L'annonce a fait l'effet d'une «onde de choc» au sein de l'ultra-select «London Clinic». Sans parler du coup porté à la réputation jusque-là sans faille de l'établissement niché au cœur de Londres, qui se targue d'avoir traité discrètement membres de la famille royale, anciens présidents, premiers ministres et autres VIP. Selon le Daily Mirror, un membre du personnel aurait été surpris en train de tenter d'accéder au dossier de sa plus célèbre patiente – ce, alors que l'individu n'avait aucun rapport avec son traitement.
Au cas où il vous faudrait (encore!) un rappel, la princesse de Galles a été hospitalisée à la London Clinic le 15 janvier pour une «opération abdominale planifiée», dont la nature est encore sujette à de nombreuses théories farfelues. Un séjour de 13 jours durant lesquels elle a reçu la visite de son mari, William, mais aussi de son beau-père. Charles III, pour sa part, y a été accueilli au même moment pour son hypertrophie de la prostate. Durant son hospitalisation de trois nuits, les médecins ont découvert au monarque une «forme de cancer», pour laquelle il est désormais soigné.
Les circonstances de cette tentative de vol sont encore floues et la London Clinic résolument opaque. Selon le Mirror, «au moins» un membre du personnel est impliqué. L'hôpital, qui s'est chargé d'annoncer lui-même la nouvelle à Kate et William, a refusé d'indiquer si le personnel suspecté avait été suspendu ou se trouvait toujours en poste. Il n'a pas confirmé non plus la date à laquelle la violation présumée aurait eu lieu. En revanche, une enquête interne a été ouverte pour faire toute la lumière sur la tentative de vol présumée.
Cette infraction pourrait être lourde de conséquences pour le potentiel suspect: au Royaume-Uni, l'accès au dossier médical d'un patient sans le consentement du responsable du traitement constitue une infraction pénale. La police métropolitaine n'a pas confirmé si elle avait été informée des allégations.
L'annonce de cette faille de sécurité est un nouveau coup dur pour la princesse de Galles, sous pression considérable depuis son opération. Malgré un calendrier clairement communiqué par le palais de Kensington, son retrait temporaire du travail a conduit à un tsunami de spéculations, entre «lifting brésilien des fesses», «coma», «mort», «remplacement par un double», «mariage en difficulté», j'en passe et des meilleurs.
D'autant que cet incident risque de raviver des souvenirs douloureux. En 2012, alors que Kate était hospitalisée pour de graves nausées matinales et traitée à l'hôpital King Edward VII de Londres, une station de radio australienne trompe le personnel de l'établissement avec un canular aux conséquences dramatiques.
Contactée par deux individus qui prétendent être le roi Charles et la reine Elizabeth, une infirmière divulgue des détails privés sur l'état de santé de la princesse. Les informations volées feront le tour de la planète. La malheureuse employée, qui avait agi de bonne foi, a fini par se donner la mort. Ce décès avait profondément ébranlé la princesse de Galles.
Pour finir sur une note plus joyeuse, il semblerait que les plans pour un retour «en douceur» de Kate à la vie publique après sa convalescence sont sur le point d'être finalisés. Selon le Times, une équipe est sur le coup pour garantir que la transition vers la vie professionnelle royale se déroule le plus facilement possible.
Mieux: le grand retour pourrait avoir lieu plus tôt qu'espéré. Alors que des responsables se sont efforcés de rappeler aux journalistes Kate serait là «après Pâques», autour du 15 avril, un ami de la princesse et du roi Charles a déclaré au Daily Beast que la princesse pourrait bel et bien bien se rendre à l'église le matin du dimanche de Pâques, dans un peu moins de deux semaines, le 31 mars.
Ce à quoi un ancien courtisan renchérit qu’assister au service religieux à Sandringham avec sa famille apporterait une «puissante dose de continuité». Sans parler de la puissance de la métaphore... Quoi de plus à propos qu'une résurrection le jour de Pâques?