
3880 incendies ont été déclenchés cette nuit sur la voie publique, selon le dernier bilan. 1919 véhicules ont été touchés, 492 bâtiments, rapporte Le Parisien.
7:57
667 interpellations dans la nuit
Les forces de l'ordre ont procédé à 667 interpellations durant cette troisième nuit de violences, d'après un décompte partagé par le ministre de l'Intérieur.

Le détail de la nuit, ici.👇
«Cette nuit, nos policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers ont encore fait face, avec courage, à une rare violence», a écrit Gérald Darmanin sur Twitter. «Conformément à mes instructions de fermeté, ils ont procédé à 667 interpellations.»
7:13
Emmanuel Macron va présider une nouvelle cellule de crise à 13h à Paris
Emmanuel Macron va présider une nouvelle cellule interministérielle de crise à 13h à Paris, pour la deuxième fois en deux jours, après une troisième nuit de violences en France dans le sillage de la mort de Nahel, un adolescent tué par un policier, a annoncé l'Elysée.

Le chef de l'Etat, qui se trouve à Bruxelles depuis jeudi pour un sommet européen, pourrait pour cela devoir écourter sa présence et rentrer avant la fin, si les discussions avec ses homologues ne sont pas terminées. Il doit tenir une conférence de presse avant de quitter le Conseil de l'Union européenne.
7:11
L'avocat du policier qui a tué Nahel demande pardon et conteste la détention provisoire
Laurent-Franck Lienard, avocat du policier ayant tiré sur Nahel, assure sur BFMTV que son client «ne comprend pas» avoir été placé en détention et annonce qu'il va contester cette décision. Le policier a été placé ce jeudi en détention provisoire et mis en examen pour homicide volontaire.

«Il comprend qu'il sert de fusible et qu'il sert à calmer les émeutiers (...) ce soir il dort en prison comme le dernier des délinquants», dénonce son avocat.

«Il ne se lève pas le matin pour tuer des gens. Il n'a pas voulu tuer», a-t-il encore martelé, affirmant que son client «demande pardon à la famille».
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7:01
Les obsèques de Nahel auront lieu demain à Nanterre
Les obsèques du jeune homme de 17 ans prendront place demain à Nanterre, selon BFMTV.
Jeudi, plus de 6000 personnes étaient rassemblées ce jeudi à la marche blanche à sa mémoire.

Le cortège s'est élancé vers 14h depuis l'avenue Pablo Picasso à Nanterre, ville où résidait l'adolescent. Sa mère Mounia, qui avait appelé au rassemblement, était présente dans le cortège. La grand-mère de Nahel, en revanche, n'y a pas participé, préférant rester sur les lieux du tir mortel.
21:42
«Généralisation» des violences à prévoir
Selon une note des renseignements citée par une source policière, les violences pourraient se «généraliser» au cours des «prochaines nuits».

Le chef de l'Etat avait convoqué dans la matinée une cellule interministérielle de crise, pour tenter d'éviter la réédition d'émeutes qui avaient éclaté en novembre 2005 dans les quartiers populaires, après la mort de deux adolescents, électrocutés dans un transformateur alors qu'ils s'y cachaient de la police.
Youth throws a bottle to police forces during riots Thursday, June 29, 2023 in Nanterre, outside Paris. The killing of 17-year-old Nahel during a traffic check Tuesday, captured on video, shocked the  ...
Bild: sda
Le gouvernement a assuré que le déclenchement de l'état d'urgence, réclamé par certaines voix à droite, n'était «pas une option envisagée aujourd'hui».

Gérald Darmanin a annoncé la mobilisation jeudi soir de 40 000 policiers et gendarmes, dont 5000 à Paris (contre 2000 la nuit passée).
17:34
Le policier qui a tiré sur Nahel est mis en examen
Le policier responsable du tir mortel sur Nahel, âgé de 17 ans, a été inculpé pour homicide volontaire et placé en détention provisoire. Selon un communiqué du parquet de Nanterre, «le policier, déféré aujourd'hui dans le cadre d'une ouverture d'information judiciaire pour homicide volontaire, a été mis en examen et placé en détention provisoire».

A lire 👇
Jeudi matin, le procureur de Nanterre, Pascal Prache, avait déclaré qu'il demanderait la détention provisoire du fonctionnaire. Lors d'une conférence de presse, le magistrat avait expliqué que «le parquet considère que les conditions légales d'utilisation de l'arme ne sont pas réunies».
11:44
Des habitants passent devant une voiture carbonisée à la mairie de Mons-en-Barul, dans le nord de la France, le jeudi 29 juin 2023.
Residents walk past a charred car at the town hall of Mons-en-Bar?ul, northern France Thursday, June 29, 2023. Protesters angry after police shot a 17-year-old boy dead set cars and buildings ablaze i ...
Bild: sda
Residents walk past the damaged town hall of Mons-en-Bar?ul, northern France, Thursday, June 29, 2023. Protesters angry after police shot a 17-year-old boy dead set cars and buildings ablaze in Paris  ...
Bild: sda
11:41
Tirs de mortier et cafés vandalisés à Paris
Selon le maire LR Philippe Goujon, des incidents violents ont eu lieu dans le XVe arrondissement de Paris, incluant des tirs de mortiers d'artifice, des incendies de poubelles, des dégradations de terrasses de cafés et de caméras. Environ quarante jeunes ont été impliqués dans ces troubles entre minuit et trois heures du matin. Des renforts de la préfecture de police étaient présents cette nuit dans l'arrondissement, et le maire a demandé qu'ils soient à nouveau déployés sur place la nuit prochaine.

11:21
Le policier tireur déféré, le placement en détention provisoire requis
Le procureur de Nanterre a décidé de déférer le policier tireur et a requis son placement en détention provisoire, ainsi que l'ouverture d'une enquête judiciaire. Selon le procureur, les conditions nécessaires pour l'utilisation de son arme mardi n'étaient pas remplies.
9:44
Attaques politiques
Clémentine Autain, députée La France Insoumise, a déclaré, ce jeudi matin, qu'il serait inexcusable et incompréhensible que le pouvoir ne prenne aucune mesure suite à la mort de Nahel. Elle souligne l'urgence de changer la doctrine du maintien de l'ordre en faveur de la désescalade de la violence et de mettre fin à l'autorégulation de la police.

9:43
Fin de la réunion de crise
La réunion de crise au sommet du pouvoir français, qui a débuté tôt ce matin au ministère de l'Intérieur, avec la participation d'Emmanuel Macron, Elisabeth Borne et plusieurs autres ministres, s'est achevée.
9:40
Gros engagement policier
Au cours de la nuit de mercredi à jeudi, de nombreuses communes d'Île-de-France ont été le théâtre de violences urbaines suite au décès de Nahel à Nanterre, une ville où de nombreux affrontements ont eu lieu.

Au total, une quinzaine de communes ont été touchées par ces actes, certaines plus sévèrement que d'autres. C'est notamment le cas de Neuilly-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis, où l'ensemble du parc de véhicules de la police municipale a été incendié.
Au total, 22 compagnies de CRS ont été engagées sur les violences urbaines sur l'ensemble du territoire, dont 4 à Nanterre et 8 dans le reste de la banlieue parisienne.
9:38
Mort de Nahel: la mairie de Mons-en-Baroeul partiellement incendiée
La mairie de Mons-en-Baroeul (Nord), près de Lille, a été en partie incendiée dans la nuit de mercredi à jeudi dans le cadre des violences qui ont éclaté en France après la mort de Nahel, 17 ans, tué par un policier, a annoncé le maire de la ville à l'AFP.



A Wattrelos, également dans la métropole lilloise, d'importants dégâts sont aussi à déplorer dont l'incendie d'un centre social et d'un magasin Lidl, d'après le maire.

Selon le maire de Mons-en-Baroeul Rudy Elegeest, «une cinquantaine d'individus cagoulés» ont tiré contre la mairie à coup de mortier d'artifice aux alentours de 23H30. Les tirs se sont «achevés difficilement vers 4h30».

9:32
MAcron convoque une cellule de crise
Le président français Emmanuel Macron a dénoncé jeudi «des scènes de violences» contre «les institutions et la République» qui sont «injustifiables», après une nouvelle nuit d'embrasement des quartiers populaires provoquée par la mort d'un adolescent tué par la police.
Le chef de l'Etat, qui s'exprimait à l'ouverture d'une cellule interministérielle de crise, a souhaité que «les prochaines heures» soient celles du «recueillement» et du «respect» alors qu'une marche blanche est organisée en mémoire de Nahel, 17 ans, tué par un policier lors d'un contrôle routier.
Tensions à Nanterre après la mort de Naël
Video: watson
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