Voici 9 anecdotes pour survivre au milieu des fans de Bad Bunny
Le prince de la trap latino et du Reggaeton est au sommet de son art et bientôt du monde, puisqu'il vient d'être choisi pour performer lors du show de la mi-temps du Super Bowl - au grand dam des pro-Trump.
Le Portoricain a fait du chemin, lui qui a hissé la musique latine au sommet du Billboard 200, jusqu'à devenir la tête d'affiche de l'événement télévisuel le plus regardé aux Etats-Unis, avec 127,7 millions de téléspectateurs en 2025. Une véritable consécration pour ce détenteur de trois Grammys qui a toujours eu le flair de s'armer de bonnes collaborations, de Cardi B à J. Balvin. De sa vie de caissier au stade du Super Bowl, voici quelques anecdotes sur sa vie.
C'est Jay-Z qui lui a annoncé la bonne nouvelle
Bad Bunny, de son vrai nom Benito Antonio Martínez Ocasio, a reçu un appel alors qu'il était en pleine séance de sport, un après-midi comme un autre. A l'autre bout du combiné? La star du rap, Jay-Z. Celui-ci, dont la société Roc Nation produit le show de mi-temps depuis 2019, lui lâche une énorme bombe. Il va être mis en orbite durant le Super Bowl, tout comme Kendrick Lamar, Usher ou Rihanna avant lui.
Comme le relaie le média People, le chanteur est d'abord resté incrédule, avant d'être emporté par l'excitation.
Ce ne sera pas la première fois que Bad Bunny foule le sol du Super Bowl. En 2020, il a mis le feu en tant qu'invité lors du spectacle de mi-temps de Shakira et Jennifer Lopez. Mais en 2026, le plat de résistance, ce sera lui. «Je suis vraiment heureux pour mes amis, ma famille, Porto Rico, tous les Latinos du monde. Je suis enthousiasmé par ma culture» a partagé la star, très fière de ses origines.
Son univers ne plaît pas à Trump
Si de nombreuses personnalités ont célébré la consécration de Bad Bunny, ce dernier ne fait pas l'unanimité. Une frange de conservateurs américains regrette que l'interprète de Voy A Llevarte Pa Pr ait été choisi pour cet événement hautement symbolique. Ses détracteurs l'accusent d'être «woke» voire «démoniaque» en raison de son activisme, de son style vestimentaire, ou encore de son engagement pour les immigrés. Comme le rappelle le Figaro, le chanteur, qui est apparu en «drag» dans l'un de ses clips, défend les droits des personnes LGBT et lutte contre la transphobie.
Le fait que le Super Bowl accueillera un artiste qui chante majoritairement en espagnol est également décrié.
Mais, comme le relève Rolling Stone, ce qui ne passe pas, c'est surtout l'idée que la performance inclura des critiques du président Donald Trump et de ses politiques d'immigration. Plus tôt ce mois-ci, Bad Bunny a annulé les dates américaines de sa tournée, craignant que ses concerts ne deviennent la cible de la police anti-immigration (ICE).
Avant, il menait une vie simple
Avant de devenir l'artiste le plus écouté au monde, et bien loin de l'image de la «trap star» traditionnelle, Bad Bunny menait une vie simple. Il travaillait comme emballeur de sacs et caissier dans un supermarché de sa ville natale de Vega Baja, à Porto Rico, tout en étudiant la communication audiovisuelle à l'université. En parallèle, l'artiste encore inconnu lâchait ses sons sur Soundcloud, jusqu'à ce qu'un jour, il attire l’attention d’un DJ et producteur portoricain, qui l'a signé sur son label. Sa carrière était lancée.
Son nom de scène vient d'une photo
Le nom «Bad Bunny» («Mauvais Lapin») est inspiré d'une photo d'enfance. Sur le cliché, le jeune Benito portait un costume de lapin pour l'école, mais affichait une mine boudeuse et fâchée. Le rappeur a d'abord utilisé cette image comme pseudonyme sur les réseaux sociaux (notamment sur X, à ses débuts), puis le nom est resté.
Ses fans ont un surnom
Bien que ce ne soit pas très popularisé, certains de ses fans se nomment «Los Conejos», soit... «les Lapins», en espagnol! Voilà de quoi briller au repas de famille.
I just googled bad bunny’s fandom name and they are called Los Conejos (The Bunnies) 🐰 so cute pic.twitter.com/unQGkHYxjG
— Kim What (@ilovedinoman) January 12, 2025
Il a tout bousillé sur Spotify
Bad Bunny a dominé le streaming mondial pendant plusieurs années. Son opus de 2022, Un Verano Sin Ti, est lié à deux records distincts sur Spotify: c'est le premier album entièrement en langue espagnole à atteindre un milliard d'écoutes sur la plateforme. Puis il est devenu le premier album de l'histoire de Spotify à dépasser les 20 milliards de streams, toutes langues confondues. Il a même délogé de sa première place le fameux Starboy de The Weeknd. Cerise sur le gâteau, Bad Bunny a aussi été l'artiste le plus streamé au monde pendant trois années consécutives (2020, 2021 et 2022).
Un winner, qu'on vous dit! Au Super Bowl, ce sera l'occasion de voir ces gains records se matérialiser sous nos yeux de façon concrète.
Il collectionne les prix
En 2023, Un Verano Sin Ti était nommé dans la catégorie reine des Grammy Awards, celle de «l'Album de l'année». Bien qu'il n'ait pas remporté ce prix, Bad Bunny a gagné trois Grammys au total et douze Latin Grammy Awards, cimentant sa place de superstar qui a effacé les barrières linguistiques de l'industrie musicale américaine.
C'est un fan de catch
Cet homme est multitalents. Cet ultra-sportif fan de catch a fait ses débuts à la WWE, la plus grande ligue de catch au monde, en janvier 2021. Il s'est même brièvement illustré au «WWE 24/7 Championship», un titre qui peut être défendu n'importe où et n'importe quand. Mais le fait qui restera dans les annales, c'est que Bad Bunny a affronté son ancien partenaire de ring, Damian Priest, dans la compétition Backlash à San Juan, en mai 2023.
En 2023, l'artiste s'est donc retrouvé en tête d'affiche à Coachella, et le dos démoli, dans une courte période de temps. Une vie de star, qu'on vous dit.
Bad Bunny’s back at the Met Gala on Monday
— Vin (@WhoisVindictive) May 7, 2023
vs.
Bad Bunny’s back last night at #WWEBacklash pic.twitter.com/68U2eG3sYD
Il a un style trop cool
Ce n'est plus un secret, Bad Bunny est devenu une véritable icône de mode. Le Portoricain n'a pas seulement fait sensation dans le rôle d'égérie ultra-caliente pour Calvin Klein.
N'en déplaise aux aigris, il s'est également démarqué sur les tapis rouges avec un style fluide et expérimental, qui garde toutefois une esthétique très reconnaissable. Bad Bunny n'hésite pas à mélanger les codes de genre, qu'il s'agisse de jupes, de bijoux, de maquillage ou de longs manteaux, en passant par des looks à la vibe Sci-Fi. On pourrait dire, pour paraphraser Vogue, que cet OVNI «concourt dans sa propre league». On vous quitte sur un florilège de ses meilleurs looks: