On a des nouvelles de Rebecca Ruiz
On savait depuis juillet que la ministre vaudoise avait dû lever le pied, après une série de malaises qui l’avaient conduite à l’hôpital. Comme l'explique le Canton dans un communiqué, des pertes de connaissance répétées avaient poussé les médecins à procéder à des examens approfondis.
Dans un premier temps, les résultats avaient révélé des marqueurs tumoraux anormaux. Finalement, les investigations complémentaires se sont voulues plus rassurantes: aucune maladie grave n’a été détectée.
Les médecins ont toutefois identifié une dysautonomie, un dérèglement du système nerveux qui peut provoquer des variations de tension et des malaises, ainsi qu’une pathologie gynécologique qui devra rester sous surveillance.
Un retour dès la semaine prochaine
La socialiste lausannoise pourra donc reprendre ses activités, mais pas tambour battant. Le Conseil d’Etat précise que son emploi du temps sera légèrement aménagé ces prochaines semaines, avec un allégement prévu surtout du côté des représentations publiques. Un retour progressif, donc, le temps de retrouver un rythme compatible avec la fonction.
Pendant son absence, c’est Frédéric Borloz qui s’était vu confier la santé et le CHUV, tandis que Vassilis Venizelos assurait l’intérim du côté de l’action sociale. Leurs missions prendront fin le 23 septembre, date du retour officiel de la ministre à la table du Conseil d’Etat. (max)