Quand y'en a plus, y'en a toujours plus. C'est en général la devise des procès de stars à Hollywood. L'affaire Baldoni-Lively ne fait évidemment pas exception.
Mais cette fois, les deux parties semblent déborder d'idées créatives pour faire valoir leurs points de vue. Après les dragons de Khalessi Blake Lively, Justin Baldoni a brandi sa propre épée, pour répandre ses flammes à sa façon.
Comme l'explique le Daily Mail, le réalisateur de 43 ans a entrepris ce samedi 1er février de lancer un site internet dédié à sa plainte pour diffamation qu'il a intentée contre Ryan Reynolds, Blake Lively et le Times. Sur ce site très dépouillé et gratuit, intitulé «thelawsuitinfo.com», s'étalent deux sections: sa plainte modifiée, longue de quelque 224 pages, et une chronologie des événements importants.
Le cinéaste a pris cette initiative après avoir supposément trouvé des preuves que le New York Times travaillait sur l'affaire avant même que Blake ne dépose sa plainte, en décembre 2024. Cette découverte l'avait poussé à modifier sa plainte.
L'avocat de Baldoni a justifié cette démarche «par souci de transparence», et pour «répondre à l'intérêt public grandissant pour l'affaire». Maître Bryan Freedman a donc déclaré au Daily Mail:
Dans sa plainte, Baldoni cible également Ryan Reynolds, qui l'aurait moqué dans Deadpool & Wolverine, à travers le personnage de Nicepool. Selon Baldoni, il s'agit d'une...
Du côté du couple, sans surprise, le son de cloche est tout autre. Leur avocat Bryan Freedman a déclaré que ce site n'a qu'un but: torpiller la carrière de Blake Lively. Le site ferait donc partie d'une campagne visant à «influencer les procédures et la perception publique de l'affaire avec un contenu incendiaire».
Et puisqu'on parle de nouvelles preuves, Justin Baldoni n'a pas chômé avant de repartir à l'attaque. A la page 49 de la plainte, l'on découvre une section dédiée à la question de la coordinatrice d'intimité, celle-là même qui devait aider les co-stars à s'entendre sur le tournage de leurs scènes de sexe, qui ont tant fait polémiques.
Pour rappel, Blake avait accusé son collègue d'avoir rajouté des scènes ou des baisers sans son consentement.
Or, dans sa timeline, Baldoni explique avoir rencontré la coordinatrice d'intimité le 21 avril 2023. Cependant, Lively aurait refusé de rencontrer la professionnelle. Justin et la coordinatrice auraient donc travaillé seuls sur le scénario, sur lequel des notes manuscrites ont été ajoutées par Baldoni. On peut y lire des mots provenant «directement des suggestions de la coordinatrice», comme «lui fait une fellation», «orgasme», «préliminaires», «le test du clito».
Le document de Baldoni continue: «ces notes deviendront plus tard la base de la plainte de Lively, dans laquelle elle déclare que Baldoni parlerait de sa propre vie sexuelle et insèrerait des scènes gratuites dans lesquelles le personnage de Lively devait simuler l'orgasme».
Le document affiché sur le site de Baldoni déroule l'argumentation: «Idéalement, ces conversations auraient dû avoir lieu directement entre Lively et la coordinatrice d'intimité, comme Baldoni l'avait demandé. Cependant, Lively a refusé de la rencontrer, laissant Baldoni dans la position moins qu'idéale de devoir transmettre ces notes à Lively dans son penthouse.»
Baldoni assure que cette façon de travailler était pour lui «aussi peu confortable que peu conventionnelle». Il en a résulté que Blake a fini par «rejeter toutes les propositions faites par le duo, et par réécrire les scènes elle-même.»
Une chose est certaine: le cas Baldoni-Lively s'ouvre sur une guerre des moyens médiatiques, qui pourrait bien perdurer au-delà de la date du procès, fixé au 9 mars 2026. Comme le résume le Huffington Post, Blake Lively et Ryan Reynolds pourront faire valoir «le droit des parties à plaider et le droit des journaux à couvrir les litiges». Mais avec ses preuves basées sur les métadonnées du New York Times, et son nouveau site internet, Baldoni pourrait faire pencher la balance en sa faveur.
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