Il s'en est passé des trucs dans la galaxie monarchie, depuis 24 heures! Reprenons nos protagonistes là où nous les avions laissés. A commencer par Omid Scobie, spécialiste de royauté connu pour son parti pris en faveur d'Harry et Meghan, qui vient de dévoiler son nouveau livre incendiaire, Fin de règne. 400 pages de critiques acerbes et d'attaques acides comme les Windsor, parues ce mardi dans leur version anglophone. Un affront qui a notamment valu le sobriquet peu reluisant de «petite fouine au visage étrangement pâle et aux sourcils épais».
On vous laisse juger de la pertinence de cette critique.
Et puis, comme un livre royal n'arrive jamais seul, est venu se glisser un léger «pépin» dans les traductions... Sitôt sur les rayons des librairies aux Pays-Bas, la version néerlandaise du bouquin a été immédiatement retirée des ventes. La faute, selon la presse britannique, à un «problème de nom».
Il semblerait en effet que la version transmise aux journalistes néerlandais pour la critique mentionne en toutes lettres l'identité des deux membres de la famille royale ayant exprimé leurs «inquiétudes» quant à la couleur de peau d'Archie, le bébé à naître d'Harry et Meghan, en 2019. Vous savez, les fameux «racistes» royaux, ceux dont on cherche à connaître l'identité depuis plus de deux ans.
Omid Scobie, lui, a toujours affirmé savoir de qu'il s'agit. Cependant, dans la version originale de son livre, il assume d'emblée ne pas révéler le nom du «haut responsable royal». La faute à la loi britannique sur la diffamation. Ce serait bête de finir au tribunal pour son propre livre.
Les éditions Xander, chargées de la diffusion aux Pays-Bas, ont confirmé au Daily Mail qu'elles avaient reçu une demande de dernière minute de la part des Etats-Unis de suspendre les ventes de la version problématique. Sans en dire beaucoup plus sur le pourquoi du comment.
Alors autant dire que personne ne sait pourquoi une version en langue étrangère du livre nommerait un individu, quand d'autres éditions ne le font pas. Erreur de publication majeure ou différence intentionnelle, comme certains suspicieux l'affirment déjà? Tous les doutes sont permis, selon Rick Evers, mercredi, sur l'émission «Good Morning Britain».
Comme le rappelle le journaliste néerlandais, qui a eu accès à la version retirée du marché: «Ils disent que c'était un problème de traduction (...). J'ai envie de dire: comment peut-on mal traduire un nom? Je ne peux pas croire que ce soit une erreur de traduction. J'ai lu le livre et j'ai vu que certains passages manquaient dans la version anglaise.»
Interrogé mardi soir sur une chaîne de télé, Omid Scobie, lui, se lave les mains de ces problèmes de version. «Le livre est en plusieurs langues et malheureusement, je ne parle pas néerlandais», se dédouane-t-il avec un sourire candide et les épais sourcils innocemment arqués.
Les médias néerlandais ne sont pas les seuls à avoir discuté du brûlot royal avec Omid Scobie. Comme tout écrivain qui se respecte, le Britannique s'est lancé dans une intense tournée de relations publiques pour la promo de Fin de règne. Une tournée qui l'a conduit jusque sur la côte ouest des Etats-Unis.
Le magazine Vanity Fair a notamment publié ce mercredi un entretien où l'écrivain de 42 ans éclaircit sa position par rapport à la famille royale. Malgré ses critiques au vitriol contre les Windsor, le correspondant se défend de toute volonté abolitionniste. Son projet est autrement plus noble:
Et encore une fois, il insiste: «J'espère que les gens comprendront que malgré toute cette couverture médiatique, ce n'est pas un livre sur Harry et Meghan.»
Justement, en parlant des Sussex... Alors que son récit fourmille de détails sur les coulisses royales, ses «copains» n'auraient-ils pas profité de lui souffler quelques secrets? «Non», insiste Omid Scobie auprès du Evening Standard, ajoutant qu'«il y a suffisamment de gens autour d'eux et dans leur orbite qui connaissent les tenants et les aboutissants des choses».
Cela dit, l'auteur ne cache pas avoir déjà rencontré Meghan. La duchesse lui aurait notamment téléphoné pour savoir s'il se portait bien, après une série d'attaques sur le web. Combien de fois l'a-t-il rencontrée? Pas beaucoup, affirme Scobie au Evening Standard, non sans se dire «fatigué» par ces histoires de copinage.
Et en guise de preuve de sa bonne foi, le journaliste a même osé les critiquer un peu. Il décrit ses chouchous comme «impatients» et «emportés», ce qui n'a pas aidé les négociations au moment de leur départ de la famille royale, en 2020. Eh beh. Cerise sur le gâteau, l'impertinent formule également un conseil de relations publiques à Harry: arrêter de voyager en jet privé alors qu'il défend une initiative de voyage durable.
Mouais... Peut mieux faire, comme preuve de neutralité journalistique. Même Meghan, connue pour ne pas posséder un sens de l'autodérision surdéveloppé, devrait se remettre de cet affront.
En attendant, nous, il nous faut toujours attendre vendredi pour découvrir la version française de Fin de règne. Cette fois, pas sûre que le nom des «racistes» royaux traîne quelque part entre les pages. Mais allez savoir. Avec Omid Scobie, nous ne sommes pas au bout de nos surprises.