Allons-y sans suspense, parce que c’est dans les détails que cette nouvelle étude devient croustillante. En 2025 et en moyenne, l’Américain moyen considère passer 252 bonnes journées par an. Et, forcément, on n’est pas pareillement heureux en Floride que dans le Kentucky.
Ces deux Etats que tout oppose (ou presque) sont d’ailleurs ceux qui ouvrent et ferment la marche d’une enquête nationale réalisée auprès de 5000 Américains et qui vient tout juste de sortir du four.
Avant d’entrer dans les détails, on peut dire que les citoyens du pays de Donald Trump sont globalement de bonne humeur. Certes, «un peu moins qu’en 2024», mais la politique brutale du gourou MAGA n’a pas encore totalement épuisé leur réserve d’espoir. Pour atterrir à ce constat, l’institut Talker Research a sondé «ce qui façonne l'optimisme quotidien des Américains», explique le New York Post, qui a dévoilé cette enquête mercredi. A savoir, notamment, la qualité du sommeil, le temps passé sur un écran, les mornings routine et l’alimentation.
Première surprise, ceux qui s’apprêtent à passer une bonne journée le savent déjà avant 8h30. Autrement dit, rien ne vaut la mise en conditions pour que tout se déroule comme sur des roulettes. Croyez-le ou non, ce ne sont pas les gobelets Starbucks sucrés, les deux kilos de bacon ou les pistolets cachés dans la poche arrière qui rendent les Américains heureux.
Un exemple? «Je commence la journée avec de l'exercice, un bon petit-déjeuner sain et une bonne attitude». Hormis la «bonne attitude», rien de bien américain, si l’on se base sur les clichés qui ont la vie dure.
Ceux qui ont déjà vécu quelques semaines aux Etats-Unis le savent, beaucoup d’Américains ont l’indécrottable impression que, demain, ça ira mieux et qu’il suffit d’être confiant. Une attitude qui ressort clairement de cette étude, car «les bonnes journées ne sont pas nécessairement définies par le fait que tout se passe bien, mais plutôt par des habitudes saines et un état d'esprit optimiste».
Deuxième surprise, l’alimentation mange une grosse part des résultats obtenus par l’institut Talker Research. Toujours selon le New York Post, «les répondants ont déclaré qu’ils devaient manger des aliments protéinés (47%), faibles en sucre (31%) et riches en nutriments (28%) pour que leur journée soit considérée comme bonne».
Une excellente nouvelle pour le fantasque ministre de la Santé, RFK Jr., qui a déclaré bruyamment la guerre contre les additifs, les colorants et la junk food en général.
Au niveau des saveurs qui tiennent les journées de merde à bonne distance, on trouve le café (50%), le chocolat (49%), la banane (34%), la vanille (30%), le caramel (25%) et les baies (24%).
Si on a l’impression qu’une Gwyneth Paltrow se cache en chaque Américain, c’est surtout qu’ils sont (très) nombreux (86%) à décider de «voir le verre à moitié plein», avec des qualités revendiquées comme «la détermination, la persévérance et la patience». Mark Alexander, PDG d'Icelandic Provisions (qui a commandé cette étude), explique qu’il a cherché «à explorer l'évolution de l'optimisme au cours de l'année écoulée et son influence sur la capacité des Américains à passer une bonne journée».
En conclusion, même si la vie n’est jamais simple, se concentrer sur les bonnes choses et garder foi en l’avenir semble être la meilleure manière de viser le bonheur. Chiche?