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Le Real Madrid a transformé son stade en forteresse imprenable

MADRID, SPAIN - MAY 04: A general view of the stadium ahead of the LaLiga EA Sports match between Real Madrid CF and Cadiz CF at Estadio Santiago Bernabeu on May 04, 2024 in Madrid, Spain. (Photo by D ...
le Real Madrid, Roi d'Europe, a sa forteresse, le Santiago Bernabéu.Getty Images Europe

Le Real Madrid a transformé son stade en forteresse imprenable

Sacré champion d'Espagne ce week-end, le club merengue est invaincu depuis plus d'un an dans son stade Santiago Bernabéu avant de recevoir le Bayern Munich en demi-finale retour de Ligue des champions, ce mercredi.
08.05.2024, 11:54
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Si avec ses 14 couronnes continentales, le Real Madrid est bien le Roi d'Europe, son stade Santiago Bernabéu, dans son écrin métallique enfin terminé, est sa forteresse. Une enceinte mythique, théâtre des «nuits magiques» qui ont forgé sa légende et des «remontadas» irrationnelles de 2022, sur le chemin vers son dernier sacre, contre le PSG, Chelsea et Manchester City.

Cette saison, tous, y compris City, tenant du titre, et le FC Barcelone, champion d'Espagne en titre, s'y sont cassé les dents, même après avoir mené au score, rejoignant la longue liste des victimes du géant madrilène.

Une statistique résume d'ailleurs l'ampleur du défi bavarois, qui garde toutefois toutes ses chances après son nul (2-2) à Munich à l'aller:

Invaincu depuis avril 2023 chez lui, le club merengue s'est qualifié dans son stade 23 fois sur les 24 dernières confrontations à élimination directe de C1 (depuis 1991) après avoir fait match nul à l'aller.

«90 minutes au Bernabéu, c'est très long, pour beaucoup de raisons. En fait, on s'attend à jouer plusieurs matchs en un», résumait l'entraîneur de Manchester City Pep Guardiola avant le quart de finale aller (3-3), au cours duquel le Real était revenu au score alors qu'il était mené 3-2 en seconde période.

«A chaque fois qu'on donne le Real Madrid pour mort, on trouve toujours le moyen de revenir», résumait l'attaquant brésilien Vinicius après la qualification du Real au bout de la nuit, et de la séance de tirs au but, à Manchester.

Toujours serein, à l'image de son entraîneur Carlo Ancelotti, même lorsque les choses ne tournent pas en sa faveur, le club madrilène est redevenu une redoutable machine à gagner, et surtout à ne pas perdre. Un véritable «casse-tête», contre qui «donner sa meilleure version ne suffit pas», estime le quotidien sportif Marca. «Les "Blancos" sont en train de développer une résistance à la défaite dans n'importe quelle circonstance qui les rend terriblement difficiles à affronter», ajoute le journal.

Leur parcours européen illustre bien cette insolente solidité: les hommes d'Ancelotti sont désormais à un match de Wembley et d'une improbable chance de triplé, après avoir jusqu'à présent remporté un seul de leurs cinq matches en phase éliminatoire, contre Leipzig à l'aller (1-0).

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Real-Bayern, c'est aussi un duel entre Ancelotti (à droite) et Tuchel. Image: EPA EFE

Pour atteindre une nouvelle finale et s'offrir une quinzième Coupe au grandes oreilles, les Merengues devront cependant faire mieux qu'à Munich, a prévenu le technicien italien la semaine passée, saluant une équipe allemande «dangereuse et à son meilleur niveau», emmenée par ses deux internationaux Leroy Sané et Jamal Musiala et le buteur anglais Harry Kane.

Le retour de suspension de l'inoxydable latéral espagnol Dani Carvajal devrait aider un peu à contenir les percées balle au pied de Musiala, tandis que le travail défensif de Jude Bellingham sera clé pour permettre à Ferland Mendy de freiner les débordements de Sané, buteur à l'Allianz Arena.

Offensivement, le milieu anglais, devenu l'homme providentiel de la Maison Blanche à seulement 20 ans (22 buts, 10 passes décisives, souvent à des moments-clés), sera particulièrement scruté alors qu'il était diminué à l'aller et n'avait pas pu peser sur la rencontre.

Le Bayern de son côté n'a plus que la Ligue des champions pour sauver sa saison, après avoir cédé le titre de champion, pour la première fois depuis 2013, au Bayer Leverkusen. Thomas Tuchel, contraint par la direction munichoise à prendre la porte à la fin de la saison, espère pouvoir compter sur le retour du patron de sa défense, Matthijs de Ligt, pour éviter les erreurs défensives qui ont amené les deux buts madrilènes à l'Allianz Arena. (sda/ats/afp)

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