🌑 Un peu plus tôt cette semaine, nous vous demandions s'il vous arrivait de vous lever la tête pleine de questions existentielles. Cela va peut-être vous étonner mais, a priori, ce n'est pas le cas de Donald Trump. Quand l'ex-président pose la tête sur l'oreiller, il dort comme un bébé. Du moins, c'est ce qu'il a affirmé à la journaliste Kristen Welker, la semaine dernière, lorsqu'elle lui a demandé si la perspective d'«aller en prison» perturbait ses nuits.
WATCH: Kristen Welker asks former President Trump about the indictments he’s facing and the possibility that he could be sentenced to prison.
— Meet the Press (@MeetThePress) September 17, 2023
Welker: “Do you worry about going to jail?”
Trump: “I don’t even think about it.” pic.twitter.com/SwfKpJjrOc
Une fois n'est pas coutume, il semblerait que Donald Trump ait ENCORE menti. Selon plusieurs témoins proches du milliardaire au magazine Rolling Stone, l'ex-président serait nettement plus inquiet à l'idée de croupir dans une geôle humide que ce qu'il veut bien laisser entendre. Depuis des semaines, il bombarde ses confidents et ses avocats de questions angoissées sur la vie en prison.
Plus encore que le confort ou la bouffe, c'est son accoutrement qui inquiéterait l'ancien locataire de la Maison-Blanche. En cas de condamnation, Trump sera-t-il obligé de troquer ses chemises et ses polos de golf pour l'«une de ces combinaisons» de détenu, si peu élégantes?
Ne pourrait-il pas plutôt purger sa peine à domicile, dans son manoir de Mar-a-Lago? Et que se passerait-il exactement «s'il était reconnu coupable et condamné, mais aussi réélu»?
Hélas pour le pauvre Trump, ses consultants sont bien incapables de lui répondre. Personne ne sait si le 45e président aurait droit à une double ration de crème glacée à la cantine du pénitencier. Ni à quoi ressemble une cérémonie d'investiture dans une prison en Géorgie. Il aurait probablement dû y réfléchir à deux fois, avant de se fourrer dans ce bourbier judiciaire, inédit pour un ancien chef d'Etat américain.
«Pizza pour tout le monde!» Ce n'est pas parce qu'il a secrètement les jetons que Trump va cesser de faire campagne, ou même de s'alimenter. Du coup, mercredi, au très fameux «Kathy's Treehouse Pub & Eatery» de Bettendorf, dans l'Iowa, l'ex-président a distribué quelque part de margherita et presque autant d'autographes... bien (dé)placés.
L'histoire ne dit pas s'il a, cette fois, payé l'addition.
En parlant de président dans le viseur de la justice, Joe Biden est soupçonné d'obscurs conflits d'intérêts d'ordre financier. Pour tirer cette affaire au clair, c'est à un sénateur républicain, James Corner, qu'il a incombé ce jeudi de fourrer le nez dans ses courriels. Imaginez! Un accès illimité, l'espace d'une journée, aux vieux messages de Joe Biden, du temps de son mandat de vice-président sous Barack Obama.
Faute de preuves tangibles, le sénateur a pu se consoler avec quelques emails pour le moins... torrides. Intitulé de l'objet? «Biden, nouveau sex-symbol géorgien». Un mail estampillé «urgent», transmis à Joe Biden et à ses fistons en 2009, par son conseiller à la sécurité nationale. On y apprend que plusieurs femmes géorgiennes ont trouvé Joe Biden diablement «sexy» lors d’un déplacement.
Heureusement pour le président, être un sex-symbol n'est pas un motif suffisant pour être jeté en prison. No offense, Trump!
Ah, justement, si vous êtes en quête d'un livre réconfortant pour affronter l'automne, et que vous voulez tout savoir sur les «lasers spatiaux juifs»... Bonne nouvelle! La sulfureuse représentante au Congrès Marjorie Taylor Greene (celle qui propose à ses électeurs de gagner des fusils de calibre 50) s'apprête à publier son premier bouquin, ce 21 novembre.
Humblement intitulé «MTG», cette autobiographie nous promet un grand moment littéraire. Outre quelques «histoires controversées», on aura droit à SA version de son ascension à Washington et SA vérité sur l'univers. De quoi réchauffer notre mois de novembre aussi efficacement que des «lasers spatiaux juifs».