Le gouvernement britannique a commencé à informer des migrants arrivés illégalement sur son sol qu'ils seront envoyés au Rwanda.
Dès l'annonce de ce plan hautement controversé mi-avril, le Premier ministre Boris Johnson - attendu à Kigali fin juin pour le sommet du Commonwealth - avait anticipé des actions en justice de la part de groupes de défense des droits humains.
Elle a salué une «nouvelle étape» vers la mise en oeuvre du partenariat avec le Rwanda dans le cadre de la stratégie du gouvernement pour réformer le «système d'asile cassé et briser le business-model maléfique des passeurs».
Les personnes expulsées vers le Rwanda pourront «y refaire leur vie en toute sécurité», affirme le communiqué.
Visant à dissuader les traversées clandestines de la Manche en pleine augmentation, l'accord permettant au Royaume-Uni d'envoyer des migrants et des demandeurs d'asile au Rwanda a suscité de vives critiques de groupes de défense des droits humains, de personnalités de l'opposition dans les deux pays et même des Nations unies.
En vertu de cet accord, Londres financera dans un premier temps le dispositif à hauteur de 120 millions de livres (141 millions d'euros). Le gouvernement rwandais a précisé qu'il proposerait aux migrants la possibilité «de s'installer de manière permanente au Rwanda s'ils le souhaitent». (ats/jch)