Pas sûr qu'on surnomme un jour le futur roi d'Angleterre «William le Magnanime». Si le prince met à exécution les plans qu'il mijoterait en coulisses à la perspective de son futur règne, on penchera plutôt pour un second «William le Conquérant», voire «William le Revanchard».
Mais rembobinons, voulez-vous?
Comme le rappelle le correspond royal du Daily Beast ce mardi, Meghan et Harry avaient juré mordicus à la défunte reine Elizabeth qu'ils cesseraient d'utiliser les titres de SAR au moment de quitter la famille royale, en 2020. Une condition écrite noire sur blanc lors du sommet de Sandringham, du nom de cette réunion à huit-clos qui a réuni la reine, les Sussex, Charles et William pour fixer les conditions du départ des Sussex aux Etats-Unis.
La déclaration officielle est toujours disponible sur le site officiel des Windsor.
Promesse manifestement bafouée, étant donné que la duchesse de Sussex a utilisé le titre pas plus tard qu'il y a quelques jours, lorsqu'elle a fait parvenir à l'animatrice de podcast et ancienne PDG d'une entreprise cosmétique, Jamie Kern Lima, un panier-cadeau de «tartinade de fraises», accompagné d'un petit mot. «Avec les compliments de SAR la duchesse de Sussex.»
Le panier et le petit mot manuscrit, dévoilés dans le dernier épisode du podcast diffusé ce dimanche, ont fait bondir les défenseurs les plus farouches de la monarchie et les amateurs de protocole royal.
S'il est entendu que le roi Charles n'a aucunement l'intention de se battre sur ce point et «accepte volontiers la situation», la position de William diffère considérablement, glisse un ancien courtisan auprès du Daily Beast.
Pour les initiés, les «provocations» répétées de Meghan sont une preuve que Charles III a «perdu le contrôle».
«Il est évident qu'Harry et Meghan ont bien l'intention de faire de ses dernières années un calvaire, comme il le craignait. Le fait que Meghan utilise son Altesse Royale révèle à quel point il est faible et affaibli», s'insurge un ami de William dans le média américain.
La plupart des observateurs royaux pensent que ce titre honorifique pourrait être simplement supprimé par décret royal – mettant, ainsi, un coup d'arrêt brutal à une «courtoisie» vieille de cinq ans de laisser aux Sussex leur précieux titre de SAR. Comme un joli bibelot inutile destiné à prendre la poussière sur une commode.
Alors qu'on pensait la situation plus ou moins apaisée de part et d'autre de l'Atlantique, force est de constater que les blessures n'ont jamais vraiment cicatrisé. Et que William pourrait, au contraire, s'apprêter à remettre un coup de canif dans la plaie. Le tout arrosé d'une bonne dose d'huile à flamber.