C'est ce qu'on appelle un ascenseur émotionnel. Après un bras-de-fer judiciaire remporté contre l'un des hommes les plus puissants de la planète, Rupert Murdoch, le prince Harry n'a connu qu'un bref répit avant de voir son visa américain faire l'objet d'un énième litige à Washington DC.
Accusé d'avoir menti sur sa consommation de drogues illégales avant de s'établir dans le pays en 2020, le duc de Sussex était à deux doigts de voir ses papiers d'immigration rendus publiques par un juge fédéral mercredi. Une publication qui aurait pu valoir de gros soucis au prince britannique exilé en Californie depuis cinq ans.
Interrogé sur ce dossier politique brûlant ce week-end, Donald Trump a fait part de son avis dans les colonnes de son tabloïd préféré, le New York Post. Et, ô surprise, malgré le peu de sympathie que lui inspire le duc de Sussex, le président américain n'a manifesté aucun intérêt de l'exclure du territoire.
On ne connait que trop bien que le dégoût que suscite Meghan Markle chez Donald Trump, qui s'est répandu en critiques à l'égard de la femme d'Harry ces dernières années. Il n'a d'ailleurs pas mâché ses mots dans le New York Post vendredi, renchérissant que le prince est probablement «fouetté» par son épouse. «Je pense que le pauvre Harry se fait mener par le bout du nez.» Et bim.
En revanche, Donald Trump n'a pas manqué de lancer quelques fleurs à son frère aîné William, l'héritier du trône britannique, qu'il a rencontré en privé à Paris en décembre lors de la cérémonie de réouverture de la cathédrale Notre-Dame. «Je pense que William est un jeune homme formidable», a-t-il conclu. A voir si le prince de Galles prendra ça comme un compliment.