Ils ne sont définitivement jamais où on les attend, ces Windsor. Après le prince Andrew sur l'île du vice de Jeffrey Epstein et le prince Harry dans les documents du procès du sulfureux rappeur P. Diddy, voilà qu'un autre royal britannique aurait été surpris dans un lieu moins recommandable qu'un gala de charité ou qu'une association de sans-abris... Mais une soirée un poil olé olé, organisée au cœur de la trépidante Californie.
L'anecdote, on la doit à l'actrice australienne Rebel Wilson. Ce nom ne vous dit rien? Mais oui! Vous avez forcément croisé cette blonde mordante dans les comédies Pitch Perfect ou Célibataire: Mode d'emploi, dévorées au moment d'une rupture, avec un paquet de popcorn et un pot de glace aux pépites de cookies.
Bref. Comme il est de bon ton à Hollywood, l'actrice de 44 ans vient de publier ses mémoires, Rebel Rising. Un livre riche en scandales et controverses déjà décortiqué par tous les médias britanniques, dont un chapitre précis n'a pas manqué d'affoler les royalistes.
L'histoire daterait de 2014. A l'époque, Rebel Wilson, 34 ans, toujours vierge et fraîchement propulsée à une notoriété mondiale grâce à ses comédies gros budget, est invitée «à la dernière minute, à la fête d'un milliardaire de la technologie». L'homme qui lui adresse l'invitation, sans être nommé expressément, serait «quinzième ou vingtième héritier du trône britannique». Avec l'invitation, le royal ne manque pas de souligner subtilement:
Ni une ni deux, l'actrice excitée comme une puce se pointe un soir au lieudit, un« ranch loué à l'extérieur de Los Angeles». Thème? «Médiéval». Ce qui explique pourquoi elle s'est affublée d'une «tenue de demoiselle plantureuse, avec un chapeau conique». Par souci de clarification, nous avons tenté de mettre des images sur cette description.
A son arrivée, raconte Rebel Wilson, la jeune femme découvre une fête «complètement dingue», digne de Gatsby le Magnifique. «Des hommes jouaient à cheval dans un champ, des filles habillées en sirènes étaient dans la piscine… La propriété était immense. Comme c'était un trajet assez long, les gens s'étaient vu attribuer des chambres pour y passer la nuit.»
Rebel Wilson s'amuse, contemple «le royal britannique qui s'agite», remonte «continuellement sa robe sur ses seins» et assiste avec une joie enfantine à un énorme feu d'artifice privé. Les heures passent. «Et tout d'un coup, il est 2 heures du matin et un type sort avec un grand plateau rempli de ce qui semble être une tonne de bonbons», poursuit l'auteure. «Je me suis demandé si c'étaient des bonbons, et le type qui tenait le plateau m'a répondu que c'était de la MDMA.»
L'actrice australienne, confuse, se tourne alors vers le scénariste qui lui tient compagnie. Lequel lui répond avec calme:
Pour Rebel Wilson, tout s'éclaire. Notamment ce commentaire du fameux Windsor sur la nécessité d'avoir «plus de filles». «Ils ne parlaient pas d'un ratio garçons-filles, comme pour une boom de huitième année. Ils parlaient d'une ORGIE!» s'étrangle-t-elle. Conclusion de l'anecdote? «Inutile de dire que je remonte ma robe de demoiselle et que je m'enfuis aussi vite que possible.» Roh...
Nous n'en saurons donc guère plus, hélas, sur les prouesses à cheval (et les autres) du mystérieux «Windsor». Et les indices à son sujet sont bien maigres. Un homme, 15e ou 20e sur le trône au moment des faits, en 2014? Toutefois, à supposer que l'actrice dise la vérité et soit au fait de l'ordre de succession britannique, l'identité de l'aristocrate n'est pas si ardue à déterminer.
En virant tous les nouveau-nés qui se sont depuis lors insérés dans la liste, il ne reste qu'une poignée de possibilités. Désolée, mais nous pouvons raisonnablement mettre de côté William et Harry (respectivement 2e et 3e dans l'ordre de succession, en 2014), ainsi que le coupable idéal, le prince Andrew (5e, ce qui semble encore trop éloigné de la description) ou son frère, le prince Edward (49 ans et 8e dans la succession en 2014).
Ne nous reste alors que quelques choix: serait-ce Peter Philipps, âgé de 36 ans et 12e au trône, le tout premier des petits-enfants de la reine Elizabeth? Ou David Armstrong-Jones, vicomte de Linley, neveu d'Elizabeth II et fils unique de sa sœur Margaret, 52 ans et 17e? Nous pourrions tout aussi bien aussi miser sur Alexander Windsor, comte d'Ulster, cousin germain de la reine, 39 ans et 24e à l'époque.
Bref, autant d'inconnues et d'illustres personnalités dont vous n'avez probablement jamais entendu parler, à moins d'avoir étudié un jour le top 20 de vos futurs maris potentiels. Si l'anecdote de Rebel Wilson perd donc un peu de son potentiel explosif, elle a le mérite de nous rappeler une chose. Les membres de la famille royale ont un don pour pointer le nez... partout où ils ne devraient pas.