Une femme menace de plomber les fiançailles de Miley Cyrus
C'est un passage obligé pour presque toutes les célébrités dignes de ce nom: une action en justice intentée par un prétendu «parent» réclamant à cor et à cri tests ADN et autres preuves d'affiliation. Miley Cyrus, dont les fiançailles ont fait les gros titres la semaine dernière, n'y a pas coupé.
Le Daily Mail s'est fait l'écho ce dimanche d'un bien curieux procès intenté cette année aux célèbres parents de la chanteuse, Billy Ray Cyrus et Tish Cyrus, par une femme originaire d'Arizona, qui affirme rien de moins qu'être la «mère biologique» de leur fille.
Selon le tabloïd, l'odyssée judiciaire de Jayme Lee, 45 ans, a débuté au mois de mai, avec une première plainte dans laquelle elle raconte avoir donné naissance à Miley Cyrus (alors qu'elle était âgée que de 12 ans), en 1992, avant de conclure un «accord d'adoption privé» avec Billy Ray et Tish Cyrus.
La plainte allègue encore que Billy Ray se serait «indûment arrogé le rôle» de père de Miley avant de «déformer les circonstances» de son adoption présumée, causant au passage à la plaignante une «grave détresse émotionnelle».
En juin, Jayme Lee a complété sa plainte par une version modifiée, dans laquelle elle accuse encore Billy Ray et Tish de «maltraitance et de mise en danger d'enfant». Le document poursuit que Billy Ray et Tish auraient «coupé tout contact» et l'auraient «menacée de poursuites policières» après la naissance de Miley.
«A 12 ans, en 1992, j'essayais de trouver un avocat pour m'aider à obtenir un droit de visite pour Miley, mais j'ai été brutalement agressée et plongée dans un état de traumatisme jusqu'à récemment», peut-on lire dans la plainte modifiée.
Taylor Swift impliquée
Farouchement déterminée à attirer l'attention des parents de Miley, Jayme Lee a non seulement réclamé au tribunal un test ADN, mais également cité une myriade de célébrités comme «témoins oculaires» - de Dolly Parton à Julia Roberts, en passant par Hillary Clinton, Sharon et Ozzy Osbourne ainsi que Neil Patrick Harris.
Sans oublier une certaine Taylor Swift, citée le 13 novembre dans une énième assignation à comparaître déposée auprès du tribunal.
Il faut croire que les efforts acharnés de Jayme Lee se sont avérés payants, puisque le remue-ménage provoqué par ses démarches à répétition a fini par faire réagir Billy Ray Cyrus lui-même. L'artiste a répondu aux allégations de maternité en les qualifiant de «délirantes», «fausses et absurdes».
Dans une déclaration au Daily Mail, son avocat a précisé que la plainte avait été rejetée par le tribunal du comté de Davidson le 5 décembre, accordant au passage «à Monsieur Cyrus le remboursement de ses frais et honoraires d'avocat raisonnables et nécessaires».
Pas de quoi, donc, mettre définitivement du plomb sur le petit nuage de Miley. (mbr)
