L’armée israélienne a confirmé avoir mené une frappe dans la zone, affirmant ne pas avoir «ciblé les journalistes» et promettant une enquête. Le premier ministre Benjamin Netanyahu a parlé d’un «accident tragique», rappelant que les objectifs d’Israël étaient de «vaincre le Hamas et ramener les otages».
Ces frappes n'ont pas manquer de susciter de vives condamnations internationales. L’ONU a rappelé que «les journalistes et les hôpitaux ne sont pas des cibles», le secrétaire général Antonio Guterres demandant une enquête «rapide et impartiale».
Emmanuel Macron a jugé la frappe «intolérable», le Royaume-Uni s’est dit «horrifié». Le Qatar et l’Iran ont dénoncé des «crimes odieux», tandis que l’Arabie saoudite a également exprimé sa condamnation.
Quant à la Suisse, elle a «fermement condamné» l’attaque et appelé à protéger «en tout temps» les civils et les infrastructures civiles, conformément au droit international humanitaire (DIH). L'attaque a fait de nombreuses victimes civiles, rappelle le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur X.
Les agences de presse concernées ont fait part de leur choc et de leur tristesse. Reuters a confirmé la mort de son collaborateur Hossam al-Masri et les blessures d’un autre, AP celle de Mariam Dagga, journaliste photo indépendante de 33 ans, et Al Jazeera celle du photojournaliste Mohammad Salama.
Selon Reporters sans frontières et le Comité pour la protection des journalistes, environ 200 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre déclenchée par l’attaque du Hamas en Israël le 7 octobre 2023. (mbr)