La France a souffert pour battre l'Islande (2-1) mardi au Parc des Princes.
Les hommes de Didier Deschamps ont néanmoins assuré l'essentiel et se retrouvent seuls en tête de la poule D des qualifications après deux journées, avec 3 points de plus que leurs adversaires du jour.
Menés au score à la 21e, les Bleus ont renversé la vapeur grâce à Mbappé, auteur du penalty du 1-1 (45e) puis de l'assist sur le 2-1 de Bercola (62e). Réduite à dix après l'expulsion de Tchouameni (68e), la France a cru concéder l'égalisation à la 88e. Mais la réussite de Haraldsson a été annulée par la VAR pour une faute.
Le Portugal a également décroché dans la douleur sa deuxième victoire en deux matches dans la poule F, en battant la Hongrie 3-2 à Budapest grâce à une réussite de João Cancelo tombée à la 86e soit deux minutes après le 2-2. Cristiano Ronaldo a inscrit mardi son 141e but en sélection grâce à un penalty transformé à la 58e.
L'Angleterre poursuit elle aussi son sans faute dans le groupe K. Les "Three Lions" sont allés s'imposer 5-0 en Serbie pour signer leur cinquième succès en cinq sorties. Ils possèdent 7 points d'avance sur l'Albanie, qui a battu la Lettonie 1-0 mardi, et 8 sur les Serbes qui comptent toutefois un match en moins.
La National League a repris ses droits mardi soir. Lausanne s'est incliné à Davos (4-1), alors que Fribourg (3-2 ap) contre Lugano et Genève (4-1) face à Ajoie ont bien débuté.
C'est sans Antti Suomela que le LHC a commencé sa saison. Mais avec sept étrangers sous contrat, les Vaudois doivent pouvoir gérer ce genre de désagréments. Seulement privé de son centre finlandais, Geoff Ward a choisi de bousculer son alignement. Le nouveau capitaine Damien Riat a pris place aux côtés de Czarnik et Caggiula, alors que Rochette a joué sur l'aile, comme Fuchs, de Dominik Kahun. Oksanen a lui pris place sur l'aile de Ken Jäger.
Ken Jäger, justement, s'est signalé dans ce match contre son futur club. Coupable d'une charge jugée à la tête de Julian Parrée, le centre international a pu rentrer au vestiaire plus tôt que ses camarades.
En avantage numérique pendant cinq minutes, les Grisons n'ont pas laissé passer leur chance. Et qui d'autre que Matej Stransky pour débloquer la situation dans les montagnes? Le buteur tchèque a eu un but ouvert car Asplund a très bien su masquer la vue de Kevin Pasche. Les joueurs de Josh Holden ont doublé la mise à la 43e sur un joli but de Ryfors.
De leur côté, les Vaudois ont été trop maladroits. Czarnik a trouvé le poteau au tiers médian sur un power-play. Globalement, les Lausannois ont mal géré ces situations spéciales, même si leur unique but est venu d'une supériorité numérique grâce à Zehnder (59e).
Et comme à Davos, cette reprise fut le théâtre d'un geste qui va faire parler. Jesper Peltonen s'est rendu coupable d'un coup de coude sur Yannick Rathgeb lors de cette rencontre. A voir s'il va se faire rattraper par la patrouille.
Mais mené 4-1, Ajoie n'a pas abdiqué et grâce à Nättinen et Devos, les Jurassiens ont fait trembler les Aigles.
Ambri a lui aussi commencé ce championnat par une victoire "à la der". Les Léventins ont battu Kloten 2-1 en inscrivant le but de la victoire à huit secondes de la fin du troisième tiers grâce à Tim Heed.
Sous la conduite de Michael Liniger, Zoug a battu Berne 3-0. Leonardo Genoni a poursuivi sur sa lancée du dernier Mondial en s'offrant un blanchissage. Et enfin Rapperswil s'est défait de Langnau 5-1.
La première demi-finale de l'Eurobasket messieurs s'annonce particulièrement chaude. Elle mettra aux prises la Turquie et la Grèce vendredi à Riga.
Les Turcs se sont imposés 91-77 mardi face à la Pologne dans le premier quart de finale. Ils ont pu compter sur un Alperen Sengun particulièrement en verve: l'intérieur des Houston Rockets a compilé 19 points, 12 rebonds, 10 passes décisives et 3 interceptions.
Son duel avec Giannis Antetokounmpo vendredi promet beaucoup. La superstar grecque a également brillé dans un quart de finale remporté - face à la Lituanie: le "Greek Freak" a inscrit 29 points, ajoutant 6 rebonds et 4 interceptions. Jonas Valanciunas (24 points, 15 rebonds) a pourtant sorti le grand jeu côté lituanien.
Les deux autres quarts de finale se dérouleront mercredi. Ils mettront aux prises d'une part la Finlande et la Géorgie, et d'autre part l'Allemagne et la Slovénie.
Lauréate de l'édition 2025 de Sierre-Zinal, Joyline Chepngeno a été disqualifiée à la suite d'un contrôle antidopage positif, ont annoncé les organisateurs de l'épreuve mardi.
La Kényane a reconnu s’être injectée une substance interdite, souligne le communiqué.
L'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU) a suspendu Joyline Chepngeno pour deux ans. Tous ses résultats obtenus depuis le 9 août 2025 (date de sa deuxième victoire consécutive dans cette épreuve) sont annulés, avec perte des titres, médailles et primes associés, précise encore le communiqué.
Les organisateurs de Sierre-Zinal sanctionnent également son coach genevois Julien Lyon. "Ce cas de dopage intervient pour la deuxième fois en trois éditions sous la responsabilité du coach Julien Lyon et de son équipe Milimani Runners", explique le communiqué, qui se réfère à Mark Kangogo, vainqueur dopé de l'édition 2022.
Julien Lyon est suspendu de toute activité dans le cadre de Sierre-Zinal, et les athlètes liés à son nom ou à sa structure d'entraînement ont l'interdiction de participer à la mythique course. Les organisateurs se réservent en outre le droit de demander une indemnisation pour atteinte à l'image de l'épreuve.
Stan Wawrinka (ATP 149) a maîtrisé son sujet pour son entrée en lice dans le Challenger de Rennes. Le Vaudois de 40 ans s’est imposé 6-4 6-4 face au Français Kenny De Schepper (ATP 636).
Tête de série no 2 du tableau, Stan Wawrinka a eu besoin de moins de 80 minutes pour vaincre son cadet de deux ans, qui a disputé les Interclubs cet été avec Nyon. Un break dans chaque set lui a suffi pour faire la différence.
Stan Wawrinka, qui reste sur une demi-finale dans le Challenger de Cancun à la mi-septembre, affrontera à nouveau un Français en 8e de finale. Il se frottera à Mae Malige (ATP 496), un invité de 19 ans, ou à Dan Added (ATP 274, 26 ans).
Linda Indergand prendra sa retraite à la fin de la saison. L'Uranaise de 32 ans a fait cette annonce après la course de short-track des Mondiaux de VTT en Valais.
"En 2011, j'ai disputé mes premiers Championnats du monde à domicile, ici en Valais. Ces 14e Championnats du monde seront mes derniers. La boucle est bouclée", a déclaré Linda Indergand au micro de SRF.
En 2011, Indergand avait été sacrée championne du monde juniors lors des Mondiaux de Champéry. Le plus grand succès de sa carrière demeure la médaille de bronze remportée aux JO de Tokyo en 2021, où elle avait complété un triplé historique avec Jolanda Neff et Sina Frei.
A cela s'ajoutent une médaille d'argent aux Championnats d'Europe en 2017, des places sur le podium en Coupe du monde, une médaille d'or aux Championnats du monde par équipe en 2023 et de nombreux succès aux Championnats du monde dans la discipline Eliminator.
Alessandra Keller est la nouvelle championne du monde de VTT short-track. A Zermatt, la Nidwaldienne de 29 ans a devancé la Suédoise Jenny Rissveds et la Canadienne Jennifer Jackson.
Dire qu'elle voulait ce titre est un euphémisme. Alessandra Keller savait qu'elle avait deux chances de médaille lors de ces Mondiaux à domicile et elle n'a pas attendu sa deuxième opportunité pour décrocher le plus beau des métaux.
Neuf tours d'un kilomètre, un effort violent qui convient parfaitement à la morphologie de la Nidwaldienne. Au final, seule Jenny Rissveds a pu suivre la cadence de Keller. Sauf à la fin lorsqu'elle a accéléré une dernière fois pour se détacher et couper la ligne en levant les bras.
Vice-championne du monde de la discipline en 2022, Alessandra Keller avait remporté le général de la Coupe du monde de short-track cette même année.
Les Suissesses n'ont pas manqué ce rendez-vous. L'Appenzelloise de 24 ans Ronja Blöchlinger s'est classée 4e. Nicole Keller a pris le 7e rang et Linda Indergand le 9e.
Le LS devra se passer de Gaoussou Diakité lors des 4 prochains matches. Initialement suspendu pour trois parties, la commission disciplinaire de la SFL a alourdi la sanction après l'appel des Vaudois.
"Le joueur a agi en dehors du jeu et pendant une interruption, a justifié la SFL. Son coup a été porté avec une intention directe et sans provocation préalable. De plus, il s'était déjà fait remarquer de manière négative avant cet incident." Le verdict est définitif pour les instances de la Swiss Football League.
Le joueur de 19 ans, prêté par le RB Salzbourg, a reçu un carton rouge pour violence lors du match de la 5e journée de Super League contre Saint-Gall.
Egan Bernal a remporté la 16e étape de la Vuelta mardi entre Poio et Castro de Herville. Une étape amputée de ses huit derniers kilomètres a cause de manifestants pro-palestiniens.
"En raison de manifestations qui bloquent la fin de la course, l'étape sera arrêtée à 8 kilomètres de l'arrivée initiale. Le vainqueur de l'étape et les temps pour le classement général seront pris à ce moment-là", a écrit la Vuelta sur son site officiel.
Et dans ces circonstances, c'est le Colombien Egan Bernal qui a franchi en vainqueur l'arrivée sans trop comprendre s'il avait vraiment gagner. Le Colombien d'Ineos, vainqueur du Tour de France 2019, a devancé Mikael Landa en continuant son effort dans la petite montée qui suivait, avec l'arche des 8 kilomètres.
Leader de la course, Jonas Vingegaard a logiquement conservé son maillot rouge, puisque la dernière difficulté n'a pas pu être franchie.
Tout le monde espère que la 18e étape prévue mercredi entre O Barco de Valdeorras et Alto de El Morredero à 1755 m d'altitude ne sera pas perturbée pour le bien du général.
A noter encore que l'Espagnol Javier Romo, pris dans une chute provoquée par un manifestant pro-palestinien dimanche, a été contraint d'abandonner lors de la 16e étape, ont annoncé les organisateurs.
La chaleur va représenter "un défi" aux Championnats du monde qui débutent samedi à Tokyo, a estimé mardi le patron de la Fédération internationale Sebastian Coe.
Le Japon vient de vivre son été le plus chaud jamais enregistré.
"Je ne pense pas que ce soit un secret, nous avons effectivement des problèmes liés à la chaleur à Tokyo. Nous les avons d'ailleurs rencontrés lors des Jeux olympiques de 2021", a déclaré le Britannique aux journalistes alors que les températures atteignaient encore 33°C mardi.
Le marathon et les épreuves de marche athlétique des JO de 2021, qui se sont déroulés cette année-là du 23 juillet au 8 août, avaient été déplacées vers la ville de Sapporo, dans le nord du pays, où il fait moins chaud. Mais cette fois-ci, ces épreuves devraient rester à Tokyo.
La température moyenne dans l'archipel entre juin et août a été supérieure de 2,36°C à la "valeur standard", ce qui en fait la période la plus chaude depuis le début des relevés en 1898, selon l'Agence météorologique japonaise (JMA). Il s'agit du troisième été consécutif avec des températures record, a noté l'agence.
"Les gouvernements n'ont pas pris leurs responsabilités et le monde du sport va devoir prendre des décisions unilatérales à ce sujet. Et nous avons réfléchi par le passé: si nous nous engageons pour le bien-être des athlètes, alors nous devrions probablement nous engager ouvertement en ce sens", a-t-il ajouté.
L'ancien spécialiste de demi-fond estime d'ailleurs que World Athletics est plus en pointe que d'autres instances sportives pour faire face aux défis du réchauffement climatique. "Je suis très fier de pouvoir affirmer en toute légitimité que nous disposons de l'équipe scientifique et médicale la plus accomplie et la plus compétente de tous les sports internationaux, et même de toutes les organisations sportives", a-t-il affirmé.
Nuno Espirito Santo a été limogé mardi par Nottingham Forest. Le technicien portugais a passé 21 mois comme coach du club de Premier League, où évolue depuis cet été l'attaquant vaudois Dan Ndoye.
Nottingham Forest "remercie Nuno pour sa contribution pendant une période très fructueuse au City Ground, en particulier pour son rôle lors de la saison 2024/25, qui restera à jamais gravée dans l'histoire du club", a-t-il déclaré dans un communiqué publié peu après minuit.
Nuno est le premier entraîneur de Premier League à perdre son poste cette saison, deux semaines après avoir admis que ses relations avec le propriétaire du club, Evangelos Marinakis, s'étaient détériorées. "Notre relation a changé et nous ne sommes plus aussi proches. Tout le monde au club devrait être solidaire, mais ce n'est pas le cas", a-t-il déclaré à ce sujet.
Le Portugais de 51 ans avait pris les rênes de l'équipe en décembre 2023. Succédant à Steve Cooper, il avait réussi à la sauver de la relégation. La saison dernière, Nottingham Forest a terminé septième de la Premier League, son meilleur classement depuis la saison 1994/95.
Le club, 10e après trois journées de championnat, a aussi pu prendre la place normalement attribuée à Crystal Palace en Europa League. Le club londonien a en effet été rétrogradé par l'UEFA en Conference League au nom de la règle de la multipropriété.
Selon les médias britanniques, des discussions ont été entamées pour nommer rapidement un successeur. L'ex-entraîneur de Tottenham Hotspur, Ange Postecoglou, figure parmi les candidats.
Carlos Alcaraz a retrouvé la 1re place du classement ATP lundi, après 65 semaines de règne ininterrompu de Jannik Sinner.
Son sacre de dimanche à l'US Open lui permet d'entrer un peu plus dans l'histoire, alors qu'il n'a pour mémoire que 22 ans.
L'Espagnol retient vite les leçons. Détrôné par son grand rival italien à Wimbledon après avoir pourtant remporté le premier set de leur finale, il a cette fois-ci su élever encore un peu plus son niveau de jeu après la perte de la seconde manche. Sa créativité a fait merveille, son service, son physique et sa constance aussi.
Les comparaisons ne mènent à rien. Mais Carlos Alcaraz est pourtant bien le parfait hybride entre Roger Federer et Rafael Nadal. A l'image du Bâlois, il joue tous les coups du tennis, à n'importe quel moment. Cette feinte de slice de coup droit, rallongé à merveille alors qu'il suggère une amortie, "RF" adorait la jouer.
Et ce n'est pas pour rien que Carlos Alcaraz a pour modèle son compatriote, même s'il n'a pas l'avantage d'être gaucher. Sa force de frappe en coup droit, sa capacité à arrondir les coups pour se donner du temps et sa résistance physique ne sont évidemment pas sans rappeler celles de Rafael Nadal.
Et comme le Majorquin - le protégé de Juan Carlos Ferrero - lequel n'a pas hésité à parler de match parfait pour qualifier la finale de dimanche - recherche sans cesse à progresser et à repousser ses limites. Et c'est certainement au service que ses progrès sont apparus le plus clairement à Flushing Meadows.
Là encore, difficile de ne pas penser à Rafael Nadal. Le gaucher de Manaco avait en effet su, dû transformer son service pour triompher enfin sur les courts en dur de Flushing Meadows en 2010. Il avait alors remporté 95% de ses jeux de service, avec des premières balles plus rapides de 10-15 km/h par rapport à l'édition précédente.
Mais Carlos Alcaraz sait déjà se démarquer pour écrire sa propre légende. A 22 ans et 125 joueurs, il est devenu le deuxième plus jeune joueur de l'ère Open (derrière Björn Borg) à afficher six trophées majeurs à son palmarès, toujours selon l'ATP. Il a ainsi fait mieux que Rafael Nadal (22 ans et 143 jours lors de son 6e sacre en Grand Chelem).
Le joueur de Murcie est aussi le quatrième joueur de l'histoire à conquérir au moins deux Majeurs sur trois surfaces différentes (dur, gazon, terre battue). Un exploit que seuls Novak Djokovic, Rafael Nadal et Mats Wilander avaient accompli, Roger Federer n'ayant triomphé qu'une seule fois sur la terre battue de Roland-Garros.
Et ce n'est certainement pas terminé. "Le meilleur Carlos ne s'est pas encore manifesté", a assuré le no 1 mondial dimanche soir en conférence de presse. "Petit à petit je vais continuer à améliorer certaines choses", a lâché celui qui a également impressionné par sa constance dans un tournoi où il n'a perdu qu'un seul set (contre cinq sets égarés avant même la finale à Wimbledon).
L'Italien de 24 ans était en outre passé à trois reprises à un point du sacre à Roland-Garros face à Carlos Alcaraz, alors qu'il disputait son deuxième tournoi après ses trois mois de suspension pour dopage. Et il avait parfaitement su rebondir après cet échec mortifiant en triomphant pour la première fois à Wimbledon.
Jannik Sinner saura tirer les leçons de sa défaite de dimanche, la première pour lui dans un Grand Chelem joué sur dur depuis l'US Open 2023. "J'ai joué de façon trop prévisible", a d'ailleurs analysé dimanche soir le no 2 mondial, déjà prêt à remettre l'ouvrage sur le métier pour faire évoluer son jeu.
La rivalité entre les deux hommes est certainement loin d'être terminée, et s'annonce passionnante. Son prochain épisode majeur aura pour cadre l'Open d'Australie, où Jannik Sinner est double tenant du titre. Et où Carlos Alcaraz espère bien boucler le Grand Chelem de carrière, son "premier objectif" désormais.
Le championnat de Suisse reprend ses droits mardi soir dès 19h45, un peu plus de quatre mois après le deuxième sacre consécutif des Zurich Lions.
La formation entraînée par Marco Bayer est une nouvelle fois l'équipe à battre en National League.
Egalement sacré en Champions League la saison passée, le "Z" fait face à un immense défi: confirmer les résultats exceptionnels obtenus lors de l'exercice 2025/26. Les Zurichois, dont l'effectif n'a que peu bougé, ne pourront pas faire mieux. Mais ils savent que seule la victoire compte au sein de leur organisation.
Les Zurich Lions accueillent Bienne lors de cette 1re journée. Le Lausanne HC, leur victime lors des deux dernières finales de play-off, se déplace à Davos dans le même temps. Du côté du club de la capitale vaudoise, on se veut plus timide dans l'énoncé des objectifs: les dirigeants du LHC visent "simplement" le top 6.
Un premier derby romand figure au menu mardi. Genève-Servette, dont le recrutement XXL n'est pas sans rappeler celui qui avait permis au GSHC de devenir champion de Suisse pour la première fois de son histoire en 2023, reçoit Ajoie aux Vernets. Les Jurassiens lutteront avant tout pour éviter le barrage contre la relégation.
Désormais placé sous la férule du Suédois Roger Rönnberg, Fribourg-Gottéron rêve pour sa part plus que jamais de cueillir enfin un premier titre national. Les Dragons, que le gardien Reto Berra quittera en fin de saison, accueillent Lugano mardi à St-Léonard où l'on évoluera comme de coutume à guichets fermés.
Le choc de cette première soirée sera néanmoins alémanique. Zoug accueille Berne, dans un duel de "revanchards". Les autres rencontres mettront aux prises d'une part Ambri-Piotta et Kloten, et d'autre part Rapperswil-Jona et Langnau. A noter que le championnat de Swiss League démarre aussi mardi.
Dan Ndoye et la Suisse ne veulent pas s'enflammer après leur excellente entrée en matière dans les qualifications pour la Coupe du monde 2026. "Le chemin est encore long", prévient le Vaudois.
"On a joué deux matches, il en reste quatre, donc le job est loin d'être fini", a déclaré Ndoye lors de son passage en zone mixte, peu après la facile victoire de la Suisse contre la Slovénie lundi (3-0). "Il faut désormais continuer sur cette lancée en octobre contre la Suède."
Le joueur de Saint-Prex a livré une nouvelle performance de choix sur le flanc gauche de l'attaque helvétique. Il a clos la mi-temps parfaite de la Suisse en marquant le 3-0. "J'ai énormément travaillé sur ma finition et c'est pour ça qu'on voit un meilleur Dan devant le but", a-t-il commenté après avoir fait trembler les filets pour la quatrième fois de suite en sélection, alors qu'il n'avait marqué qu'un but lors de ses 20 premières capes.
Interrogé sur la belle série de l'équipe de Suisse, laquelle a gagné cinq matches de suite en marquant trois buts au plus - une première dans sa longue histoire -, le nouveau joueur de Nottingham Forest a souligné l'alchimie grandissante de l'attaque helvétique.
"Ça fait un moment qu'on se retrouve avec Breel (Embolo), Fabian (Rieder), Ruben (Vargas), aussi (Zeki) Amdouni qui est blessé", a expliqué Ndoye. "Il nous a fallu un peu de temps pour créer des automatismes, mais ils finissent par arriver à force de travailler."
Pareil pour l'efficacité suisse sur corner, une phase de jeu qui a été à l'origine de trois buts lors de ce rassemblement. "Le travail paie. Il n'y a pas de secret. C'est juste la répétition, savoir où chacun se place. On espère que ça continuera comme ça", a conclu le Vaudois.
Sur le terrain neutre hongrois de Debrecen, l'Italie a cueilli une victoire bien improbable devant Israël. La Squadra s'est imposée 5-4 pour conserver l'espoir d'une qualification directe.
Menée à deux reprises au score, la formation de Gennaro Gattuso a pu aborder les dix dernières minutes sur un score de 4-2 qui devait la mettre à l'abri d'une mauvaise surprise. Mais les Israéliens exploitaient à nouveau les incroyables largesses de la défense italienne pour égaliser en l'espace de deux minutes.
Le salut italien est venu dans le temps additionnel de Sandro Tonali, avec un but qui redonne espoir à tout un pays encore traumatisé par ses absences des deux dernières Coupes du monde. Mais encore une fois, la défaite 3-0 concédée devant la Norvège à Oslo lors de l'ouverture de cette campagne risque de peser bien trop lourd dans la balance.
La première place, synonyme de qualification directe, passe, ainsi, par une très large victoire contre les Scandinaves le 16 novembre prochain. Le visage présenté par la Squadra à Debrecen n'incite guère à l'optimisme. Elle devra sans doute vivre une troisième fois l'angoissante expérience des barrages...