Suisse
Syrie

Une tante d'Assad ne sera pas rayée de la liste suisse des sanctions

epa09233817 A handout photo made available by Syrian Presidency shows President Bashar Assad addressing the nation in a televised speech, Damascus, Syria, 28 May 2021. Speaker of the People's Ass ...
Image: EPA SYRIAN PRESIDENCY

Une tante d'Assad ne sera pas rayée de la liste suisse des sanctions

Proche du tyran déchu, la femme de 76 ans avait fait recours en Suisse. Elle a finalement été déboutée par le Tribunal administratif fédéral.
16.12.2024, 12:0016.12.2024, 12:31
Plus de «Suisse»

L'épouse d'un oncle décédé du président syrien déchu Bachar al-Assad ne sera pas rayée de la liste suisse des sanctions. Le Tribunal administratif fédéral (TAF) a rejeté un recours de cette femme de 76 ans.

La plaignante est la première épouse de Mohammed Makhlouf, un oncle de Bachar al-Assad. L'un de ses quatre fils, Rami Makhlouf, était considéré comme l'un des hommes les plus riches et les plus influents du pays lorsque la guerre civile a éclaté en Syrie.

La femme a fait valoir que seule son appartenance familiale l'a fait figurer sur la liste des sanctions de l'Union européenne (UE) et donc de la Suisse. Elle aurait organisé sa vie de manière autonome depuis le mariage de son mari avec une autre femme et n'aurait eu aucune activité politique ou économique.

Proximité avérée

Dans son arrêt publié lundi, le TAF explique que la septuagénaire n'a en aucun cas démontré comment elle avait réorganisé sa vie sur le plan social et économique. De plus, elle n'a pas pu montrer qu'elle a coupé les ponts avec ses fils, qui figurent également sur la liste des sanctions. Sa proximité avec la famille Assad est avérée.

Il ressort encore de l'arrêt que le mari de la plaignante a tenté, en 2011, après l'introduction de sanctions par l'UE, de faire verser à sa femme une contribution de 10 millions de dollars à la banque HSBC à Genève. L'homme avait amassé une immense fortune. Il contrôlait notamment les gisements de pétrole syriens, était à la tête de l'autorité du tabac et de la Syrian Land Bank. Il est décédé en septembre 2020. (ats)

Des habitants pillent le palais de Bachar el-Assad à Damas
Video: watson
Ceci pourrait également vous intéresser:
As-tu quelque chose à nous dire ?
As-tu une remarque pertinente ou as-tu découvert une erreur ? Tu peux volontiers nous transmettre ton message via le formulaire.
0 Commentaires
Comme nous voulons continuer à modérer personnellement les débats de commentaires, nous sommes obligés de fermer la fonction de commentaire 72 heures après la publication d’un article. Merci de votre compréhension!
La Confédération a tout fait pour briser cette femme
Après un voyage en Union soviétique en septembre 1953, la poétesse Helene Bossert, originaire de Bâle-Campagne, fut soupçonnée d’être communiste. Une accusation qui a bien failli détruire sa vie, en raison de l’anticommunisme qui régnait en Suisse dans les années 1950.
Le 28 novembre 1953, deux agents de la police cantonale de Bâle-Campagne passèrent l’après-midi dans leur voiture devant une petite maison de Sissach pour la surveiller discrètement. C’est là que vivaient la poétesse dialectale Helene Bossert (1907-1999), son époux Ulrich Fausch, syndicaliste engagé, et leur fils de huit ans, Johann Ulrich, surnommé Hansueli.
L’article