Ah, les Oscars... Chaque année, un défilé des robes dignes de nos rêves - et de nos cauchemars - d'enfants les plus fous. Le moment de prendre à la fois la mesure du talent des couturiers et des limites de l'exercice. Ce cru 2024 n'a pas manqué de susciter son lot de grandes joies et de peines profondes. On vous laisse apprécier.
Commençons en douceur avec une jolie performance à la sauce Daenerys Targaryen. Manque plus que le dragon.
On a dit rendez-vous à Los Angeles, Molly. Pas Dallas.
La seule, la grande, l’inimitable Jamie Lee Curtis, avec tout le panache et la classe qui la caractérise.
Aïe, attention les yeux. On dirait une brebis psychopathe qui se serait accouplée avec un perroquet.
En parlant de perroquet, voici un superbe modèle de perchoir à oiseaux.
On ne pardonne son choix à Juliet Donenfeld que parce qu'elle a 14 ans et que nous aussi, à son âge, on aurait rêvé d'enfiler une robe de sirène à paillettes.
La version adulte de la robe de naïade, en revanche, fonctionne à 100%.
Pareil pour le mix audacieux entre le poisson et la perruche. On adore.
Et voici un superbe modèle de papier peint de solarium sorti tout droit des années 90.
La robe de Kirsten Dunst est à l'image de cette cérémonie des Oscars 2024: un peu plate.
En revanche, celle de Carey Mulligan relève de l'ASMR visuel. Elle est extrêmement satisfaisante à regarder. (Rien à voir, mais on dirait Plumette dans le dessin animé La Belle et la Bête.)
On a failli dire oui... Et puis, on a vu ce slip de bains en strass à la hauteur de l'entrejambe, et finalement, non.
Voilà pourquoi le motif à pois devrait être strictement réservé aux parapluies.
Comme tout ce qui concerne Margot Robbie, nous manquons du sens critique nécessaire. Là, c'est donc un grand oui.
Non, non, non, non, non, non, non. Du col aux chaussettes, on arrache tout et on recommence. Sorry, Billie.
En fait, on avait pas capté que le thème de cette année était «Barbie Passion Sirène». On fera mieux l'an prochain.
Eva Longoria, en revanche, est divinement méchante dans cette robe digne de Maléfique dans La Belle au Bois Dormant.
On est plus mitigé devant le vert pastel d'Emma Stone qui évoque vaguement un séjour à l'hôpital après avoir avalé par mégarde une bouteille d'eau de javel.
Pardon par avance à tous les fans d'Ariana Grande que nous nous apprêtons à choquer, mais cette robe nous évoque vraiment les boules d'un sphinx. Oui, le chat sans poils. On vous laisse taper sur Google.
Quelques têtes ont dû finir tranchées dans l'entourage de Sandra Hüller au cours de la soirée.
Certains laissent le conte de fées aller loin. Trop loin. Le thème, c'est «Barbie Sirènes», pas «Barbie Mariposa».
Pour d'autres, c'est la fascination pour Star Wars qui dépasse les bornes. Hors thème.
Ah, ben ça, par contre, on adore! Avec ce rouge carpet, Eugene Lee Yang s'est fait plaisir, et nous avec. Il nous faut la même pour aller bosser lundi prochain.
On est aussi bien inspiré par les franges de Leah Lewis, tel un paon ayant cédé à la tendance Barbiecore.
Moins sûr pour ce qui est des brassards en forme de rose géante de Liza Koshy. Un peu lourd.
La preuve, elle en perd l'équilibre.
Bref! Une fois la cérémonie officielle terminée, il est temps de filer changer rapidement de tenue et de se rendre à la «Vanity Fair Oscar Party». Attention les yeux, c'est partyyyyyyyyyyy.
Des roses, de l'argent, des fioritures: Jessica Alba nous évoque ce dessert trop lourd qui tombe sur l'estomac en fin de repas, avec plein de roses en sucre.
Il y a certainement un concept derrière la tenue de Selma Blair, mais on n'a pas trop compris lequel.
Simple, profond, efficace. Comme le décolleté d'Olivia Wilde. On valide.
S'inspirer des années 30, pourquoi pas. Mais là, on dirait Chantal en route pour une soirée Charleston à Yverdon.
Voici ce qui se passe quand on se bat avec une imprimante.
Le look vampirette, par contre, c’est une valeur sûre. Merci Kendall.
L'autre soeur Jenner s'en sort très bien aussi.
Un peu moins convaincu par le plumeau d'Irina Shayk.
C'est encore gagné pour Eva Longoria, qui a troqué le noir maléfique pour l'argenté au cours de la soirée. C'est joyeux et excitant.
Kim, pour sa part, a trouvé un excellent moyen d'éviter de se taper la mauvaise haleine des autres convives ivres après minuit. On y pensera.
C'est à peine moins pire, Billie, mais c'est pas encore ça. Recommence.
Godefroy de Montmirail projeté à une soirée de Gatsby le Magnifique. Un mélange détonnant, mais pas inintéressant.
Comme vous l'avons indiqué plus haut, avec Margot, on est biaisé. On a donc poussé de petits cris d'approbation devant ce bustier vintage Mugler.
Jennifer... On est aux Oscars. Pas dans un remake de mauvais goût du roman Orgueil et Préjugés. Range cette robe de nuit.
Grand-maman avait à peu près les mêmes rideaux.
Michelle Yeoh aussi s'est laissée tenter par le look maléfique de Cruella d'Enfer, et c'est méchamment sublime.
Cloclo, sors de ce corps! Et puis, c’est quoi ce maillot de bain? C’est les Oscars, on a dit, pas un cours d’aquagym.
On est moyennement emballés par le noeud géant d'Alexandra Daddario. C'est pas faute d'avoir essayé.
C'est un peu mieux du côté de Chloë Sevigny, même si elle-même n’a pas l’air convaincue.
Ça dépasse de partout, mais les froufrous d'Allison Williams doivent être redoutables quand il s'agit de faire la poussière dans les coins inaccessibles.
Là, on songe plutôt à l’état de nos draps encore humides quand ils sortent du séchoir.
La grande trouille de Vanessa pendant cette soirée des Oscars était sans doute que vous passiez à côté de sa grossesse.
Beaucoup d'infos, beaucoup de froufrous, beaucoup de tout. Beaucoup trop.
On apprécie l’énergie de Rita. Mais à ce stade, les froufrous, on n’en peut plus.
Molly, je répète: Los Angeles. PAS Dallas.