Société
famille royale britannique

Un livre déballe tout sur la famille royale

Dans un nouveau livre, les domestiques de la famille royale confessent notamment que William est exigeant et peut s'énerver très vite.
Un nouveau livre révèle ce que les domestiques pensent vraiment de leurs patrons et les petits secrets de la famille royale britannique.getty/watson

«William se comporte comme un enfant»: Un livre déballe tout

Dans un nouveau livre à paraître, le biographe royal Tom Quinn est allé sonder ceux qui en savent un rayon sur les coulisses de la monarchie britannique: les domestiques de la famille royale. Entre un William «exigeant» et «irritable», une Meghan gourou «New Age» et une Camilla fatiguée de ces «conneries», voici quelques révélations croustillantes.
06.02.2025, 20:5506.02.2025, 20:55
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Il est de ces livres qui, sans révolutionner le monde, s'annoncent aussi savoureux qu'un pudding de Noël bardé de rhum. Truffés de détails aussi anecdotiques que révélateurs sur les personnalités des Windsor au quotidien.

L'ouvrage de Tom Quinn est de ceux-là. Alors que la sortie de cette nouvelle enquête consacrée à la monarchie est prévue pour le 18 février, le Times britannique a pris un peu d'avance en publiant un extrait déjà, disons... très informatif.

William exigeant et colérique

On y apprend notamment que l'actuelle reine Camilla était horripilée à l'idée de monter sur le trône. Selon un ancien membre du personnel, l'épouse du futur Charles III, alors prince de Galles, soupirait fréquemment à l'évocation de cette perspective auprès de son mari:

«Ne pouvons-nous pas nous éloigner de tout ce protocole? C'est des conneries»
Camilla, à Charles, au sujet de leur règne à venir

Ce à quoi son époux (qui déteste les jurons) répondait avec pudeur: «Tu le fais pour moi, chérie.»

Moins surprenant peut-être, mais à force d'être entretenus par du personnel aux petits soins 24 heures sur 24 heures, les membres de la famille royale britannique seraient aussi habiles que des manches à balai. Au point que Charles aurait confessé à un employé sa peur de se sentir «perdu» sans domestique.

Même chose pour son fils cadet Harry qui, bien que «l’un des hommes les plus faciles et les plus agréables» à servir et côtoyer selon des témoignages, faisait parfois l'objet de moqueries du personnel du palais.

«Les gens disaient que sans domestique, Harry mettrait deux semaines à enfiler son pantalon tout seul»
Un membre actuel du personnel royal

Sans oublier de devenir un enfant pourri gâté. C'est le cas notoirement du prince William, dont la jeunesse passée dans des châteaux, entouré d'une armée de serviteurs prêts à répondre à ses désirs, n'a pas franchement servi à adoucir le caractère.

Alors que le protocole prévoit que le bain soit prêt tous les soirs à la même heure, que les costumes de ces messieurs doivent être repassés et préparés, les chaussures cirées et les cravates choisies la veille au soir, Charles et William auraient tendance à «piquer des crises» si les choses ne sont pas faites selon leur goût.

«Ils s’énervent tous les deux très vite», témoigne un ancien domestique dans le livre. «Ils sont très exigeants. C’est naturel pour eux.»

Sans manquer d'ajouter:

«Je ne sais pas où serait William sans Kate – elle n’a pas eu tout ce qu’elle voulait tout au long de sa vie, alors elle le calme quand il devient un peu irritable. Elle a dit qu’il doit parfois être traité comme son quatrième enfant»
Un ancien membre du personnel

En parlant d'enfants, Kate aurait notamment dû expliquer à son mari de «nombreuses choses que les parents extérieurs à la famille royale font naturellement avec leurs enfants». Un exemple? Porter ses enfants sur le dos. «Mon père ne m’a jamais porté sur le dos», aurait-il alors soufflé.

Kate la sage et Meghan la révolutionnaire

Le personnel n'est d'ailleurs pas avare en compliments quand il s'agit de la princesse Kate, «une personne qui s'imprègne lentement et avec précaution de l'atmosphère d'un lieu, des relations entre les gens et des règles. Elle ne se précipite pas pour tout changer à sa façon de penser», décrit un ex-employé du palais de Kensington.

«Kate était toujours heureuse d'accepter les conseils du personnel subalterne, avec qui elle s'entendait très bien, et des courtisans, même si certains d'entre eux étaient au départ très hautains à son égard»
Un ex-membre du palais de Kensington

Des critiques, ragots et autres médisances des courtisans auxquels Meghan Markle a également dû faire face à son arrivée dans la famille royale, en 2017. Un épisode sur lequel les domestiques ne tarissent pas d'anecdotes, Ainsi, très vite, le personnel se serait divisé en deux camps: ceux «pour Meghan» et ceux «contre Meghan».

Du côté des «pour», citons les membres plus jeunes et plus progressistes du personnel, admiratifs du côté fougueux et indomptable de la nouvelle compagne du prince Harry, une actrice américaine bien décidée à bousculer cette bonne vieille institution monarchique - quitte à provoquer l'effroi chez les anciens.

«Il est vrai que son surnom pendant un temps était la Duchesse des Difficultés, mais elle avait d’autres surnoms plus amicaux, notamment 'Mystic Meg', qui lui étaient venus du fait qu’elle était tellement New Age, tellement éveillée sur tant de choses»
Un ancien employé d'Harry et Meghan

Un style qui suscitait l'horreur de la vieille garde des courtisans. «Ce terrible mot moderne de ‘woke’ a souvent été utilisé et même si je ne l’aime pas, je peux comprendre pourquoi il est appliqué à Harry», s'étouffe un ancien domestique. «Harry est devenu bien plus préoccupé par les questions sociales et les droits des minorités qu’il ne l’avait jamais été avant l’arrivée de Meghan.»

«Les plus âgés pensaient qu’il était devenu un gauchiste écologiste»
Un ancien domestique du palais de Kensington

«Toutes ses grandes idées visaient à faire le bien», nuance un ancien proche du couple, qui décrit encore la duchesse de Sussex comme une «sorte de championne globe-trotteuse des pauvres et des marginalisés». «C'est une battante», ajoute un autre membre junior.

Et on a tendance à l'oublier, près de dix ans plus tard, mais Kate et William avaient d'abord considéré Meghan comme une «bouffée de fraîcheur». Enfin... Jusqu'à ce que sa personnalité spontanée finisse par les mettre mal à l'aise. «Ils avaient tendance à tressaillir lorsqu'elle s'approchait pour un câlin», se souviennent d'anciens employés.

«Les étreintes et les bises sur la joue alimentaient les rumeurs parmi le personnel selon lesquelles Meghan flirtait avec William, ce qui n'était manifestement pas le cas, mais l'atmosphère tendue causée par toute cette sensibilité et les ragots qui en résultaient a approfondi le fossé entre les frères.»
Tom Quinn, dans son nouveau livre

L'un des nombreux potins gratinés à découvrir dans cette plongée dans les coulisses du palais, qui, promet de nous offrir sans doute encore bien d'autres révélations. Un livre qui ne risque toutefois pas de bousculer une certitude: les Windsor vivent décidément sur une planète bien différente de la nôtre.

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