🌑 Bridget Ziegler a couché avec une femme. So what?
C'est vrai quoi, Bridget a le droit de coucher avec qui elle veut. Un homme ou une femme, dans le lit conjugal ou à l'arrière d'un pick-up, avec ou sans son mari dans les parages. Hélas, elle n'est pas tout à fait la Bridget-tout-le-monde. Pour commencer, son homme n'est autre que le patron du parti républicain de Floride. Et il vient d'être accusé de viol.
En soi, l'affaire est déjà fâcheuse et notamment pour les conservateurs. Alors qu'une enquête est en cours, Ron DeSantis, gouverneur et candidat à la présidence des Etats-Unis, a appelé Christian Ziegler à démissionner parce que «notre mission en 2024 est trop importante». En vain. L'accusé nie formellement avoir contraint cette femme à des relations sexuelles non consenties.
Si Christian Ziegler n'a pas encore été inculpé, l'affaire est déjà (beaucoup) plus gênante que cela. Durant l'enquête préliminaire, il est apparu que le couple s'est livré à une partie de jambes en l'air... avec la plaignante. En trio et il y a une année. C'est le téléphone portable de l'épouse qui a parlé. Cette femme, dont l'identité n'a pas été révélée, est une amie de longue date des Ziegler. En octobre dernier, elle avait organisé un nouveau rendez-vous coquin, avant de l'annuler en raison de la défection de Bridget à la dernière minute.
Mais, selon son témoignage, Christian est malgré tout venu toquer à sa porte ce soir-là, «alors que je m'apprêtais à sortir le chien».
Si le feuilleton est déjà passablement compliqué, le pedigree de Madame Ziegler injecte une bonne dose de drama dont les républicains se seraient volontiers passés. Car Bridget n'est pas simplement la douce épouse d'un cadre du GOP. Elle est sans doute l'ultra-conservatrice la plus féroce des Etats-Unis, lorsqu'il s'agit de refuser le moindre droit à la communauté gay.
Prenez une bonne respiration, son CV de réac' est long:
La question est simple: que vont bien pouvoir penser tous ces puissants organismes ultra-conservateurs des petites escapades lesbiennes de leur proud mom? Si le mari risque d'être pénalement dans la sauce, l'hypocrisie de Madame égratigne méchamment la street créd' des extrémistes du parti.
A la place des patrons de Disney, vengeance oblige, on proposerait fissa un boulot à cette Pinocchio des «valeurs familiales traditionnelles»... maintenant qu'on sait qu'elle batifole du côté progressiste de la force.
Mardi, l'ancien secrétaire d'Etat sous Obama s'est pris un vent. Vous nous direz, logique, John Kerry s'exprimait dans le cadre de la COP28. Hélas, celui qui a été envoyé par l'administration Biden pour briller sous le soleil de Dubaï ne parlait pas de mistral, mais de centrales électriques au charbon. Mais alors qu'il tentait de vendre une Amérique tournée vers un avenir propre, un petit bruit s'est glissé dans les micros.
It seems John Kerry should cut down on his greenhouse gases 🤣😂🤣
— Red Pill USA (@Red_Pill_US) December 5, 2023
A loud fart sound can be heard as John Kerry is lecturing about the #ClimateScam.
You be the judge, did Kerry fart? pic.twitter.com/cjFpMRI4lA
Au moment du crime, on voit Becky Anderson, vénérable rédactrice en chef de CNN, effectuer un petit mouvement de tête, la main devant sa bouche. Coupable? Certes, c'est peu, mais suffisant pour que l'internet mondial déporte d'un seul coup son attention sur cette possible fuite intestinale. Le prout a déboulé pile au moment où Kerry accusait ces centrales de «tuer des gens quotidiennement». De là à considérer que la COP28 est un gigantesque pet dans l'eau, il n'y a qu'un bruit.
Et puis, ne dit-on pas que l'avenir est dans le gaz naturel?
George Santos n'est plus un membre de la Chambre des représentants. Lundi, après une bonne année de mensonges et de frasques diverses, le «plus grand mythomane des Etats-Unis» a été viré du Congrès après un vote sans appel. On parle notamment d'usurpation d'identité, de fraude et de malversation financière et, pour faire court: il a inventé la plupart des lignes de son CV. On vous en parlait ici.
Alors qu'il annonçait vouloir écrire un livre et participer un jour à «Danse avec les stars», c'est sur Cameo qu'il vient d'entamer sa reconversion. Cameo? Un site sur lequel les personnes célèbres (mais souvent has-been) peuvent vendre des vidéos personnalisées à prix d'or.
Se présentant comme une «ancienne icône du Congrès» (on n'est jamais mieux servi que par soi-même), il a commencé par évoquer l'injustice de son éviction, pour très vite se concentrer sur ce qu'il adore: la mode, les produits de beauté et le luxe. Précisément ce qu'on l'accuse de s'être payé avec l'argent de ses donateurs. (Sacré George.)
Alors qu'une vidéo personnalisée du républicain se montait à 200 dollars lundi, le prix a dégringolé «à mesure que l'on se moquait de lui sur les réseaux sociaux», raconte Axios. Heureusement pour George, la sénatrice démocrate de l'Etat du Nebraska, Megan Hunt, a eu le temps de recevoir ce «cadeau» d'une amie, où l'homme de 35 ans explique que «the haters gonna hate». D'accord.
Gift of the year from my friend Rebecca. Thank you @MrSantosNY! pic.twitter.com/TyoPdjLIps
— Senator Megan Hunt (@NebraskaMegan) December 4, 2023
«C'est en faisant n'importe quoi qu'on devient n'importe qui», disait l'autre.