Voici les meilleures villes pour les frontaliers
Il fait bon vivre de l'autre côté de la frontière française, surtout lorsqu'on bénéficie d'un salaire suisse. C'est tout du moins ce que rapporte Le Figaro dans un récent article recensant les localités françaises les plus intéressantes pour les frontaliers.
Ils sont plus de 180 000 à avoir fait ce choix de vie: travailler en Suisse tout en profitant du coût de la vie en France. Et pour ce faire, ils se sont tous confrontés à la même question: dans quelle ville travailler et, surtout, où s'installer pour rendre l'opération aussi agréable que pérenne?
Dans cette optique, le journal Le Figaro a notamment analysé les villes romandes de Genève et Lausanne, et s'est penché sur les lieux de vie circonvoisins les plus propices et favorables à l'établissement d'un train de vie aussi plaisant qu'équilibré. Pour ce faire, une méthodologie reposant sur des critères bien précis a été échafaudée, permettant la création d'un classement.
Les gagnants autour de Genève
Veigy-Foncenex est parfait pour illustrer ce qui fait la fine fleur des lieux où s'épanouir en France tout en travaillant en Suisse. Situé à seulement 15 kilomètres, ce village possède un charme champêtre pittoresque. Le Figaro a recueilli quelques témoignages d'habitants, dont celui d'Elsa, aide-soignante de 46 ans et mère de deux enfants. Pour se déplacer, elle a fait le choix du bus:
Dans ces catégories se trouvent sans surprise les transports et les distances de trajets, avec les taux de mobilité douce et de déplacements par moyens publics et privés.
On peut également citer comme paramètres pris en compte dans les calculs la présence des commodités et des commerces de proximité, la quantité de services de soins disponibles, la démographie, la densité de population, les possibilités de loisirs, le prix de l'immobilier, le cadre de vie, l'environnement, la présence d'espaces verts et d'écoles maternelles, le taux de criminalité ou encore la proximité avec un aéroport et l'exposition à la pollution sonore.
La méthode complète du Figaro est disponible en cliquant ici.
Outre son emplacement, la commune affiche via la méthodologie employée (voir encadré) un très beau score grâce notamment à son environnement et sa démographie, bien que sa densité de commerce la tire légèrement vers le bas. Autre bémol: l'immobilier. Les prix d'acquisition des biens ont augmenté. En cause: leur rareté.
Cependant, une visite sur le site seloger.com permet de constater que le marché locatif dispose, quant à lui, de solides arguments, notamment d'une maison de six pièces et 175m2 à 2900€ par mois, charges comprises.
Les gagnants autour de Lausanne
La commune de Métabief dans le Doubs dispose de très nombreuses plus-values. Comme le résume bien le maire Gérard Dèque:
Les commodités y sont opulentes, et le système de santé fort. Malgré ses 1500 âmes, le village est dynamique et la présence à 20 minutes en voiture de la ville de Pontarlier est un véritable atout pratique.
Seul réel point noir au tableau: l'absence de gare et les 50 kilomètres de distance qui le séparent de Lausanne. La voiture étant la meilleure option, il faut s'attendre à une certaine quantité de bouchons.
Côté prix de l'immobilier, la localité se situe bien au-dessus de la moyenne départementale. Mais, comme le résume bien Gérard Dèque:
Pour ce qui est de la location, il n'y a effectivement pas de large choix. Un appartement de 69m2 et de quatre pièces a néanmoins pu être débusqué pour 1000€ par mois.
(ysc)