Les forces de l'ordre font un mort en Nouvelle-Calédonie
Les faits se sont produits à la tribu kanak Saint-Louis, dans l'est de l'agglomération de Nouméa et le sud de l'île principale a indiqué une source du parquet de Nouméa à L'AFP, sans donner de précision sur les circonstances.
Deux mois de troubles
L'archipel est en proie à de violents troubles depuis le 13 mai, nés de la contestation d'un projet de réforme du corps électoral pour les élections provinciales calédoniennes, cruciales dans le territoire. Ce projet de loi constitutionnelle, accusé par les indépendantistes de marginaliser le poids du peuple autochtone kanak, a été suspendu par le président Emmanuel Macron en juin, trois jours après la dissolution de l'Assemblée nationale française.
Pourtant, les troubles perdurent depuis dans le territoire océanien, qui a connu ces deux derniers mois les plus graves violences survenues localement depuis les années 1980. Elles ont fait à ce jour dix morts, dont deux gendarmes, et des dégâts matériels considérables (incendies, destructions, pillages...). (mbr/ats)
