Les téléspectateurs ont été surpris, lundi lors de la prise d'antenne de la RTS pour la 2e étape du Tour de Suisse. «Je vous prie d’excuser ma voix, que j’ai perdue dans une chambre climatisée à Weggis», a tout de suite prévenu Romain Roseng.
Au risque d'aggraver son état de santé, nous avons contacté le journaliste de la chaîne publique après l'étape pour qu'il nous raconte comment il a vécu ce long direct (plus de 2h d'antenne) forcément particulier. «Surtout que c'est la première fois que je perds ma voix en 12 ans», lance-t-il au bout du fil, amusé par la situation et par le scénario de l'étape qui l'a fait monter dans les aigus.
Le Suisse Jan Christen a en effet tenté de fausser compagnie au peloton à moins de 3 km de l'arrivée, dans une vaine mais sublime tentative d'échappée.
Même s'il savait que son ennui de santé aurait des conséquences sur son travail, le journaliste vaudois n'a jamais songé à renoncer au direct lundi. «Ce n'était pas une option puisque nous étions deux, Daniel (Atienza, consultant) et moi. Si ma situation s'était dégradée pendant l'étape, il aurait pris le relais.»
On dit souvent que l'extinction de voix est la hantise du commentateur, mais le journaliste de la RTS a une autre idée sur la question.
Pour revenir en grande forme, mardi lors de la 3e étape, Romain Roseng a prévu de se soigner avec quelques médicaments pour la gorge et du thé. De quoi retrouver de la voix pour accompagner le coup d'éclat de Marc Hirschi dans la dernière bosse!