C'est un énième revers judiciaire douloureux qu'a subi Harry, à distance, ce vendredi, sur le volet sécuritaire. Quoique sensible aux «arguments puissants et émouvants» du prince, qui «se sent mal traité par le système», le juge a estimé que les griefs du duc de Sussex ne constituaient pas «un argument juridique suffisant en faveur de la contestation» de la décision du gouvernement.
Harry n'aura donc, définitivement, pas droit à la protection financée par le contribuable britannique pour laquelle il se bat depuis son départ pour la Californie. Ce n'est pas faute d'avoir multiplié les recours. Mi-avril, le duc avait fait le déplacement depuis les Etats-Unis pour assister à une audience de deux jours devant la Cour d'appel de Londres.
Ce coup dur pose de nombreuses questions pour Harry, lui qui soutient mordicus que, sans service de sécurité soutenu par l'Etat, il est trop dangereux de ramener sa femme ou ses enfants au Royaume-Uni. Cette bataille juridique était d'ailleurs encore plus importante à ses yeux que celle qu'il mène en parallèle contre la presse tabloïd. «C'est celle-ci qui a toujours compté le plus», avait-il asséné au Telegraph, en avril.
Il est désormais plausible que les enfants du duc, le prince Archie, 5 ans, et la princesse Lilibet, 3 ans, ne posent plus jamais le pied dans le pays de leur père pour voir des proches britanniques - y compris leur grand-père, le roi Charles.
On ignore encore toutefois si Harry compte demander l’autorisation de faire appel devant la Cour suprême. (mbr avec afp)