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Conseil fédéral: Le PLR choisira un candidat officiel du Centre

Candidats officiels ou non pour le Conseil fédéral? Le PLR a tranché

Les PLR Thierry Burkart et Damien Cottier se sont exprimés après l'audition des deux candidats au Conseil fédéral du Centre au Palais fédéral, ce mardi.
Les PLR Thierry Burkart et Damien Cottier se sont exprimés après l'audition des deux candidats au Conseil fédéral du Centre au Palais fédéral, ce mardi.Keystone
Les parlementaires du groupe PLR voteront le 12 mars pour l'un des deux candidats officiels du Centre, lors de l'élection pour succéder à Viola Amherd au Conseil fédéral. Le groupe UDC n'a pas pris de décision, il se réunira à nouveau dans une semaine.
04.03.2025, 18:4904.03.2025, 18:49
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Le chef du groupe parlementaire PLR, Damien Cottier (NE), a indiqué mardi lors d'un point de presse que le PLR soutient les deux candidats, le conseiller national saint-gallois Markus Ritter et le conseiller d'Etat zougois Martin Pfister. Il s'est réjoui que le Centre ait réussi à élaborer un ticket avec deux bonnes candidatures.

«Chacun décidera en son âme et conscience pour qui voter»
Damien Cottier (NE)

Damien Cottier a encore remercié les deux hommes pour leur candidature, alors que la personne élue devra probablement s'assurer que «la Suisse soit préparée en matière de sécurité et de stabilité internationale».

Le Centre a droit à un siège au Conseil fédéral, a complété le président du parti Thierry Burkart (AG). Le PLR va encore réfléchir d'ici au 12 mars, mais une recommandation pour l'un des deux candidats est peu probable.

«Neutralité et dissuasion»

Dans un communiqué, le groupe UDC a pour sa part indiqué ne pas avoir pris encore de décision après avoir auditionné les deux candidats. Il discutera de la suite à donner le 11 mars. Les questions centrales de la sécurité, de la capacité de défense et de la neutralité armée ont été au centre des discussions, selon le parti, qui s'est dit «préoccupé par l'état lamentable» du Département fédéral de la défense.

Le nouveau chef du département a une mission claire selon l'UDC: la neutralité armée et la sécurité de la Suisse doivent être rétablies. Il faudra suivre le principe «neutralité et dissuasion», estime le groupe, qui dit que c'est à l'aune de ce critère qu'il juge les candidats.

Succession d'auditions

Martin Pfister s'est montré confiant à l'issue des auditions auprès des trois groupes parlementaires: le PLR, l'UDC et le PVL.

«J'ai dit la même chose à chacun des groupes et ça a bien marché»
Martin Pfister à la sortie de sa dernière audition du jour auprès des Vert'libéraux

Le Zougois a plus tôt assuré être convaincu d'avoir quelques voix dans le groupe parlementaire de l'UDC considéré comme plus proche de Markus Ritter. Ce dernier a indiqué ne pas avoir joué à domicile lors de son audition avec le parti agrarien.

L'audition devant le plus grand groupe parlementaire a été exigeante et intensive, a déclaré le président de l'Union suisse des paysans aux médias. «Un examen dans une haute école est simple par rapport à une telle audition», a-t-il résumé. Interrogé sur le soutien de l'UDC, le Saint-Gallois a déclaré qu'il avait de bons sentiments et que les discussions s'étaient bien déroulées.

Le PS et les Verts auditionneront les deux candidats mardi prochain. Lundi, les deux hommes sont passés devant l'Association des sociétés militaires suisses, qui n'a pas donné de recommandation de vote pour l'un ou l'autre. (mbr/ats)

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