La saison d’alpinisme a débuté depuis avril au Népal. Elle se déroule jusqu’à début juin, une période où des centaines d’alpinistes affluent au Népal qui abrite huit des quatorze plus hauts sommets du monde. Au printemps, les températures sont plus clémentes et les vents généralement plus faibles, ce qui permet l'ascension des 8849 mètres du Mont Everest.
La fenêtre d'opportunité pour bénéficier de bonnes conditions météorologiques pour l'escalade sur l'Everest est courte et se situe habituellement entre mars et mai ou septembre et octobre. Ces périodes correspondantes à des courants qui se déplacent légèrement, faisant diminuer considérablement les vents sur la montagne, rendant le sommet «plus accessible».
Environ 500 alpinistes étrangers et népalais ont déjà atteint le sommet depuis avril. Ce sont des Sherpas ultra-expérimentés qui ouvrent la voie, s'assurant de rendre l'accès un minimum praticable. Avec tous ces gens qui veulent gravir la montagne, les embouteillages dans les derniers mètres, qu'on appelle la zone mortelle de l'Everest, sont particulièrement fréquents. Cette montagne reste un endroit terriblement hostile. Cette saison d’alpinisme compte déjà huit victimes.
Le Népal a délivré cette année plus de 900 permis d’ascension de ses montagnes, dont 419 pour l’Everest. La plupart sont des alpinistes étrangers qui grimpent accompagnés d’un guide népalais. L'an dernier, plus de 600 alpinistes ont atteint le sommet de l’Everest, année qui fut marquée par un funeste record de 18 morts. (sbo)