«Ces 20 dernières années, le bureau de la direction du renseignement national (ODNI) a gonflé jusqu'à devenir inefficace», a dénoncé dans un communiqué cette ancienne élue du parti démocrate, ralliée au président américain Donald Trump.
Tulsi Gabbard, 43 ans, que ses opposants et détracteurs accusent d'être une proche de la Russie et du président syrien déchu Bachar al-Assad, a annoncé que «l'ODNI allait être réduit de plus de 40% d'ici à la fin de l'exercice budgétaire 2025», sans préciser s'il s'agissait uniquement d'une baisse drastique des effectifs ou des budgets.
Elle entend «économiser pour les contribuables plus de 700 millions de dollars par an». «L'ODNI et la communauté du renseignement doivent réaliser de sérieux changements pour remplir leurs obligations à l'égard des Américains et de la constitution des Etats-Unis: trouver la vérité et apporter au président et aux décideurs politiques une information objective, impartiale et opportune», a martelé Tulsi Gabbard.
Lors de la confirmation en février par le Sénat de sa nomination, elle avait été interrogée par l'opposition démocrate sur ses positions considérées comme proches du Kremlin, en particulier concernant la guerre en Ukraine.
Cette ancienne démocrate avait accusé en juillet l'ancien président Barack Obama (2009-2017) de «coup d'Etat sur plusieurs années et de complot contre le peuple américain» pour avoir prétendument agi contre Donald Trump après la première victoire du milliardaire républicain à la présidentielle de novembre 2016.
La police fédérale FBI et des agences du renseignement avaient conclu à l'époque que la Russie avait tenté d'influencer la campagne électorale, dont Donald Trump était sorti victorieux face à la démocrate Hillary Clinton, des allégations que le magnat de l'immobilier new-yorkais a toujours niées. (mbr/ats)