Vous pensiez peut-être que leur retrait de la famille royale signifiait pour Harry et Meghan d'en avoir fini avec les tournées de promo à travers le globe? Tout au contraire! Après un passage commenté d'Harry par le Royaume-Uni, à l'occasion du 10ᵉ anniversaire des Jeux Invictus, c'est au Nigeria que les Sussex se sont envolés ce week-end, sur invitation personnelle du chef d'état-major de la Défense, le plus haut responsable militaire du pays. Trois jours de fête à leur gloire.
C'est peu dire qu'Harry a dû savourer un peu de chaleur humaine, après l'accueil glacial qui lui a été réservé à Londres. Si l'annonce du retour du fils prodigue sur sol britannique, le 7 mai, avait fait vaguement miroiter l'espoir de retrouvailles avec le roi Charles III, on a fait savoir quelques heures avant que toute rencontre était impossible.
L'occasion d'une nouvelle guéguerre de mots et d’interprétations entre les deux camps, où chacun s'est rejeté la responsabilité de ce rendez-vous manqué, par médias interposés. Aux dernières nouvelles? Charles III aurait accepté la demande de son fils de passer la nuit dans une résidence royale, mais aurait été trop «occupé» pour une audience. Harry a fini par passer les trois jours dans un hôtel de la capitale.
Alors, à qui la faute? L'agenda de Charles III? Un caprice du prince Harry? La reine Camilla? Un manque de volonté mutuel? Leur ego? Eux seuls le savent.
En attendant, le prince désœuvré a pu se consoler avec un voyage en Afrique de l'Ouest, organisé en l'honneur de ses Jeux Invictus. En effet, le Nigera vient de rejoindre les rangs des pays participants. Gros titres dans la presse, foules enthousiastes, ovations à leur arrivée, c'est peu dire que la venue du duc et de sa femme Meghan était attendue.
D'autant que la duchesse était de «retour à la maison», comme elle s'est fait un plaisir de rappeler tout au long de son voyage. Meghan serait en effet «à 43% nigériane» - selon ses propres affirmations sur son podcast disparu Archetypes, à la suite d'un test généalogique. Il semblait donc logique de lui dérouler le tapis rouge, avec cérémonie d'accueil, cadeaux, fleurs, colliers, réception guindée et riche programme d'activités.
L'occasion d'un défilé de mode comme Meghan en a le secret, avec une garde-robe foisonnante et truffée de symboles. Car si la duchesse de Sussex a été malheureuse en tant que membre actif de la famille royale, sa garde-robe lors de sa tournée au Nigeria est la preuve qu'elle a tiré quelques enseignements de ce passage par la Firme.
Une fringue bien choisie vaut mieux qu'un long discours.
Au fil des (nombreux) changements de tenues, nous avons donc notamment aperçu un costume blanc accordé à celui de son mari (clin d'œil au drapeau nigérian). Des bijoux de Lady Diana (ceux portés par la princesse de Galles au Nigeria, lors de son propre voyage au Nigeria, en 1990). Ou encore cette fameuse robe jaune poussin (déjà portée pour l'annonce de la deuxième grossesse de la duchesse, en février 2021).
Sans oublier cette longue robe dos nu de couleur pêche, qui a fait abondamment jaser les réseaux sociaux. Un modèle signé de la marque californienne Heidi Merrick. Son nom? On vous le donne en mille: Windsor.
Si ce voyage cochait toutes les cases de la tournée royale traditionnelle, il reflétait aussi toute la liberté retrouvée de l'ancien couple royal. Tout au long de ces trois jours de visite, Harry et Meghan ont imposé leur calendrier. Leurs conditions. Peu de poignées de main officielles ou de réunions diplomatiques, beaucoup de selfies, de bains de foule et d'engagements liés à leurs causes préférées: l'autonomisation des femmes pour elle, le sport et le polo pour lui, la santé mentale pour les deux.
Même combat sur le plan médiatique. Contrairement à l'époque royale, où un groupe itinérant de médias britanniques, américains et africains se serait greffé au duo pour couvrir leur travail, les Sussex se sont limités au strict nécessaire- un journaliste du magazine américain People et un photographe de l'agence Getty. Pas de dossier de presse tentaculaire, pas de communiqué, pas de courtisans.
Harry et Meghan sont devenus maîtres de leur navire. Non pas en qualité de représentants de la Couronne britannique, mais simplement d'eux-mêmes. Reste à savoir ce que cela signifie.