«Ce type d’agression n’a pas sa place dans le débat démocratique»
«Ce type d’agression n’a pas sa place dans le débat démocratique», affirme la présidente du PLR lausannois, Mathilde Maillard, jointe par watson. La conseillère communal (législatif) de la Ville de Lausanne réagit à l’enfarinage du municipal Pierre-Antoine Hildbrand, mardi, à Lausanne, par le collectif Queervnr, de la mouvance LGBTQIA+. Lui-même PLR, le directeur de la sécurité et des politiques LGBTQIA+ à la Municipalité inaugurait une dizaine de bancs publics peints aux couleurs de l’arc-en-ciel, celles des minorités sexuelles et de genre, lorsque le groupuscule en question l’a aspergé de farine.
Queervnr, qui reproduit sur son Instagram l’acronyme d’extrême gauche ACAB («tous les flics sont des bâtards», en français), reproche à Pierre-Antoine Hildbrand un «pinkwashing» cherchant à faire oublier les «violences policières». Allusion aux décès de personnes noires tuées par la police lors d’interventions, ainsi qu’aux messages racistes trouvés sur des groupes WhatsApp des forces de l’ordre lausannoises.
Passée la condamnation de l’agression, Mathilde Maillard, qui sera candidate à la Municipalité de Lausanne aux élections communales de mars prochain, relève une contradiction:
La présidente du PLR lausannois fait remarquer que «Pierre-Antoine Hildbrand veille à ce que les auteurs de comportements inadmissibles soient sanctionnés et s’engage en faveur de réformes pour que la police ne soit plus confrontée à une affaire comme celle des groupes WhatsApp racistes dans la police de la Ville».
Mathilde Maillard adresse un autre reproche à Queervnr:
Chef du groupe socialiste au Conseil communal de Lausanne, Louis Dana réagit en deux temps. D’abord, la condamnation:
Puis le soutien aux minorités:
Pour le chef du groupe UDC au législatif lausannois, Valentin Christe, «il est gravissime de s’en prendre aux élus, comme ce groupuscule l’a fait». Il ajoute: «Il y a un sentiment d’impunité dans la gauche radicale.»
Vice-président du groupe Ensemble à gauche au Conseil communal de Lausanne, Pierre Conscience affirme que «l’enfarinage ne fait pas partie des méthodes préconisées» par son parti. Cela dit:
A ce propos, pour Pierre Conscience, le geste du groupuscule en question est «révélateur» de plusieurs choses.