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Cette Suissesse a gagné un prestigieux concours de beauté et elle raconte
Sathyne Stoky, franco-suisse de 19 ans, a été couronnée Miss Excellence Provence-Alpes-Côte d'Azur. La lycéenne qui fréquentait encore le gymnase Auguste Picard à Lausanne il y a deux ans de cela, a postulé sur un coup de tête. Elle nous raconte son parcours, les yeux pleins d'étoiles (et de paillettes), mais les pieds sur terre.
Se faire des amies
«Ce qui nous a plus chez Sathyne, c'est sa spontanéité, son assurance sur scène et son sourire, nous avons vu qu'elle profitait pleinement de ce moment», explique Océane Jacob, présidente du Jury du concours 2025 et élue Miss Excellence PACA en 2023. Il ne fait aucun doute que la jeune vaudoise a marqué les esprits, remportant la victoire devant 12 autres candidates. Pourtant, lorsque nous l'interrogeons, la lycéenne est encore émue par son sacre régional.
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Sathyne s'est lancé ce défi sur un coup de tête. «J'ai d'abord participé à miss Ollioules (commune de 14000 habitants à l'est de Toulon) et j'ai énormément apprécié, même si je n'ai pas remporté le titre». Forte de cette première expérience, la Suissesse décide alors de s'inscrire à Miss Excellence PACA principalement «pour se faire des amies».
En effet, elle ne cache pas qu'elle avait envie de rencontrer de nouvelles personnes, en venant s'installer dans le Sud de la France, non loin de ses grands-parents, il y a deux ans. «Je venais dans le Sud chaque année et, comme j'avais besoin de changer d'air pour continuer mes études sereinement, j'ai donc décidé de venir vivre ici».
Entre un déménagement dans le Sud et des concours de miss, il n'y a donc qu'un pas? «Pas vraiment», elle poursuit: «A la base, ma passion c'est la danse et non les défilés». Effectivement, sa maman, Chrystel Stoky, professeure de danse à Renens, a contribué à révéler ses talents de jeune danseuse.
Présentation de Sathyne Stoky pour le concours Miss Excellence PACA 2025
Ainsi, lorsque Sathyne a vu défiler la publicité pour Miss Excellence PACA sur son fil Instagram, elle s'est dit immédiatement qu'elle pouvait y participer. «J'ai lu les critères comme la taille (minimum 1m68) ou le fait de résider dans la région et je me suis dit "pourquoi pas", je remercie mon algorithme».
Mobile-home et catwalk
La Romande ne cache pas son enthousiasme lorsqu'elle parle de son expérience et on veut bien la croire. Cours de catwalk, sport, test de culture générale, weekend d'intégration dans un camping de la région.
Loin des clichés sur les concours de beauté, la lausannoise n'a ressenti aucune tension ni de concurrence avec les autres candidates. «On se retrouve avec des filles qui ont les mêmes affinités que nous, le feeling est passé très vite, on s'encourage facilement».
En ce qui concerne les préparatifs, les séances d'entraînement, comme le catwalking a particulièrement marqué la jeune fille. «En soi, c'est plus dur que l'on ne croit» explique-t-elle, il faut se tenir droit, mais pas être tendue et rigide». L'ancienne étudiante en sport étude au gymnase Auguste Picard avoue que c'est loin de l'image de simplicité que reflète le catwalk à l'écran, «cela demande du travail en coulisse et une bonne maîtrise de sa respiration». Quant à la marche en talons, cela n'a provoqué aucune difficulté à notre Romande (ni aux autres candidates ajoute-t-elle).
Mais il n'y a donc rien de contraignant dans les préparatifs de ce type de concours? La réponse ne se fait pas attendre. «Si, bien sûr, la gestion du sommeil» assure la jeune fille, d'ailleurs, c'était l'une des questions que le jury lui a posées sur scène lors du show.
Les larmes de maman et des cadeaux
Couronne en poche, l'ancienne étudiante lausannoise «n'arrive toujours pas à y croire». Après la pluie de cadeaux offerts par les partenaires, elle doit désormais suivre un planning de représentations et se préparer au concours national de Miss Excellence en avril 2026.
Une semaine après sa victoire, son planning se remplit petit à petit. «Ce dimanche, elle a un défilé, ensuite, elle devra aussi représenter nos partenaires et le concours lors d'événements régionaux, nous essayons d'organiser au minimum deux événements par mois», précise Océane Jacob, présidente du Jury 2025.
Sathyne, elle, ne se préoccupe pas de son agenda pour l'instant, elle est retournée à son lycée de Coudon à La Grade dès la fin du weekend. «Je n'ai pas trop parlé du concours à mes camarades de peur de donner une image un peu hautaine de ma personne», note la jeune femme les pieds sur terre. Après son sacre, elle est retournée à son job dans un Intermarché de la région.
Elle poursuit: «j'ai repris le boulot comme d'habitude, mais j'ai toujours dans le coin de ma tête le concours national Miss Excellence qui aura lieu l'année prochaine». D'ailleurs, elle n'hésite pas à nous rappeler que les Suisses peuvent aussi voter sur Internet lors de la finale de Miss Excellence en avril prochain. Message reçu.
