La décision pourrait tomber ce vendredi: Martin Pfister s'apprête à désigner le prochain chef de l'armée suisse. Et selon la RTS, la «short-list» du conseiller fédéral ne contient plus que trois noms, dont un seul Romand.
Il s'agirait du divisionnaire Raynald Droz, révèle le média public. Le visage de ce Fribourgeois est bien connu des Suisses puisqu'il a été largement médiatisé durant le Covid, avec une présence régulière aux points presse des autorités.
Plus récemment, on l'a également vu lors de l'engagement de l'armée dans la catastrophe qui a frappé le village de Blatten (VS).
Agé de 58 ans, il est actuellement à la tête de la division territoriale 1, entité qui couvre toute la Suisse romande.
Avec plus de 30 ans d'expérience militaire, il aurait toutes ses chances d'être choisi, rapportent des sources à la RTS. Des voix murmureraient même que sa nomination serait «souhaitable» pour remplacer «un Thomas Süssli invisible» en Romandie, rapportent la RTS.
Ses qualités de «leadership» et de «communication» sont notamment louées. Il est également très présent sur les réseaux sociaux, où il se met en scène lors de ses séances sportives.
Selon la RTS, il parle français, allemand et italien.
Parmi les autres papables, on retrouve également le Bernois Benedikt Roos, rapporte la RTS. A 60 ans, l'actuel chef des forces terrestres est réputé «compétent», «intelligent» et «tranquille».
Le divisionnaire zurichois Rolf André Siegenthaler, 63 ans, vient compléter la liste. C'est le plus politisé des trois candidats, relate le média public.
Chef de la base logistique de l’armée, il a été par le passé président de la section UDC de la Ville de Zurich ainsi que candidat au Conseil municipal en 2002.
L'élu de Martin Pfister prendra ses fonctions dès l'année prochaine. Et la tâche qui l'attend s'annonce immense au regard des derniers scandales qui ont écorné l'image de l'armée. (jzs)