La «femme chat», alias «Catwoman», devenue célèbre pour ses nombreuses chirurgies esthétiques lui donnant une allure de félin (qu'ils disent) est de retour.
Et elle fait parler d'elle grâce à une photo d'archive.
Jocelyne Wildenstein, aujourd'hui âgée de 84 ans (ou 79 ans selon Public), a en effet partagé une photo d'elle avant qu'elle ne subisse ses nombreuses interventions et que ses traits ne deviennent méconnaissables. Une occasion aussi rare que précieuse, sur laquelle de nombreux médias américains se sont rués. La première (ex-)épouse du milliardaire français Alec Wildenstein nous offre cette croquette à l'occasion du 45e anniversaire de sa fille aînée, Diane.
Vous êtes prêts pour la transformation? Attention...
Une jolie chevelure blonde, un petit nez en bouton, une peau lisse comme la pêche, Jocelyne Wildenstein, un bébé dans les bras, n'a rien à voir avec la créature aux traits «bogdanovés» qui défraie régulièrement la chronique.
Mais alors, comment en est-elle arrivé là? Coup d'oeil dans le rétroviseur.
Si vous avez encore l'infortune de ne pas connaître cette mondaine, sachez qu'elle est d'origine suisse (si, si!). Elle vit désormais aux Etats-Unis, mais elle est née à Lausanne, et a grandi dans une famille bourgeoise. Son père était cadre dans la grande distribution.
Après avoir fréquenté le producteur suisse Cyrille Piguet, elle tombe sous le charme du réalisateur italien Sergio Gobbi, avec lequel elle se rend régulièrement en Afrique.
En 1977, lors d'un safari au Kenya, elle rencontre via des amis communs celui qui va radicalement changer sa vie, le milliardaire Alec Wildenstein. Un an après le coup de foudre, leur union est scellée à Las Vegas et célébrée en compagnie de leurs familles respectives à Lausanne. Jusqu'ici, c'est un véritable conte de fées. Et ce dernier va être altéré à grand renfort de bistouri dès les années 1980.
C'est en effet à ce moment que Jocelyne Wildenstein opère une intense transformation physique. La rumeur veut qu'elle ait craint de perdre l'attention et l'affection de son richissime mari, et qu'elle ait opté pour un look extrême dans l'espoir de le garder. Son mari étant un chasseur, ainsi qu'un amateur de grands félins et de «chats exotiques», la mondaine se serait mise en tête de ressembler le plus possible à ces créatures. Tout ça a débouché sur un total relooking facial: multiples injections, regard étiré comme celui d'un lynx, retapage du bas du visage en mode tigresse (qu'ils disent).
Ces procédures radicales lui auraient coûté une blinde - on parle au bas mot de 2 millions d'euros. Malgré ce passage extensif sur le billard, Jocelyne ne parvient pas à ses fins. En découvrant le nouveau visage de sa femme, Alec Wildenstein aurait «crié d'horreur, incapable de la reconnaître», assure The Telegraph, dans un portrait du richissime marchand d'art.
La Suissesse serait alors repassée par la case «bloc opératoire» pour peaufiner tout le schmilblick.
Cependant, en 1997, c'est le drame: Jocelyne surprend son mari dans le lit conjugal en compagnie d'un mannequin russe âgé d’une vingtaine d’années. S'ensuit une rupture, puis un divorce retentissant. La jet-setteuse éplorée aurait reçu la coquette somme de 2,5 milliards de dollars, dans le cadre du règlement du divorce, et 100 millions de dollars lui étaient promis chaque année par la suite, précise le New York Post.
Dans une interview accordée en 1998 à Vanity Fair, sur fond de rupture, Alec nie avoir exigé de sa femme qu'elle ressemble à un chat, malgré les nombreuses rumeurs.
De son côté, Jocelyne a blâmé son ex-mari de préférer les femmes plus jeunes, en admettant néanmoins qu'il ne l'avait jamais contrainte à une telle mutation. «Il ne m'a jamais poussée... Non, il me disait tout le temps que j'avais l'air très jeune (...) Jusqu'au jour où tu n'as plus l'air assez jeune!»
La récente photo d'archive remet un coup de buzz dans une carrière de starlette qui souffrait d'un coup de mou, surtout après que son contrat de divorce a reçu un gros coup de canif.
La plus américaine des Suissesses traverserait en effet une passe financière difficile (enfin...tout est relatif) depuis quelques années. Comme le rapporte le New York Post, elle a affirmé l'année dernière être ruinée car l'ancienne famille d'Alec, décédé en 2008 d'un cancer de la prostate, lui aurait retiré le paiement annuel des 100 millions de dollars promis, et ce dès 2015. Elle n'aurait donc reçu aucun revenu au cours des neuf dernières années.
Bilan: cela faisait déjà un bout de temps que l'ancienne queen de l'Upper East Side serait passée du statut de milliardaire à celui de «broke girl» («fille fauchée»), si l'on en croit la demande de protection contre la faillite qu'elle a déposée en 2018 au niveau fédéral.
La reine des salons déchue aurait vécu avec seulement 900 dollars par mois de revenu de sécurité sociale, indiquerait le dossier. Dans ce dernier, elle certifiait que le solde de son compte courant était de 0 dollars. «Je fais souvent appel à mes amis et à ma famille pour payer mes dépenses courantes», assurait-elle encore. Page Six nuançait cette chute apparente, en expliquant qu'elle était toujours en possession de bien immobiliers très coûteux.
Jocelyn Wildenstein, also referred to as “Catwoman”, is ex-wife of the late art dealer billionaire Alec Wildenstein.
— Twisted History (@twistedhistory) September 1, 2020
She was rumored to spend as much as $1 million a month before going bankrupt. pic.twitter.com/qaQyiKW6J6
En 2018, Jocelyne vivait encore dans trois appartements contigus d'une valeur de 11,75 millions de dollars, au 51e étage de la Trump World Tower. Mais elle devait 4,6 millions de dollars à la Modern Bank pour cette immense demeure, qui fut finalement saisie, toujours selon les documents judiciaires. De plus, la ville réclamait près de 25 000 dollars d'impôts fonciers impayés. Jocelyne a fini par être impliquée dans plusieurs procès liés à ses saisies immobilières et à ses dettes de carte de crédit.
Bref, la situation de l'ancienne Wildenstein semblait hors du contrôle, dans le sillage de son divorce, et les médias s'en étaient donné à coeur joie, en obtenant çà et là des infos juteuses auprès des proches du couple à l'agonie. L'une des sources aurait notamment déclaré: «C'est une femme très gentille mais très crédule. Tout le monde l'a prise au piège.»
Il semblerait cependant que la mondaine sans le sou ne soit pas dénuée d'idées pour remplumer son porte-monnaie. Notamment en réalisant un documentaire sur sa personne, dans la même veine que L'Incroyable Famille Kardashian. Le synopsis? Parler de son parcours hors norme, bien sûr, mais surtout «de la façon dont elle a bâti une entreprise avec son fiancé, dans la folie de leur vie commune à New York», répétait son attaché de presse aux médias de l'époque.
Le documentaire n'a pas encore vu le jour.
Jocelyne peut néanmoins se consoler dans les bras de son actuel fiancé, le créateur de mode Lloyd Klein âgé de 57 ans, avec qui elle est en couple depuis 2003. Encore que...rien n'est jamais simple avec «Catwoman».
En 2016, l'octogénaire se serait plaint de subir des «contraintes financières» de la part de Klein. Ça aurait fini par des griffures au visage du styliste. Jocelyne l’aurait «tailladé avec des ciseaux, tandis que Klein l’aurait poussée». Tous deux ont été arrêtés pour ses faits (quelle ambiance). Les charges contre les tourtereaux auraient cependant été abandonnées, et les amants terribles ont fini par se remettre ensemble, avant de se fiancer. Tout est bien qui finit. Bizarrement.
A l'image de la vie de la célèbre «femme chat» helvétique, qui semble avoir eu bien plus que neuf vies.